Voici
un pêle-mêle d'observations / animations éco-naturalistes
(réalisées dans le Morvan) qui montrent des vues rares
concernant la VRAIE Biodiversité en Bourgogne...
Les sujets présentés ici (nombreux) sous formes d'actualités
très résumées, ne sont surtout pas les belles
mentions esthétiques mais d'avantage les pensées et découvertes
originales et pour certaines vierges de toute
mention dans la littérature spécialisée.
Ces présentations (forcément incomplètes sur cette
page Internet) sont toutes à disposition gracieuse des partenaires
qui souhaiteraient des animations pédagogiques qu'elles soient
sous forme d'articles et/ou de diaporamas éventuellement retravaillés
pour s'adapter à un public multi horizon.
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Un
enthousiasme réel et une persistance dans la prospection naturaliste
de l'étrange...
Cette attention si constante à rechercher les anomalies dans un paysage, cet intérêt assidu pour mettre une focale sur les observations étranges (des criquets mutants, des mouches rangées en rangs d'oignons, un arbre bizarre, des espèces allumées, etc.) est un processus mental performant pour découvrir de nouvelles choses permettant parfois de comprendre (décrypter) des pathotypes autrement ignorés dans des biotopes pollués. L'étrange n'est pas morbide... Questionner l'étrange, c'est repousser les frontières des connaissances conventionnelles ("consensuelles")... Lorsque l'on observe l'étrange, les expériences sont souvent rejetées en bloc par les détracteurs. Que faire pour valider une expérience qui dérange le sens commun. Si vous faites une observation étrange (une expérience étonnante ou qui surprend, comme celle des mouches qui ont les yeux allumés) vous devez surtout rapporter tout ce que vous pensez utile qui pourrait invalider votre dossier. Certes il faut expliquer les étapes qui semblent valider votre expérience, mais il faut aussi fouiller les arguments qui pourraient discréditer vos résultats C'est le prix à payer pour montrer votre contribution au sujet en prouvant la valeur de votre observation. Libre à vos lecteurs ensuite de poursuivre votre travail en donnant des informations dans une direction ou dans une autre. Le parc du Morvan a pour logotype magnifique un cheval cabré, plein de fougue, dessiné à partir d'une pièce de monnaie éduenne archéologique. Mais l'emblème de la région est aussi l'escargot (l'escargot de Bourgogne) qui, "indolent" donne d'avantage l'idée allégorique d'une personne qui vit recroquevillée en surveillant les publications des confrères avec des yeux télescopiques... Pour mes travaux en pays Morvan, je me réclame beaucoup plus du cheval que du gastéropode... |
"In
natura" - Pour en finir avec la science théorique.
L'observation de terrain (et ce qui en résulte le rapport d'observation rapporté dans sa version papier ou électronique) n'est que le résultat d'une application des sens, pour constater un fait ou d'un phénomène. Le rapport d'observation restitue l'acuité des sens de l'observateur et témoigne de sa persévérance. A côté de cela, l'expérience (souvent menée dans l'environnement contrôlé mais contraignant et réducteur du laboratoire) présuppose une idée et une série d'opérations intellectuelles préméditées. L'expérience (donc orientée) va mettre en place le mode d'emploi d'un raisonnement logique pour arriver à une conclusion Ceci rappelé, ceux qui racontent pouvoir expliquer le monde par leurs seules considérations faites en dans leurs laboratoires (ou leurs bureaux) s'astreignent dans un travail utopique. L'observation originelle de terrain est primordiale, irremplaçable, obligatoire et nécessaire ! Il est effrayant de constater combien les rapports sur un paysage local manquent parfois d'observations de terrain. Cette page rapporte de VRAIES observations (in natura) pour diverger alors de ces rapports rédigés en aveugle (vérifications faites) par des stagiaires qui ne mettent jamais les pieds dehors. Commençons par une observation très "lumineuse"... |
Incroyable
(et évidemment démontré par la science) des mouches
exposées au soleil peuvent générer des lumières
par leurs yeux !!!! Si on conçoit que les yeux sont des
organes plutôt faits pour recevoir de la lumière on s'explique
assez mal la raison qu'ont certains pigments rétiniens d'émettre
de vraies lumières. Renforcer les signaux sans doute ? Ce
dossier présente cette observation in natura (plutôt)
déconcertante.
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En
condition naturelle (au soleil sous une illumination incidente forte)
ou en expérimentations au laboratoire (exposés
sous une lumière UV ou excités par des courant électriques),
les pigments rétiniens fluorescent. Et cette propriété
est évidemment connue depuis longtemps et même utilisée
en diagnostique médical, pour étudier les pathologies
des yeux chez l'homme. Les pigments rétiniens chez les animaux
(vertébrés ou insectes) réagissent aux UV...
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Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ? |
Trop
beau, totalement bluffant, et, même incroyable... Habituellement
les yeux reçoivent la lumière, et, ici ce sont les yeux
qui créent la lumière ???? Refusant l'effet optique
(trop dérangeant), les spécialistes commentent la mouche
en évoquant les pigments (homochromes bruns et ptéridines
jaunes à rouge) pour expliquer les couleurs de l'insecte. Mais,
l'image montre une émission réelle de lumière.
L'autofluorescence est une émission naturelle de lumière
générée par plusieurs structures biologiques (mitochondries,
lysosomes, pigments, etc) lorsqu'elles ont été exposées
au soleil. L'autofluorescence biologique est donc une sorte de "restitution"
retardée de lumière, qui, initiée forcément
au soleil peut facilement être confondue avec des reflets optique...
L'il à facette produit des lumières (plusieurs couleurs).
L'il de la mouche crée littéralement une illumination
peut-être par l'effet de protéines fluorescentes (les pigments)
dont la lumière est diffusée via le système optique
complexe des yeux à facettes. Les mouches Téphritides
(Mouches des fruits) se positionnaient souvent en lisière d'une
feuille (à l'ombre en reculant !) pour augmenter l'effet
optique des yeux. Sous un éclairage naturel, au soleil, la lumière
émise par les yeux de la mouche se projette grosso modo sur une
distance comparable à celle de la longueur de son corps avec
un angle de 25 -30 degrés. L'effet de la lumière émise
en cône ne semble pas correspondre complètement à
une pure réverbération. L'effet semble être chimique
et également optique. Le cône de lumière est
si fort (de face dans l'ombre) qu'il empêche la mise au point
automatique de l'appareil photographique sur le front de l'insecte.
Un insecte qui recule dans l'ombre conserve un éclairage (dont
le contraste est évidemment plus perceptible). Cela semble indiquer
une luminescence chimique. La lumière émise est unidirectionnelle.
L'angle de projection est fixe, sans doute, imposé par le système
optique des structures (yeux à facettes). Mais l'effet intensité
la lumière est irrégulier (intermittent dans le temps)
même si les conditions extérieures sont invariables. La
lumière émise peut se maintenir (au soleil ou à
l'ombre), environ 5 secondes, puis, disparaitre (au soleil ou à
l'ombre..). Ce phénomène optique (qui n'est pas un
artéfact) semble assez commun chez plusieurs espèces
d'insectes (mouche - hyménoptères) qui se font alors des
guerres optiques à distance. Les ailes animées dans
un plan orthogonal complètent les messages expressifs via des
lumières réfléchies et/ou polarisées. Sans
expliquer totalement la nature physiologique et optique - physique du
phénomène pour cette espèce Téphritides,
il semble que les insectes exploitent "couramment" ce processus
dans leurs comportements et communications (inter et intra spécifiques).
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Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ? |
La
science spectacle et ses animateurs (qui opèrent en laboratoires
"confinés") nous déroule l'idée assez
unanime que le beau, le merveilleux ne peut être révélé
que par l'outil de plus en plus sophistiqué. La bioluminescence
qui opère dans les abysses n'est, par exemple, révélée
que par l'utilisation d'outils super high-tech. Ce raisonnement récurrent
est assez faux car le beau est distribué de la même façon
(par la nature) sans aucune idée préconçue d'une
apologie de la technologie. Le merveilleux est partout, même à
nos pieds, sous quelques centimètres de terre dans le sol. Quelques
techniciens du Centre xxx sont assez déconcertés que l'on
puisse observer des mentions intéressantes sans matériel
en pleine nature. Les lombrics luminescents ne sont pas une découverte
"abyssale", non, mais une observation accessible à
chacun sans aucun matériel !
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Le
lombric irido-luminé, "VERS",... le début d'une
explication... déjà plus lumineuse ?...
L'irido"bio-chimi"-luminescence est un processus complexe, qui, examiné même par un naturaliste passionné(!) dépasse rapidement le cadre de la petite explication simple de chimie organique ! L'humification biologique est un processus dynamique favorable au développement de la luminescence chimique associé aux espèces vivantes. Chaque changement physique ou chimique (des corps en décomposition) y est à la fois la cause et la conséquence d'une évolution de la population microbienne. Pour simplifier à l'extrême, la réaction chimique à l'origine de la lumière est une oxydation d'un complexe formé de deux entités (que sont la luciférine et la luciférase). Les réactions de bioluminescences peuvent être démarrées par des bactéries qui ont alors besoin de quatre composés : 1) la luciférase bactérienne; 2) la flavine mononucléotide réduite ou FMNH2 qui sert de luciférine; 3) un aldéhyde à longues chaînes carbonées servant de cofacteur; 4) l'oxygène moléculaire. Les substrats (2 et 3) sont oxydés. La réaction d'oxydation fournit l'énergie chimique nécessaire à un complexe pour qu'il puisse émettre des photons. Aussi étrange que cela puisse être, lorsque certaines espèces transfèrent l'énergie des photons vers des protéines fluorescentes pour trouver le bénéfice d'une expression performante (=communication animale), d'autres (comme cela semble être le cas du lombric) n'exploitent pas la propriété d'éclairage pour attirer les proies, se défendre ou communiquer... La "bio-chimi"-luminescence du vers de terre semble être un processus purement chimique sans utilité finale. La luminescence n'est pas exploitée. Plusieurs faunes telluriques associées au même substrat peuvent présenter des luminescence synchrones, sans forcément que ce processus d'éclairage soit profitable aux espèces. Des collemboles, par exemple, peuvent accompagner l'éclairage des lombrics au seul principe qu'ils partagent le même site. Les principes sont-ils seulement liés ? Non, cela n'est vraiment pas certain. Alors simple coïncidence ? C'est comme si la nature s'amusait... Plusieurs intrants chimiques présents dans le sol peuvent agir en renforçant la luminescence qui varie aussi selon le développement des processus d'humification. Les espèces "bien allumées" lundi matin peuvent être ternes le mardi et être éteintes le vendredi...(sans humour). Le phénomène le plus spectaculaire aura été l'allumage complet du vers pendant sa reptation au moment précis ou le corps était le plus comprimé (image de fond sur l'infographie présentée). |
Observation faite, le lombric rapporté, ici, en
images et en vidéo, n'est pas un canular !
La luminescence est si forte que le clitellum (le gros anneau coloré)
situé dans le premier tiers du corps est, sur une
image, traversé par les couleurs. Alors, donnons une réponse
aux sceptiques : Après des recherches
bibliographiques poussées, j'ai une référence qui me
démontre que mon observation n'est pas
totalement hallucinée. Je crois avoir identifié l'animal, qui
devrait être xxx. D'ailleurs
Monsieur xxx a réalisé une photographie d'inventaire
d'un spécimen comparable
(certes,
à peine allumé, car séparé de la terre pour examen...),
mais les
couleurs sont encore présentes sur l'animal, et, les nuances
ne sont pas celles que l'on pourrait confondre avec
des reflets! L'observation de bioluminescence
leur aura alors passé entre les doigts !!!
Pour en revenir à cette étude, l'inventaire a été
mené par xxx et xxx, en association avec xxx.
Bien évidemment les mentions qui manquent et ont été
remplacées pas xxx pourront être données par
e-mail aux personnes qui souhaitent travailler sur le sujet qui, démonstration
faite, n'est pas un canular !
La réponse ultime et
savoureuse que l'on peut donner aux détracteurs est celle d'observations
synchrones faites
par plusieurs naturalistes qui, de nuit, en exploration dans le département
voisin du Jura, aux mêmes dates, (fin
mars, début avril) ont réalisé les mêmes observations
sur les mêmes espèces !!! Plusieurs observations
menées séparément permettent de démontrer que
cette bioluminescence n'est
pas un canular !
Les jolis lombrics bactério-luminescents
du Morvan - Epilogue.
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ? |
Vade
Retro sylviculteur ! (suite). |
Vade
Retro sylviculteur ! (suite). |
Vade
Retro sylviculteur ! (suite). |
Vade
Retro sylviculteur ! (suite). |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ? |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaire du Morvan ? |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ? |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ? |
Le
recul de la fourmi des bois dans le Morvan.
Le recul de la fourmi des bois dans le Morvan est réellement ponctué par des épisodes monstrueux et immanquables où les gestionnaires forestiers massacrent les biotopes en une journée. Dans ce grand massacre, deux paramètres interviennent physiquement sur la disparition des fourmis des bois : 1) l'éradication totale sur les parcelles gérées par la coupe rase et 2) le morcellement des unités où disparait le réseau de circulation. Pour celui qui s'intéresse aux fourmis des bois, le sujet intéressant d'observation consiste à suivre les raisons et le mode de fonctionnement des fédérations qui optent pour un dôme principal énorme lorsque les autres privilégient une association de dômes plus petits dans un maillage routier long de plusieurs dizaines de mètres. Le développement des nids et des voies de circulation sont corrélés à la reproduction, à l'accès aux ressources alimentaires et évoluent selon le devenir du paysage. Les emplacements les plus appréciés sont en lisière des parcelles. Les dômes (parfois déplacés) sont construits avec des aiguilles sèches. La hauteur et la forme conique plus ou moins rebondie sont guidées par l'ensoleillement. La forme (régulière ou pas) et la hauteur des nids sont guidées par la thermorégulation que les ouvrières peuvent contrôler en chauffant leur corps (remplis de nourriture liquide) au soleil pour ensuite se déplacer dans le dôme et ainsi opérer une sorte de chauffage central. Plus les ouvrières sont grandes, plus le chauffage central du dôme est performant. Les fourmis s'installent toujours sur les racines d'un arbre sain ad-hoc (bonne température, bonne hygrométrie du sol) et récupèrent les oléorésines végétales pour réguler les entomofaunes hôtes tolérées et combattre les développements microbiens. Le recul ubiquiste de la fourmi des bois (attesté par de nombreuses publications) n'intéresse absolument les gestionnaires forestiers du Morvan. La protection législative des fourmis des bois a ses limites puisqu'elle ne modifie pas la mentalité des exploitants forestiers... |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ? |
Devrons
nous rendre à Dame Nature les millions d'insectes empalés
dans nos vitrines ? |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ? |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ? |
Monsieur
xxx, Directeur du Service du Patrimoine Naturel au musée
xxx (un nouveau service qui n'est inventé cette année
que pour communiquer) milite
pour les inventaires entomologiques qui doivent contribuer à
une meilleure connaissance de notre diversité biologique et à
sa conservation. INEPTIE! L'inventaire ne participe pas à améliorer
notre connaissance. L'inventaire n'est qu'un constat posé sur
la table pour dire la présence ou de l'absence des espèces,
ni plus ni moins. Par contre, CE QUI AMELIORE RIGOUREUSEMENT la connaissance
c'est la réflexion, la pensée posée sur la réalité
des pratiques. La réflexion peut fonctionner en dehors des inventaires
donc sans la capture assassine des pièges. Le groupe de travail
(sous tutelle de l'Office National des Forêts qui consigne ses
"ordres" aux Réserves Naturelles de France, Parcs Naturels
Régionaux et autres Conservatoires Régionaux d'Espaces
Naturels) est typiquement l'organigramme de la grosse usine à
gaz où chacun est chef de quelque chose. La structure ne fonctionne
que par chantages aux subventions, intérêts privés
(lobbying), rapport de force et d'autorité... D'ailleurs on peut
lire en lettre rouge sur le rapport : "La réalisation de
ce document a été rendue possible grâce aux contributions
financières de xxx." AUTREMENT DIT c'est nous qu'on à
payer l'étude ! (Heureusement puisque c'est VOUS qui massacrez
les espèces!!!!) Exit le rapport à l'argent, la connaissance
peut vivre libre. La réflexion (lorsqu'elle est libre) pose immédiatement
la focale sur la destruction des biotopes et la contamination des chaines
trophiques. Et, ceci fait on identifie immédiatement et sans
difficulté les responsables. Or, ces personnes sont celles les
mieux placées dans l'organigramme! L'expertise de biodiversité
en forêt sensée chercher un remède à la dégradation
des paysages, quelle rigolade! L'expertise exige une parfaite réputation
de probité et impose d'être détaché évidemment
d'une prise d'intérêt! L'expert, qui doit être fiable,
doit aussi et surtout être loin du circuit commercial (pour rendre
un avis impartial sans prises d'intérêts). Les gens qui
commercialisent les "ressources" de la forêt (ce nouveau
nom appliqué aux espèces) vont-ils expliquer qu'ils participent
et orchestrent le massacre?! Pour les inventaires de biodiversité
RIEN n'est standardisé et le sujet n'est qu'une grande fumisterie.
D'ailleurs pour ne parler que des protagonistes, le langage à
l'unisson risque d'être une cacophonie puisqu'il y a plus d'organismes
qui s'approprient la "ressource" qu'il y a d'arbres dans la
forêt: ABCF, CFT, CIPREF, CPER, CRPF, DDAF, DERF, DFCI, DIREN,
DNP, DRAF, FNCOFOR, FNSPFS, IFNLOF, AAPAR, MEDD, ONF, PEFC, PNRM, PNR,
PSG, UFOB, USROFPB, etc.
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Ci-dessus, le piégeage des papillons... Un massacre de plus pour nous dire que les lépidofaunes disparaissent des forêts... |
Une
idée diffusée par les chercheurs consiste à
dire que l'inventaire géographique de biodiversité
est nécessaire (même indispensable) pour protéger
le vivant, CAR, sans connaissance, pas de protection possible !
Les mots utilisés sont : poursuites d'objectifs, priorités
et stratégies.
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Les
rapports d'inventaire sont l'occasion de suivre les raisonnements
des personnes qui -dernières théories inventées-
affirment des faits encore INSOUTENABLES. En cataloguant la biodiversité,
les rédacteurs hiérarchisent le vivant et attribuent des
portées aux espèces -végétales et animales-.
Sans même s'en rendre compte, ils prônent l'eugénisme
! Certaines espèces sont nobles, précieuses, belles (surtout
celles rentables ?), les autres sont nuisibles... Qui sont ces
personnes pour se permettre de juger la valeur des expressions du vivant ?
Observant les populations sur site, les invasions de masse sont évidemment
problématiques, mais, le dit envahisseur (ici le puceron) ne
prémédite pas sa nuisance. Seul
est VRAIMENT nuisible celui qui en amont (évidemment
l'homme) est à l'origine
du déséquilibre lequel induit la prolifération
d'espèces opportunes. Une invasion de pucerons (opportunistes
à la rigueur mais pas nuisible) peut être bénéfique
aux unités du paysage, car, l'insecte participe à la
vaccination des plantes.
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Régulièrement dans le Morvan, les invasions de
pucerons...
Un inventaire de biodiversité se doit
(par déontologie) d'amener les images réelles prises sur les
sites. Il semble que
quelques rapports locaux soient rédigés (en aveugle ?)
par des partenaires peu scrupuleux qui ignorent, au moins dans
le Morvan, les données de terrain... Un rapport de bureau (orienté
"tourisme") séparé de toute réalité
est-il utile ?
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?
Les chats aiment les fourmis du morvan. Observation méconnue des myrmécologues ! Observation intéressante et, sauf erreur, jamais présentée en article ou évoquée dans un ouvrage de Myrmécologie, les chats (comme le font les oiseaux pour se débarrasser et se prévenir des parasites) pratiquent le bain de fourmis -ou formicage- et confessent alors une attention exclusive à Lasius niger, la plus banale de nos fourmis, sans doute pour l'extrême qualité de son acide utile aux nettoyages très appréciés ! |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?
Les phénomènes du nanomonde en pays le Morvan. En allumant la télévision, ah, voici encore un reportage on l'on voit quelques entomologistes émérites venu de l'hexagone, (installés très inconfortablement en forêt tropicale) qui dressent l'inventaire exhaustif des "expériences" intéressantes. Les pièges à bestioles fonctionnent -tant bien que mal entre deux averses- et nos systématiciens courageux (mouillés jusqu'aux os, mitraillés de piqûres d'insectes) de nous expliquer qu'il faut préserver le poumon de la planète et que cette capture en aveugle (cette soupe de cadavres dans les bocaux de verre) est utile à la science. Pendant ce temps, à quelques heures de Paris, la biodiversité recule dans les montagnes noires du Morvan, mais rien de grave, le téléspectateur une nouvelle fois moralisé a enregistré que le l'enjeu de la protection se jouait ailleurs dans ce lointain paradis vert bien inhospitalier. Bien moins courageux, brave et intrépide que ces taxonomistes légitimés par la présence des caméras, je pose ma focale de naturaliste dans cette dernière parcelle encore ignorée des hommes et je recherche les monstres du nanomonde en pays Morvan. Oh ! Surprise ! Qui connaît ces vers qui ressemblent à des lombrics qui auraient des pinces redoutables sur une tête aveugle renforcée et modifiée comme un trépan de forage ? Qui connaît ces insectes si plats, (SI MINCE !), qui, venu d'un film de contes et légendes, pourraient servir de marque page dans un livre de magie ? L'animal est si comprimé, (voir ci-dessous) qu'il peut vire entre les pages d'un bouquin fermé ! Oui, sans humour cette fois, l'étrange, le spectaculaire n'est pas ailleurs, il est partout, à nos pieds. Nul besoin de créer une fondation pour s'intéresser au vivant, il suffit seulement de poser le regard au sol. Et, la biodiversité a la même importance partout... |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?
Finalement, pour la Biodiversité du Morvan, mieux vaut une décharge qu'un sol décapé. Dorénavant les naturalistes écologues sont parfois si spécialisés (et performant) dans leur domaine de prédilection qu'ils ne savent plus vraiment tenir une vue d'ensemble. Pourquoi devenir "aveugle" à ce point (malvoyant, mauvais observateur), en recherchant l'acuité par l'hyper focalisation? L'intelligence, la perspicacité passe par l'intégration des données d'ensembles. Le bon jugement se fait sur l'observation d'un panorama le plus large possible. En regardant le paysage, par le biais d'une micro focale certains écologues ne voient rien de particulier. Pourtant il y a tellement de façons d'interroger un site. Le botaniste peut lire la qualité des sols par la présence des végétaux, le géologue peut raconter la dynamique d'évolution d'un panorama, l'archéologue peut renifler la texture anthropique des couches et raconter la vie historique passée... Sans faire de prélèvement chacun a ses perceptions propres. Pourquoi ne pas utiliser l'ensemble de ces outils? Me concernant (spécialisé entomologie), les insectes me permettent de lire la naturalité du paysage. Je suis assez effaré. Dans l'Aubrac j'ai rencontré un écolo parisien amoureux de la nature qui a acheté à grand frais un terrain de plusieurs hectares pour y mettre ses chevaux de Camargue et se rendre compte à mes explications que le site n'était qu'une décharge régionale revégétalisées. Même constat, même horreur dans le Morvan avec ces personnes récemment installées qui ignorent tout ces lieux escarpés reboisés et verdoyant au bout du jardin où passe la rivière et qui n'est que le site de la décharge historique du canton... Bien avant que n'existe le tri sélectif et les déchèteries, les sites escarpés à l'entrée des villages constituaient les poubelles historiques collectives. La topographie est toujours la même. Mais, ces paysages sont ignorés (volontairement?) des animateurs locaux qui doivent nous raconter le Morvan (en cartes postales) pour suivre le thème imposé de l'année. Avec le renouvellement des années à thèmes (l'arbre, l'eau, la forêt, la biodiversité, etc.), de nombreux partenaires locaux et institutionnels veulent et/ou doivent rendre par obligation des rapports sur le sujet (imposé). La tâche n'est pas forcément aisée mais il faut proposer des communications sur l'espace vitrine qu'est le web. Les dossiers de synthèses (difficiles!) sont alors donnés à des stagiaires -sympathiques- mais pas forcément impliqués localement sur le dit sujet de science. Confirmés en communication - marketing plus qu'en science de l'observation des biotopes régionaux, les étudiants étrangers rédigent leurs maquettes à partir des ressources trouvées à la bibliothèque du coin puis, ... sondent le web à la recherche urgentissime d'une iconographie adaptée ! "Auriez-vous des images ?" Ainsi, dans le Morvan, (pour l'eau mais pas seulement) en 2003-2004-2005 ce sont bien des stagiaires espagnols (trop ?) diplômés -et payés au lance pierre !- qui ont rédigé les synthèses d'un travail délicat. Pour éviter la théorie (rédaction spéculative), une méthode plus pragmatique consiste à arpenter le paysage. Le moyen le plus efficient d'effectuer une sortie qui colle aux sujets éco-naturalistes est de suivre les cours d'eau. L'eau est le sujet transversal qui traverse TOUS les thèmes. Suivre l'eau dans le paysage, c'est l'assurance de coller à la réalité de terrain. D'ailleurs, nous voici à la sortie de la bourgade... Dans le Morvan (comme dans beaucoup de régions) les sols escarpés en périphérie des villages sont toujours les sites des décharges ancestrales. Ici l'électroménager, sous les racines des arbres (jamais coupés, on comprend pourquoi) constitue un volume énorme que l'érosion a compacté dans une couche d'une puissance de plusieurs mètres... La strate géologique est celle de la pollution urbaine... Et, aussi étrange que cela puisse paraître aux yeux du néophyte, la nature semble y afficher une vigueur assez inédite. Par le seul jeu du monde microbien (la biologie spécifique des sols profonds), les bourgades, les villes et les hameaux (évidemment les décharges) sont toujours plus chauds que les campagnes alentours. Les biotopes anthropiques urbains et les sous sols sont plus chauds de plusieurs degrés rendant alors une mesure favorable à la présence biotique (en nombre d'individus plus qu'en biodiversité). Bon, pour les étudiants qui ne comprennent pas, expliquons la chose plus simplement. En résumé: Pollution anthropique induit chaleur, laquelle, induit présence biologique (surtout en nombre d'individus) plus qu'en diversité d'espèce. Un biotope de décharge est plus riche en nombre d'espèce qu'un biotope décapé. Dit autrement : les espèces s'accommodent mieux de la pollution que de l'action d'un décapage mécanique (d'engins forestiers, type bulldozers qui rasent le sol sur un mètre de profondeur). La chose n'est pas surprenante. La pollution, sans être le paradis moteur pour la faune sauvage, est un principe légitime (mainte fois rencontré par le vivant) qui permet une réponse des espèces. Par contre, l'effet mécanique d'écrasement, le broyage répété et renouvelé, le retournement des sols est beaucoup plus néfaste au maintient biotique... Les végétaux, précurseurs et catalyseur du redémarrage biologique savent assez bien résister aux pollutions (l'exemple des bouleaux à Tchernobyl) mais ne supportent pas le décapage des sols. Finalement, les inventaires de biodiversité sont surtout intéressants dans les sites particuliers qui, évidemment, ne sont pas ceux des cartes postales donnés dans les prospectus touristiques... L'observation de terrain est de plus en plus remplacée par la propagande, sorte de monologue qui est l'art de persuader les autres d'une chose à laquelle on ne croit pas soi-même. Pour lire la nature, sortez, regardez les choses vous-même... Devenez éthologue et acteur de votre savoir. Développez votre analyse et sens de l'observation. Ne devenez pas cette éponge imbibée de culture et de propagande... |
Aussi
dérangeant que cela puisse être pour ceux qui désirent
rédiger des documents "éco - logiques" et simples
à destination des publics (rédactions simplistes d'une
propagande écologique), aucun effet global
concernant la pollution des sites (décharges sauvages
en milieu protégé par exemple) n'est
corrélé à une perte de diversité locale
des arthropodes. Oui, c'est déconcertant !
Ce n'est pas tant la pollution qui ruine la
biodiversité, les espèces ont les ressources
pour résister, c'est surtout, SURTOUT
les interventions anthropiques qui ruinent le contingent
du vivant : remembrement, isolement, cloisonnement, uniformisation,
taylorisation, productivisme à excès, exploitation de
la ressource à outrance, etc. Non polluantes certaines pratiques
(irrespectueuses) peuvent corrompre gravement, (mortellement), le paysage.
Ne pouvant pas tenir une mesure exhaustive du stress par polluant (plusieurs milliers existent) par rapport à un contingent d'espèces qui se compte en dizaines de milliers, le travail d'expertise (que l'on peut néanmoins faire) repose alors sur l'observation globale de sites cibles particulièrement polluées. Les travaux d'Elena L. Zvereva, Mikhail V. Kozlov (élaborés dans les gîte industriels les plus contaminés de la planète, qui prennent en compte 134 études publiées entre 1965 et 2007, 74 pollueurs dans 20 pays) attestent que le vivant ingère globalement l'effet polluant en montrant, certes un rictus de douleur, mais sans perte de biodiversité. Présents sur les sites pollués (A et B) certains arthropodes prédateurs (la fourmi rouge, le lithobie, ci-dessus, inféodés aux seuls gîtes qui offrent des proies suffisantes) semblent profiter du stress alentour pour vivre en toute impunité. Ces mêmes espèces sont évidemment absentes des zones surexploités et malmenées par l'intervention sylvicole dans le morvan (C). Cette évaluation de biodiversité qui compare zone polluée (A, B) et parcelle de forêts après la coupe à blanc (C) est surtout significative en hiver lorsque les espèces sont moins mobiles par l'effet du froid. Les décharges sauvages hébergent infiniment plus d'espèces que la forêt saccagée ! |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?
La crise économique accélère la crise biologique. Le Morvan, fin 2012, est massacré. Les rares biotopes sains, épargnés, reculent, régressent comme une peau de chagrin (décousue et lacérée de plaies insupportables de plus en plus graves). Ruinant la biodiversité, sonnant le glas des espèces dans le scénario d'une extinction de masse annoncée par les prédictions mayas, la fin du monde était proclamée pour le 21 décembre 2012. Dans le Morvan, la fin du monde a bien eu lieu ! Sans humour, au jour annoncé ! La destruction aura été la désintégration totale, absolue, implacable et sans émotion du paysage occupé par les peuples du nano monde. Le désastre biologique (programmé par les pancartes blanches attachées aux arbres en été) est survenu fin décembre dès l'arrivée des engins de terreur de la sylviculture assassine. En quelques heures le buveur de bière a décimé les biotopes fragiles saignant le sol par des ornières profondes d'un mètre ! La société des fourmis rousses (fourmis des bois reconnues et protégées par la législation) vont-elles y survivre ? Le talus fleuris d'espèces patrimoniales rares n'est plus qu'un souvenir de photographe. Le respect de la biodiversité, l'examen de la fragilité des espèces, l'observation des synécologies originales et fragiles n'est pas Morvan ! Le massacre du paysage est Morvan ! Devant être rentables (à ces investisseurs sans visage), les parcelles dévastées, de plus en plus nombreuses, démontrent l'inefficacité du discours des partenaires qui souhaitent améliorer la sensibilisation des personnes. La sensibilité n'est pas Morvan ! Seul l'argent roi accélère la rotation de coupe des peuplements forestiers jeunes (30 ans) massacrés à la hâte, car voyez-vous, cette année c'est la crise mondiale ! Dans ce contexte il est choquant et inconcevable de parler de Biodiversité... Pratiquer la pêche à la dynamite dans un lagon de corail est un fléau comparable à celui de la sylviculture dans le Morvan... Aucune prévoyance, pas de répression et le paysage ouvert qui révèle (sans humour) une nouvelle bio-stupidité : une carcasse de voiture ! |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ? |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?
Morvan - Sylviculture, enfin mon retour sur investissement... Morvan Sylviculture : Après 30 ans de patience, ENFIN mon retour sur investissement ! Dans le mépris absolu d'une préservation durable, TOUT le bois arrivé à MATURITE économique est rentabilisé. Sans obligation (autres que des "recommandations") les propriétaires forestiers passent à l'action... C'est l'heure de la coupe à blanc sur le territoire de la montagne noire. Dans un milieu -naturel ou pas-, un équilibre biotique se met toujours en place entre les différentes espèces qui le composent. Et, la rotation de coupe à blanc -à cette fréquence- d'essences équiennes, plantées toujours en lignes, pourquoi changer ce qui fonctionne, constitue la dégradation la plus sévère que l'on peut mener sur les unités du paysages... Note : Les arbres alignés sont appréciés des chasseurs qui peuvent tirer le gibier plus facilement. |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?
Le trichoptère fait son trépied ?! A coté de l'inventaire (morbide) de biodiversité, l'observation passionnante du vivant (comportement observés in natura). En 1973, trois biologistes se partagent le prestigieux prix Nobel de médecine: Konrad Lorenz (1903-1989) étudiait les oiseaux; Karl von Frisch (1886-1982) commençait le décryptage de la danse mystérieuse des abeilles et Nikolaas Tinbergen (1907-1988) s'intéressait aux comportements instinctifs des animaux. Ces trois hommes de génie ont développé l'éthologie ou science du comportement animal. Depuis cette époque, l'éthologie (ou "behaviorisme") science non immédiatement rentable (= travaux lucratifs) est surtout passée de mode. L'observation du comportement animal en milieu extérieur est ignorée (négligée, méprisée) des spécialistes trop occupés à jouer des technologies modernes pour améliorer leur image de communication marketing. Pour celui qui s'intéresse vraiment aux inventaires de biodiversité in natura (sans piégeage des espèces, observation des comportements) force est de constater que l'éthologie est peu présente dans les cursus universitaires, voire rognée dans les nouvelles maquettes de biologie. Les livres d'entomologie ne font que présenter des insectes morts de temps à autre replacés dans ce biotope artificiel, moyen rapide de publier à moindre frais. Les articles concernant l'éthologie des insectes sont rares. Très embarrassantes pour ceux qui affirment être LES SPECIALISTES du groupe (compétition, concurrence, antagonisme même entre les équipes) certaines images restent difficiles à commenter (gênantes même) et prouvent que l'observation In Natura des espèces est assez antinomique à l'autosatisfaction scientifique de ceux qui, nouveau rapport posé sur la table, affirment détenir Le docte Savoir dans ce nouveau catalogue la Biodiversité locale. Lorsque hier les responsables des zoos capturaient les animaux rares (rentables et médiatiques), pour "animer" leurs Arches de Noé (ignorant tous des écueils de l'isolement biotique), les mêmes naturalistes harponnent aujourd'hui (et donc tuent) de façon méthodique le contingent exhaustif des espèces d'un site pour évaluer la Biodiversité d'un paysage. A quoi sert ce massacre surtout systématique ? "Connaître pour mieux protéger !" Ce slogan lancé au public dans un jargon imbuvable est une duperie ! Les animaux harponnés sont tués pour l'inventaire. Schéma régional de cohérence écologique, stratégie locale de biodiversité, démarche hiérarchisée de concertation d'une stratégie nationale pour l'amélioration du maillage de la biodiversité, etc. etc Il ne peut y avoir de développement durable sans une connaissance de la Biodiversité. Il ne peut y avoir de développement durable sans éthique. etc. etc Oui, oui, ... Le massacre (le carnage d'inventaire ignoré du public) peut-il avoir un rôle pédagogique et culturel pour la sensibilisation à la conservation des espèces ? L'approche, la méthode de travail, (=la tuerie), est déconcertante ! Préférant observer les espèces restées vivantes dans ces rares parcelles encore épargnées de la coupe à blanc, les images d'inventaires des petits trichoptères, ci-dessous, ont été soumises aux "spécialistes", incapables, d'expliquer le comportement. L'insecte replie fortement ses pattes antérieures pour basculer la tête vers le support et relever l'abdomen. Alors, communication chimique ? Position pour améliorer une fonction physiologique ? Qui sera en mesure d'expliquer le comportement des petits trichoptères de l'inventaire biologiques des insectes en Bourgogne ? Un territoire engagé pour la biodiversité peut-il ignorer le vivant et la vie intime des espèces ? |
L'hiver,
la saison froide est souvent associée à l'immobilité,
le calme, l'inactivité des espèces au moins pour ce qui
concerne les insectes. Et aujourd'hui voici l'occasion de prouver le
contraire. Le climat, ce 4 janvier 2013, est sous influence anticyclonique
et la température ambiante dans le Morvan à 700 mètres
d'altitude est assez douce : 8°c. Plusieurs trichoptères
sont,... de sortie...
Pourquoi les insectes se positionnent la tête vers le support, l'abdomen relevé ? Quelles explications physiologiques pour expliquer ce comportement ? Cette position est d'ailleurs commune à plusieurs espèces. A quoi correspond cette position ? |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?
Des couleurs variables chez les criquets... Ignorés des ouvrages d'entomologie (Guides Chinery spécialisés qui inventorie les groupes avec des clés d'identification), dénigrés des chercheurs du CNRS qui, incrédules, ne voient là qu'un canular de potache, considérés avec surprise par des naturalistes de terrain, les acridiens révèlent parfois des morphes colorés remarquables. Faisons tout d'abord, -et en premier-, l'image pour donner une PREUVE (Voir ci-dessous). Oui, évidemment, pour valider l'importance d'une observation, il faut se référer aux travaux préalables d'inventaire et, cela tombe bien ! L'inventaire scientifique et exhaustif des acridiens du Morvan a été réalisé par Olivier Bardet qui a proposé dans le supplément du bulletin trimestriel de la société d'Histoire naturelle d'Autun, en février 2002, une révision admirable du groupe des Orthoptères en Bourgogne - Morvan. Aussi, le défaut de criquet rouge - rose/violet de ce travail détonne surtout avec mon protocole de communication naturaliste qui permet d'en considérer exactement 18 dans un laps de temps très court. Les criquets rouges / roses - violets repérés en nombre fin juillet, début août (surtout par ces chaudes journées ensoleillées) seraient-ils des canulars scientifiques d'été ? Que faut-il comprendre de l'entêtement rigide pluriannuel de ces chercheurs qui ne considèrent que les seules observations de leurs équipes indolentes ? "Vos observations sont Kaméléonesques, idiotes et imbéciles !!! Si les criquets roses existaient ils seraient publiés dans nos livres ! Vos mentions (vos inventions graphiques) sont des inepties, des niaiseries stupides." C'est en résumé les propos des acridologues interrogés qui commentent les photographies... Le naturaliste de terrain peut à souhait soumettre ses découvertes aux doctes diplômés de laboratoires... Inconnus des scientifiques, les criquets mutants (pigmentés rose / rouge, temporairement, entre deux mues) ne peuvent donc pas avoir de réalité ? Quoi qu'il en soit, en sortie de groupe avec des anglais photographes passionnés d'observation rapprochée, l'animation de terrain a été récompensée par trois spécimens observés in natura ! De quoi se passionner pour ce sujet. De quoi peut-être aussi relire le dossier du premier criquet rose mutant originaire du Morvan. |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?
La nature en lumière, les rivalités et guerres optiques. Ignorés de mes confrères (qui pratiquent encore dans le Morvan pour seul travail d'inventaire le piégeage aveugle et meurtrier), des comportements originaux chez des petites mouches suggèrent la réalité de "guerres" optiques passionnantes ! Certaines feuilles d'arbres (correctement orientées au soleil) sont le terrain privilégié de combats optiques, l'engagement des insectes se joue à un niveau qui nous échappe souvent (totalement). Oui, les naturalistes ici dans la région (fermés aux découvertes neuves confer ce criquet rose désigné de canular scientifique) ont affirmé une série de dogmes sur le morphe, expliquant la robe aposématique, la livrée cryptiques, la couleur esthétique et atélique (=sans but). C'est surtout l'observation des espèces vivantes dans leur milieu qui peut donner un sens (une explication) à la robe colorée des individus, et, l'éthologie est VRAIMENT l'outil indispensable pour approcher les espèces déjà plus explicites. Prenons un exemple : les araignées crabes -ou Thomises- restent à l'affût dans les fleurs car l'homochromie constitue (d'après le dogme) ce mimétisme de couleur grâce auquel le prédateur se rend invisible au service de la prédation. Exception faite alors des sujets qui chassent sur des fleurs d'une autre couleur ! Regardons les faits : la stratégie de l'homochromie pour surprendre une proie n'est qu'une invention humaine -expliquée par ceux qui regardent le nanomonde avec leurs yeux SURTOUT différents de ceux des insectes !!!!- Parler de butineurs étourdis, abusés par la supercherie d'invisibilité de l'araignée est UNE INEPTIE ! Les araignées crabes, le plus souvent exposées en plein soleil, ont des couleurs vives (un morphes TRES VISIBLE) en lumière UV dont l'effet est sans doute d'attirer et/ou d'intriguer les butineurs. Les araignées crabes sautent aux yeux littéralement des insectes ! La vérité optique qui se joue au niveau des insectes ne correspond alors pas aux théories des naturalistes en herbe ou diplômés ? La guerre optique chez les arthropodes se décline aussi autrement qu'à l'affût et il existe de vrais combats. Donnons l'exemple de ces petites mouches qui se disputent ainsi des espaces réservés avec des guêpes Chalcidoidea en jouant leurs couleurs irisées comme signaux d'avant-garde à des engagements plus robustes... |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?
Les jours de pluie,... Il vous reste... Les jours de pluie, lorsque le temps est à l'orage, lorsque les herbes hautes sont trempées, (empêchant toute animation pédagogique en groupe sur les terrain), il vous reste,... Il vous reste la cave, la grange, le dépôt de bois sec pour étudier les micro mondes. Et, dans ces univers ténébreux, toute une animation existe, -ignorée souvent des hommes-. Là à cet endroit, des petits peuples existent à profusion offrant alors des rencontres étonnantes. Oui, à cet endroit, le petit bourdon est mort... Et, si vraiment il pleut, mêlant l'art à la curiosité scientifique, vous pouvez toujours porter votre étude vers les fourmis. Elles sont là, dehors, (ignorant presque le déluge) et la scène mérite des attentions... Observation passionnante, en milieu naturel, comment les fourmis appréhendent l'eau, les gouttes de pluie, l'orage ? Et, le travail des ouvrières continue t-il sous les trombes ? |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?
Nouvelle sortie en groupe sur le terrain : l'étude du vol en couple des syrphes. Avec insistance (et une petite pointe d'orgueil amusé) un confrère tient à nous montrer le sujet passé dans la revue locale qui présente des mouches... Oui, les images des syrphes sont celles d'insectes encore "immobiles" dans la végétation... Et, c'est là toute la critique que l'on peut faire de l'article, les insectes sont encore catalogués (figés) avec un texte TRES inspiré (pour ne pas dire recopié) du web. Ne serait-il pas plus intéressant d'amener des travaux enfin personnels et originaux comme ceux par exemple du vol superpuissant de ces mouches ? Pour compléter le sujet déjà abordé (du mâle qui défend son territoire), nous décidons d'appréhender cette fois le vol en couple où le mâle surveille la femelle qui butine les marguerites. Les fleurs sont hautes, grandes et spécialement cultivées à cet endroit de la microscènose exposé au vent. L'idée est de suivre le déplacement du mâle qui réalise un vol stationnaire à la verticale de la femelle occupée dans son radeau fleuris agité aux vagues atmosphériques invisibles. Le vol en paires des syrphes fait partie du rituel de rapprochement et de formation des couples présenté dans le cd-rom Insectes Art et Images. Bien loin de ces expérimentations laborantines où les mouches sont épinglées devant des caméras ne révélant aucun déplacement, juste des battements d'ailes réflexes, -semblant de vol artificiel, factice et contrarié-, les sujets sont ici observés IN NATURA ! Le vol du syrphe. La suite du vol latéralisé des mouches est disponible par e-mail avec les photographies associées. Pour compléter le sujet, j'ai publié en 2003, un dossier concernant la double vue grâce à laquelle les syrphes peuvent voler entre les gouttes d'un orages !!! |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?
Pour ne pas être battue en "Brèche" la chenille (du papillon Brèche) invente ses couleurs en langage maya ?! Peut-être avez-vous vu, de loin, cette grande plante duveteuse qui peut atteindre deux mètre de hauteur, (le Bouillon-blanc ou Molène: thapsus - Verbascum thapsus) qui dominant des herbes "folles" est parfois visité par des chenilles très colorées ? C'est évidemment la chenille qui, ici, retient notre attention : la Cucullie (ou Cucullia verbasci). Au premier stade, toute jeune, on le voit bien, la petite chenille arpente... Pour avancer, elle se soulève -maintenue au support par les pattes arrière-, et déploie son cops pour retrouver le support plus loin. Grise, terne, la petite chenille grandit vite, grossit et se pare bientôt de jolis motifs dont certains, répétés, ressemblent à des petits personnages enfantins. Se pourrait-il que ces motifs presque "hiéroglyphiques" soient utilisés dans une logique d'expression à destinations des congénères et/ou des espèces alentours ? Les dessins sont-ils simplement le produit du hasard ou répondent-ils à une expression codée ? La question étant posée, notons que le dessin de base est surtout variable selon son emplacement sur le corps de la chenille. Ce sujet est évidemment un paragraphe qui complète le dossier publié de la mode vestimentaire animale. Devenu papillon (selon la logique très illogique des hommes de science), l'insecte change de nom et devient: la Brèche, (ou Mullein moth). Un papillon nocturne de couleur brune, dont la beauté discrète est loin de rappeler le langage aposématique ostentatoire de la chenille. Guide d'insectes en main, il est amusant de noter que les naturalistes donnent des noms multiples (56 noms scientifiques ont été donné à une même espèce / record mondia l!!!), mais ignorent certaines réflexions comme celle du morphe animal. Chez les guêpes, par exemple des zones sombres sur le front de l'insecte exprime le rang social de l'individu et les motifs ont alors un rôle expressif. La suite du dossier est disponible sur le cd-rom Insectes Art et Images. |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?
L'anaconda du Morvan ! Durant ces jours très chauds, premières rencontres et émotions garanties ! Déjà repérée à deux reprises (avec étonnement et surprise), lovée dans les branches basses des sapins, enroulée en position de chasse (ou d'observation ?), voici le joli serpent aux grandes écailles cuirassées ! Ah, cette fois, la jolie couleuvre verte olive est venue en lisière du jardin pour inspecter les abords de la grange ! Enfin, la photo, ici, à cet endroit, pourra être prise ! Agile, tenue en respect pas les chiens étonnés, -mis immédiatement à l'écart pour ne pas gêner l'observation-, la couleuvre s'arrête pour corriger l'affront du photographe naturaliste enthousiaste qui ose la regarder. D'une taille imposante, -un mètre environ-, superbe, -jaune tendre vers l'avant et piquetée d'un fin réseau de points blancs-, la couleuvre prend ses attitudes d'intimidation ! Elle libère une odeur nauséabonde par ses glandes cloacales (dont le message au sol sera inspecté par les chiens pendant trois jours!), puis, elle se dresse pour déployer son cou et tenter une morsure sans conséquence vers l'objectif pendant que la queue est agitée de droite à gauche comme le fait son confrère à sonnette. Pendant cette parade (déjà étonnante !) la couleuvre émet des petits sons (très audibles) pour crier son indignation d'être examinée par le naturaliste -trop content de la visite ! Trêve de poésie, le maintient d'un terrain arboré et diversifié riche en dépôts de bois mort adjoint d'un point humide et plusieurs secteurs à cailloux agencés aux lieux propices pour permettre aux espèces thermophiles de trouver des conditions optimales permet de maintenir une biodiversité sur un îlot où chaque microscènose devient le territoire d'histoires épiques, tel en témoigne le petit lézard à la queue régénérée! Dommage que le petit anaconda spectaculaire du Morvan qui pond justement ses ufs dans les végétaux et terreau d'arbres en décomposition (déposé maintenant à son attention depuis 10 ans sur ce terrain de 16.500m2) -toujours jugé de "dépotoir" par les autochtones- soit maudit des paysans... A les entendre, le serpent pourrait manger les enfants et même voler les poules... La couleuvre verte (encensée dans l'histoire par les Romains présents dans le Morvan) mérite sa photo et éventuellement un article dans la revue gratuite du web mais peut-être moins le coup de bêche ou de canne qui constitue ici les bases de la communication et des échanges naturalistes quelque soit les espèces rencontrées... |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?
Le Jura aussi beau que le Morvan. Observé à la loupe, scruté à toutes les pages, mais, sans réel partage avec les animateurs locaux pour qui, collaborations et synergies, sont juste des mots du dictionnaire -pour jouer au scrabble-, les travaux d'inventaires et de biodiversités réalisés dans le Morvan se déplacent temporairement pour des animations / présentation dans le Jura. Le Morvan a de rude surtout les hommes. Et le jura n'est-il pas accueillant ? |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?
Les espèces sentinelles des biotopes d'eau. Le printemps qui s'annonce réchauffe le paysage de façon impressionnante, (il fait 24°c le 16 mars 2012 sous abris dans le Morvan à 740 mètres d'altitude, soit dix degrés de plus que les normales saisonnières )... Cette belle et déjà chaude journée est l'occasion d'animer la première sortie en groupe, (avec les naturalistes contactés par email) pour explorer les biotopes d'eau. Les pontes de batraciens sont au rendez-vous... Et, cette focale posée sur les biotopes humides permet de réviser le rôle des espèces sentinelles. |
Les
taons, espèces
sentinelles des biotopes humides, inféodés aux lieux,
vivent pour l'instant cachés... Et, les discussions concernent
alors les dispositions à prendre pour photographier les petits
insectes autour d'un plan d'eau. Exposition à la lumière,
situation du photographe, analyse du vent par rapport au couvert végétal,
sens de circulation des espèces territoriales (comme les libellules)
et disposition vestimentaires à prendre pour ne pas effrayer
les entomofaunes... Des attitudes simples, permettent d'avancer vers
les insectes sans les gêner. Et, ce faisant, on peu alors approcher
l'observation éthologique. Et, puisque nous parlons des taons
: "Une nature morte perd toujours un peu de ses couleurs"...
Examinés morts, épinglés sous cadre, les insectes
colorés par des pigments sont ternes. Et les questions biologiques
du langage des couleurs, les exploits de l'homochromie, le signal des
morphes aposématiques, quelques comportements originaux sont
ignorées, rendant les publications incomplètes ou erronées
(le Multi Guide Nature Insectes d'Europe - Edition Bordas, par exemple).
L'entomologiste trop souvent focalise ses attentions sur des cadavres
épinglés réunis en " collections ". Pour
votre livre, pour vos articles dans la revue locale, photographiez
les insectes vivants ! (Merci pour eux)...
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Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?
Des couleurs étranges qui deviennent explicites. Présenté sans la moindre écoute aux spécialistes du CNRS de l'étude de la biodiversité en Bourgogne (DIJON), ce joli criquet violet (désigné avec humour "Modesty 1707" selon le code couleur du nuancier de la Charte Montessuy des soieries de Lyon), a été considéré par les chercheurs comme un canular de science. MAIS la référence est bien réelle. La couleur de l'insecte est authentique, réelle sans artifice ni trucage... D'ailleurs l'insecte muté violet est publié (une nouvelle fois !) dans un guide d'entomologie. L'érythrisme ou érythrochromie (du grec ancien erythros qui signifie "rouge") produit des criquets et des sauterelles étranges assez aberrantes (car les insectes ne sont pas vraiment cryptiques dans un feuillage évidemment vert). Alors que les acridiens sont généralement verts certains individus arborent désormais des couleurs vives. Le morphe violet mauve est-il comparable à celui de l'albinisme (génétique) ? Faut-il voir (ou croire) dans l'évolution génétique des groupes d'insectes ? Seuls des croisements entre insectes pourront résoudre la genèse des morphes aberrants... |
Bon,
ci-dessus, voici des insectes TRES étranges !!! Les criquets
sont blancs par
dizaines dans les hautes herbes !!! Sans vérification
génétique en laboratoire (=lecture du génotype),
il n'est pas facile d'identifier l'albinisme
du Leucisme (=leucistisme) chez les insectes. Le leucisme,
désigne un ensemble de phénotypes caractérisés
par la couleur blanche des téguments sur toute la surface du
corps ou par zones (aspect pie, bicolore, etc.), liés à
un déficit des cellules pigmentaires (absence ou dégénérescence).
Chez les vertébrés, les iris restent normalement pigmentés
et permettent ainsi de circonscrire l'albinisme où la dégénérescence
touche évidemment les yeux. Les insectes albinos (criquets albinos)
existent dans la nature, mais, ici, dans le Morvan l'anomalie qui décolore
les criquets pourrait-être le leucisme
qui, étrangement, est
fréquent chez les grenouilles.
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Les
naturalistes canadiens qui observent les insectes vivants en extérieur
ont observé que les criquets du genre Glyptobothrus, (outre la
possibilité assez inexplicable d'apparaître "rose
fluo") pouvaient aussi (ci dessous) adapter leur couleur au support
où ils vivent. Ce phénomène observé très
récemment 2011 (phénomène d'homochromie) est rendu
possible par la pigmentation qui est produite par des cellules spécialisées
de la cuticule (tégument). Découvrir des insectes étranges
colorés de façon bizarre n'est pas un amusement de naturaliste
pour construire des canulars. C'est aussi le moyen d'étudier
la communication des insectes. Le morphe animal coloré a pour
rôle la communication. Celle-ci fonctionne en simultané
à plusieurs niveaux ! La robe qu'arbore, par exemple, un
insecte cryptique en lumière blanche diurne peut également
produire des lumières réfléchissantes ostensibles
à destinations des partenaires. Invisibles aux yeux des prédateurs,
les lumières transmises par le vêtement entomologique (tégument)
peuvent êtres polarisées, fluorescentes, pour communiquer
sans bruit et sans mouvement dans une environnement arboré, sombre
ou même immergé. Le morphe animal est utilisé (les
zones blanches, par exemple) surtout pour refléter des lumières
qui deviennent très explicites dès que l'on dépasse
le champ de la vision humaine. Un insecte immobile peut hurler (en silence)
sa présence dans un langage lumineux chatoyant imperceptible
aux animaux supérieurs. Les tâches claires sur les élytres
des insectes sont des surfaces signalétiques de communication !
Les
fossiles de l'ambre démontrent l'invention de ce système
de communication chez les progénotes antiques.
Il serait faux de croire que les processus à l'uvre pour déclencher des morphes nouveaux (comme celui présenté ici) nécessitent toujours de longues périodes "géologiques"... Non, ce serait plutôt le contraire. Le phénotype exprimé d'un insecte est parfois sous contrôle d'un interrupteur (une sorte gène supérieur qui "orchestre") et qui décide ou non de l'expression de certaines choses. Le gène "orchestre" peut fonctionner dans l'instant (immédiatement, instantanément) sans "évolution" graduelle liée au temps. Le gène régulateur peut libérer en quelque sorte des expressions nouvelles ou d'autres conservées depuis longtemps dans la mémoire inutilisée de l'espèce... Ici la preuve du changement rapide est faite, le criquet prend ici sous les yeux des chercheurs (étonnés) d'un coup d'un seul, sans aucune transition, comme par magie, le morphe déjà élaboré parfait, de la plante sur lequel il vit ! La transformation étonnante (ici par homochromie) s'est faite devant les yeux des chercheurs... |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?
Le meilleur du Morvan pour Le Grand Livre Des Insectes. Etrangement, à la campagne, -là où ils existent-, les insectes sont peu connus. Les insectes du Morvan sont mal aimés et mal menés... Observé bizarrement -pour ne pas dire surveillé- par les autochtones pour mes démarches étonnement lentes puis rapides dans des chemins où pourtant il n'y a rien à voir, des personnes m'interpellent pour me demander -dans le jargon vociféré local- les raisons de mes attitudes incompréhensibles. La réponse est facile, j'accompagne les déplacements d'un petit insecte pour saisir l'image à paraître dans un livre. Le monde des insectes existe, là, à nos pieds, dans le chemin communal... Aussi dérouté que d'avoir rencontré le diable sortis des forêts du Morvan, l'homme tourne les pieds, lève les bas et lance des incantations au ciel.(A moins qu'il ne parle à son chien resté attaché à la chaîne, allez savoir). Dans les hautes terres du Morvan les insectes existent dans l'ignorance complète des hommes. Pour renouer le contact avec les peuples du nano monde, un bel ouvrage est le moyen d'éduquer les esprits. Le meilleur des observations de la photothèque Insectes Art et Images (publié déjà dans l'ouvrage Morvan) est utilisé pour illustrer LE GRAND LIVRE DES INSECTES. Voici quelques images publiées : image1, image2, image3, image4, image5, image6, image7, image8, etc. La photothèque Insectes Art et Images est utilisée dans de nombreux travaux, pour des articles, et, tout récemment pour la publication d'un superbe ouvrage d'entomologie. Le tout meilleur des inventaires photographiques de Biodiversité des entomofaunes du Morvan est utilisé comme base iconographique pour le guide : LE GRAND LIVRE DES INSECTES. L'ouvrage, magnifique, 255 pages, plus de 400 illustrations, est le résultat d'une mise en en commun des travaux passionnés des plus grands spécialistes français de le discipline. |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?
Le pêle-mêle Morvan (best-of entomologique). D'abord, une focale sur la forêt et, ensuite,... quelques bio-indicateurs du réchauffement local ? Oui, ressemblant à des petites mantes religieuses, des Neuroptères assez discrets, diurnes et nocturnes, (peu étudiés en Bourgogne), apparaissent depuis peu dans le Morvan... Les informations faunistiques sur ces insectes, dans le Morvan, font défaut. Les petits Mantispides pourraient-ils être un indicateur local des évolutions climatiques ? A coté de cet insecte secret d'autres formes étranges se manifestent, voici un exemple. Mais, outre le rare et l'étrange des formes plus repérables suggèrent également que l'expansion territoriale de quelques entomofaunes pourrait être corrélées aux changements climatiques. Cette année des papillons anormalement nombreux "égaillent" les paysages du Morvan... Et, ce signe n'est pas forcément le signal encouragent d'un paysage saint et en bonne santé... Les travaux d'inventaires de espèces du Morvan (voir ici) donnent des renseignements intéressants... Les fourmis souvent commentées (car très médiatiques auprès du public) sont les insectes les plus ingrats à photographier. Les fourrageuses ne prennent pas (jamais!) la pose et, à l'inverse, attaquent, mordent le photographe qui s'allonge dans l'herbe pour réaliser ses images. Mais, la persévérance est payante et voici une scène jamais photographiée et un comportement inconnu des spécialistes! Des fourmis peuvent se faire casser la tête par des mouches! L'agression est une parade d'intimidation. Présentons maintenant un sujet déconcertant, rare et surtout difficile à photographier ! Des petits collemboles qui hébergent des bactéries symbiotiques associées à des champignons qu'ils consomment produisent de la lumière. Ces collemboles vivent sous l'écorce des résineux et dans les anfractuosités du tronc. Autre sujet surprenant et rare. Le mimétisme qui n'opère qu'en lumière blanche, les araignées chassent en profitant de la fluorescence. Des araignées dans le Morvan utilisent leur fluorescence naturelle dans les tons bleus pour attirer les insectes butineurs. Et, mimétiques en lumière blanche elles peuvent alors gesticuler en toute impunité (c'est une façon de parler) pour échapper aux animaux supérieurs. Lire le sujet ici. |
Difficile de raconter la scène sans les images et impossible de croire le sujet par le texte tant la référence est TOTALEMENT incroyable, des cohortes de mouches autonomes peuvent être piégées dans des volutes optiques (imperceptibles à nos yeux car formées par la seule vibration de la lumière polarisée) et constituer les barreaux d'un piège de lumière. Les mouches sont piégées dans une cage de lumière ! En observant les espèces sentinelles pollumètres des biotopes aquatiques pour sonder la santé sanitaire d'un biotope on développe après plusieurs d'années d'observation une sensibilité intuitive. En examinant les pathotypes il arrive parfois de tomber sur la naissance de nouvelles espèces. Certaines maladies comme celles de cet arbre (touché par un micro champignon pathogène biotrophe, le champignon exploite la cellule sans la tuer) peuvent être à l'origine de nouveaux taxons. |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?
L'évaluation de l'idiosyncrasie myrmécéenne. Les fourmis se révèlent un sujet d'étude infini et un support d'observations inépuisables ! D'une réussite écologique étonnante, d'une diversité biologique curieuse (les fourmis peuvent avoir de deux à quatre vingt seize chromosomes), dotés de comportements collectifs singuliers où les générations se chevauchent, ces insectes (multiformes omniscients) se caractérisent par le succès systématique des tâches entreprises. La population d'une colonie, essentiellement composée de femelles, est capable d'orchestrer une division méthodique du travail : temporelle, structurelle et même culturelle ! La culture sous entend une transmission de connaissances acquises par un groupe constituant un pôle d'individus identifiés géographiquement. Et, c'est bien là le plus extraordinaire ! La culture que l'on croyait seulement humaine est également animale ! Lorsque certains auteurs affirmaient que les fourmis n'avaient que des comportements stéréotypés, une observation démontre que des ouvrières âgées peuvent apprendre aux jeunes de l'année les méthodes pour transporter les charges. Et, "les cours donnés" vont alors former des individus qui auront des préférences individuelles. L'idiosyncrasie (qui est l'autonomie particulière que peut avoir un individu avec un comportement original, éventuellement atypique) existe chez la fourmi notamment pour le transport des charges ! Et, c'est pour vérifier cette modulation des comportements qu'il est loisible de dresser des expériences en examinant les activités de colportage. Qu'il s'agisse de congénères, (lors d'un transport en tandem), qu'il s'agisse de remblais (pour dégager une ouverture), de proies (pour améliorer les réserves) ou de brindilles végétales (pour renforcer la construction du tertre) les ouvrières occupées au transport constituent le support le plus intéressant qu'un entomologiste peut examiner ! En interrogeant les transports des fourmis et les attitudes (en apparence paradoxales) des conduites altruistes, le graal du collectionneur d'ambre est de trouver le premier transport paléontologique connu de la science !!! Les fourmis sont les insectes TRES intéressant pour ceux nombreux passionnés par l'éthologie. Ce sujet est extrait du cd-rom Les Fourmis. |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?
La construction des nids chez les fourmis des bois. Une nouvelle fois, la grue assassine est venue faire sa destruction dans le paysage. Et le poids des engins lourds à ruiné une fourmilière en bordure du chemin. C'est l'occasion (malheureusement triste) se suivre la (re)construction du dôme... Oui, il est étrange de voir apparaître en lisière des forêts, toujours sur le modèle reconduit à l'identique, des nids énormes (=tertres), édifiés parfaitement alors que la fourmi est minuscule et qu'elle semble opérer seule parmi ses surs dans un tumulte assez "anarchique". Oui mais non, rien n'est anarchique ! Dans ce semblant de désordre, la construction du dôme n'est pas prémédité par l'individu mais correspond à des réponses locales d'un sujet guidé par des stimulations (gradients de phéromones, de chaleurs, d'humidités, de compactions, etc.) La fourmi des bois Formica polyctena construit ses tertres à partir d'aiguilles de conifères pouvant atteindre dix mètres cubes ce qui représente alors cent millions d'actions individuelles pour ramener le seul matériel pour préparer le(s) dôme(s)... Le codage des structures architecturales s'établit par la réponse stéréotypée (mais pas totalement) des fourmis guidée par les gradients environnementaux alentours de la microscènose. Le développement architectural global n'est alors surtout pas lié à une quelconque sociabilité mais résulte simplement des stimulus par gradients appliqués dans le temps aux individus (configurations stimulantes). Et, un insecte solitaire peut alors réaliser -à sa vitesse- la même uvre technique que celle qui trouve le prestige par la force du nombre. L'insecte n'est pas forcément guidé par le produit de son activité antérieure (ce qui supposerait une cognition supérieure) mais est d'avantage tiré par le message des gradients autour de lui. Bien évidemment le dépôt de matière peut créer un gradient qui entretient l'activité (autocatalytique ) de l'insecte mais, outre ce mécanisme, le problème crucial est de relier les formes produites aux comportementaux qui peuvent varier par idiosyncrasie. (La suite de l'article, rédigé à partir du compte rendu des animations de terrains, est disponible par correspondance -eric.ambre.jaune@hotmail.fr- avec les causes observées du déclin des colonies. |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?
Morvan - une évaluation des populations entomologiques. La coupe à blanc qui saigne la Biodiversité. La fragmentation récente des habitats, essentiellement par les coupes à blanc sylvicoles (fragmentation d'origine anthropique), entraîne le déclin de nombreuses espèces animales (entomologiques) et végétales. A coté des théories et des concepts appliqués sur papier -développés pour protéger, gérer et restaurer la biodiversité-, force est de constater que le vivant ignore les textes. En réalisant des évaluations de terrain dans les forêts du Morvan on peut noter une baisse de la densité du nombre des espèces plus que du nombre d'insectes par unité de surface. Dit autrement : coupe à blanc= beaucoup moins d'espèces, et, un peu moins d'insectes. Le déclin d'inventaire, et, du numérique est corrélé surtout à la variabilité spatiale et temporelle des plantes (selon le calendrier des rotations des coupes) plus qu'à la densité des plantes. C'est donc la répartition spatiale des plantes (les ressources) qui est déterminante au maintient du nombre des espèces et des équilibres. Il serait intéressant que les équipe locales synchronisent leurs observations (étant convenus que ceux qui réalisent leurs seulles observations par piégeages sont hors course). Un maillage de sauvegarde en pointillé est alors plus efficace qu'un maillage linéaire (surtout pour les arthropodes). |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?
Pourquoi examiner la forêt du Morvan ? Bio-di-ver-si-té Bio quoi ? Vous voulez dire : bio stupidité ? Déjà sacrifiées (les cartes postales l'attestent) pour alimenter Paris en bois de chauffage, les forêts équiennes du Morvan (= les arbres ont tous le même âge) sont à nouveau la cible d'un plan massacre bois. Il faut retrouver (c'est bien le droit des propriétaires) l'argent investis il y a quarante ans. Arrivés (faméliques) à l'optimum de rendement, les baliveaux américains (plantés alignés, les souches promises comme les futures pierres tombales d'un cimetière militaire) participent à l'effort de guerre. Les arbres sont massacrés pour surmonter la crise économique... Il est important et URGENT de porter un regard non mercantile sur la forêt du Morvan pour dire que ce qui est appelé "ressource" peut aussi être cet espace vivant que nous souhaitons mettre à la fête. |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?
Morvan - Inventaire de Biodiversité : bilan 2011. Cycle après cycle, programme après programme, observations faites dans les unités paysagères du Morvan, l'inventaire de biodiversité des espèces patrimoniales donne des renseignements intéressants sur l'évolution dynamique des biotopes. Fin 2011, Météo France donne un bilan provisoire de l'année écoulée pointant la douceur exceptionnelle et la sécheresse marquée dans plusieurs régions. Le printemps aura été exceptionnellement chaud et sec par opposition au mois de juillet surtout frais et pluvieux. A coté de cela des régions sont marquées par de fortes pluies d'automnes entraînant des inondations dans le Sud-Est. Les inventaires du Morvan tendent à démontrer que la biodiversité des espèces remonte vers le nord et en altitude avec des cas singuliers et également des questions. |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?
Morvan, le climat est chaud et se réchauffe... 2011, 2014 et encore 2015, le climat du Morvan se réchauffe. Peut-on donner des preuves, de vraies preuves avec des observations de terrain ? Oui. L'observation in situ des insectes peut être l'outil de la mesure du climat devenu chaud dans le Morvan ? Oui. Donnons un petit secret de zoologiste. L'outil de mesure, l'outil entomologique, est d'une fiabilité imparable. Certains insectes ont des sens extraordinaires et repèrent sans difficulté l'endroit toujours le plus ensoleillé d'un biotope. Appliqué aux transactions immobilières, le procédé, (qui pourrait paraître futile), permet d'éviter l'acquisition de ces propriétés qui restent nimbées sous le brouillard une bonne partie du temps. Pour choisir une résidence, interrogez d'avantage les insectes que les agents immobiliers ! Si vous souhaitez lire un paysage et savoir si l'emplacement est ensoleillé, (correctement exposé) recherchez les masses spongieuses d'ufs de quelque chrysomèles (voir ci-dessous)... Sur les murs, dans l'herbe, sur l'écorce des arbres et même à la surface des fruits, les oothèques et les masses spongieuses de quelques espèces, déposées selon l'ensoleillement -et moins les ressources alimentaires-, sont le thermomètre idéal des lieux. Les pontes de quelques insectes sont le témoignage crédible d'un environnement chaud. L'observation de ces pontes, ici, nombreuses, correspondent à des espèces qui prouvent que le climat du Morvan se réchauffe... Le sujet devrait être édité dans la revue locale selon les propos de Monsieur Yvon Letrange. Mais attendons de voir... |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?
Un cas d'antennes chez les papillons. Le comportement des espèces étudié en extérieur. L'observation des antennes des insectes. A coté de la taxonomie, si les grandes espèces manquent le rendez vous pour faire des inventaires médiatiques, (c'est un conseil) portez votre attention vers les sujets plus petits. De minuscules insectes peuvent vous permettre d'étudier des choses fabuleuses ! Que font ces micropapillons par dizaines dans les hautes herbes ? Installés dans les fleurs ils ne sont pas là pour butiner. Ces papillons se placent étrangement dans hautes herbes et sont apparemment très attentifs... Mais, à quoi ? En étudiant attentivement le comportement, la dynamique des positions, les déplacements, selon l'environnement (en tenant compte des paramètres exogènes), on peut déjà comprendre que la scène est une communication. Les petits papillons se parlent et dialoguent via leurs antennes en percevant les odeurs. Ces observations qui pourraient paraître théoriques sont confirmées par des fossiles de l'ambre. En observant les papillons contemporains et leurs homologues fossiles ont peut étudier la danse antennaire des spécimens et voir que certains sujets roulent leurs antennes au vent correspondant à une barrière physiologique entre les espèces. Ce sujet de science n'a encore jamais été étudié. Une petite expo au parc serait-elle envisageable ? |
L'observation
des antennes, un autre exemple avec l'ichneumon. Les contributions
à l'étude de quelques aspects éco-éthologiques
chez des insectes intéressent évidemment les biologistes
mais également les photographes de terrain. Un ichneumon (c dessus)
qui courbe des antennes inspecte, sonde l'odeur du bois. L'insecte analyse
les odeurs, et, ce détail permet d'anticiper la suite des évènements
en préparant l'appareil photographique ! L'insecte sonde
le bois à la recherche de larves pour
y pondre ses oeufs. C'est pour des détails de ce genre (une
lecture des comportements spécifiquement utiles à l'approche
photographique) que des animations en extérieur
sont programmées.
L'observation des antennes n'est pas neutre et ce point sera évoqué
lors des rencontres thématiques...
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Quoi
de neuf dans le Morvan libre ? |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?
A gorge déployée ! Tout d'abord de belles images d'oiseaux ! Mais, parlons du magnifique animal. Emblème de prestige du parc ou presque, le lézard vert -Lacerta viridis-, ci dessus, (inscrit sur la liste rouge des espèces françaises à surveiller) est un acteur merveilleux pour un naturaliste photographe contemplatif. L'animal n'est pas farouche, non. Loin d'être timide, le lézard vert peut vous surveiller et même vous regarder droit dans les yeux, et, alors : il se mettra de coté ! Prompt au mouvement et territorial, le lézard vert du Morvan qui d'ailleurs défend farouchement son territoire peut résider plusieurs années au même emplacement surtout si un promontoire de pierre, bien ensoleillé, est disponible. Petit souvenir : ne donnant la taille de l'animal laquelle feraient polémique, j'ai montré à plusieurs personnes (environ une dizaine), un lézard vert ENORME!!!!!! qui a vécu de nombreuses années un camping des Pyrénées-orientales. L'animal mesurait bien deux fois la valeur des estimations les plus élevées données dans les guides d'herpétologie ! Marqué dans l'enfance (plusieurs années) par la rencontre renouvelée du monstre vert, lorsque je me suis installé en Bourgogne -pour étudier la faune- j'ai retrouvé l'espèce ! Et j'ai alors évidemment aménagé le terrain pour entretenir une relation de voisinage privilégié avec le maître des lieux... Cette relation m'a valu l'image (jamais publiée dans un quelconque article) du mâle la gueule ouverte ! (Voir ci-dessus). Le bleu de la gorge est un attrait de parade. Mais à rebours des propos agréables de ceux qui écrivent (automne 2011) que l'animal est fréquent dans le Morvan, je souhaite insister sur la disparition des sujets pour cette année. Réalisant depuis 2002 les inventaires de faune de quelques biotopes examinés à la loupe, je dois noter l'anormale absence des lézards (tous les lézards des unités paysagères que j'examine)... Lorsque le magazine local, au papier glacé, publie que les lézards verts sont courants dans le Morvan, je m'inquiète, car mes inventaires de l'année semblent indiquer le contraire. J'espère -une nouvelle fois- me tromper (petite allusion à mes détracteurs) et retrouver rapidement mon charmant voisin pour poursuivre mes voyages photographiques... |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?
Les travaux du Morvan trouvent écho en dehors de la montagne noire. Ce mois-ci, dans le cadre de l'étude de la biodiversité du Morvan, les photothèques et les dossiers publiés avec l'ouvrage Morvan ont conduit des rencontres scientifiques et sont à l'origine d'échanges particuliers entre plusieurs acteurs passionnés de l'environnement. Les images de l'ouvrage Morvan ont trouvé un écho au moins avec les équipes du CRGB qui souhaitent déjà développer des actions de valolorisation de plusieurs biotopes types d'Afique. Alors, quand la passion dépasse le cadre des implications régionales du haut Morvan, c'est toute la Nature qui en profite... Souhaitons que les collaborations régionales soient, un jour, fructueuses. Sinon, bon voyage à vous tous en pays Morvan. |
Une magnifique exposition consacrée à la biodiversité et aux insectes de la Bourgone et du Morvan. |
Monsieur
Dominique CHABARD est l'animateur extraordinaire (mais débordé)
de nombreux sujets particulièrement esthétiques et bien
présentés, mais, les personnes co-impliquées (invitées)
auraient peut-être pu faire l'effort de présenter d'avantage
le vivant. Le musée (surtout pour la section insectes) est souvent
cantonné aux espèces mortes. C'est dommage. Et, justement
monsieur CHABARD avait pour l'occasion fait avancer un carabe dans un
lit de sable pour monter à quoi peuvent correspondre les traces
laissées par un coléoptère. Certains vont rire,
sourire à cette mention qui n'est surtout pas une futilité !
Ce sont ces détails infimes qui permettent d'initier les esprits
déjà plus attentifs à une lecture éthologique
de terrain. Remercions chaleureusement Dominique CHABARD pour cette
manifestation superbe. Qui, malheureusement n'a trouvé aucun
écho esthétique sur les sites Internet des partenaires
assez protectionnistes et cloisonnés. Aussi, j'ai composé
cette présentation
sur un coin de table.
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Une
chose m'interpelle quand même. Pour cette exposition "Les
insectes en Bourgogne aujourd'hui, (juin - décembre 2009, Réalisation:
Muséum d'histoire naturelle d'Autun, Société d'histoire
naturelle d'Autun, Parc naturel régional du Morvan), je m'attendais
à voir un bel inventaire de biodiversité -reléguant
loin mon
étude des espèces patrimoniales-. Qu'elle n'a pas
été ma surprise de voir que des diaporamas sensés
présenter les espèces de Bourgogne étaient des
séries exotiques observées en vacances. Un
détail me direz-vous... Oui, rien de bien grave. Mais les
espèces patrimoniales du Morvan ? "Elles sont là!"
me répond un confrère. Oui, un catalogue de papillons
morts conservés sous cadre, depuis, depuis... Le Morvan VIVANT
existe et il peut être présenté. Il faut juste se
donner la peine. Il peut même réserver des découvertes
vierges de toutes mentions comme celle des
collemboles luminescents. Pour ma petite contribution gracieuse
à l'exposition, (sans compte rendu?, oui, merci pour les
ambres insectifères prêtés et rendus cassés),
j'ai apporté 407 vues d'espèces du Morvan. Mon diaporama
de 35 minutes présentait évidemment des comportements
insolites, comme
cette mouche occupée à sa toilette. Espérons
que des travaux futurs -ceux
de la forêt par exemple- et on dépasse le cadre de
la Bourgogne soient d'avantage animés par des "rapporteur
de contenus" que par ces personnes inspirées à recopier
des travaux antérieurs étrangers.
Lorsque certains s'échinent à donner un nom d'espèce aux potages d'insectes morts tombés aux pièges olfactifs déposés en forêt, d'autres doivent publier (par obligations surtout) des travaux sur les entomofaunes patrimoniales... L'inventaire des espèces patrimoniales du Morvan, (insectes observés vivants en milieu naturel) est l'occasion de réviser les théories consensuelles publiées encore (2010) par ces rédacteurs (peu critiques) qui, ici et là, travaillent d'avantage par appropriations (frauduleuses) de travaux d'auteur que par observations personnelles. Pourquoi publier une fois de plus les mêmes sottises ? Donnons l'exemple des ocelles, ces gros yeux affichés sur la robe des insectes qui auraient pour fonction d'effrayer les prédateurs. Le sujet des ocelles est à lire ici. |