Cette page web réalisée par  l'ABC   n'a que pour objet de prouver la beauté du Morvan en attirant l'attention des partenaires
autour d'une cinquantaine de sujets (qui, donnés gratuitement) peuvent peut-être renforcer l'animation locale et enrichir
sous leur version éditée le fond régional permettant ainsi de trouver des synergies profitable à tous...


Observations In-Natura 1/2
BOURGOGNE - MORVAN - BIODIVERSITE
Les actualités Natures - et le concours de photos

 
Cette page n'est surtout pas un travail d'inventaire exhaustif ou les
bases d'un protocole d'actions utiles à la mise en œuvre d'une
action de préservation de la Biodiversité. Cette page
est un pêle-mêle de références observées
et des réflexions en Pays Morvan.

Le courrier des lecteurs.

La photothèque Insectes Art et Images.

Contact auteur : eric.ambre.jaune@hotmail.fr


      Voici un pêle-mêle d'observations / animations éco-naturalistes (réalisées dans le Morvan) qui montrent des vues rares concernant la VRAIE Biodiversité en Bourgogne... Les sujets présentés ici (nombreux) sous formes d'actualités très résumées, ne sont surtout pas les belles mentions esthétiques mais d'avantage les pensées et découvertes originales et pour certaines vierges de toute mention dans la littérature spécialisée. Ces présentations (forcément incomplètes sur cette page Internet) sont toutes à disposition gracieuse des partenaires qui souhaiteraient des animations pédagogiques qu'elles soient sous forme d'articles et/ou de diaporamas éventuellement retravaillés pour s'adapter à un public multi horizon.




Exit, la petite araigné sauteuse "cryptique", cette fois, ci-dessous, c'est une Salticidae Heliophanus aux couleurs irisées étonnantes
qui s'invite pendant la séance photos. L'araignée se pose sur ma main, s'immobilise et prend la pose au
soleil révélant ses couleurs irisées... Vivre les inventaires de biodiversité in-natura, c'est faire
des rencontres merveilleuses avec le vivant (accessible à tout le monde)...






Toutes les découvertes de cette page Internet sont sous
© Eric Geirnaert. Contact: eric.ambre.jaune@hotmail.fr







 
 
Observations In-Natura
BOURGOGNE - MORVAN - BIODIVERSITE
Les actualités Natures - et le concours de photos



Le regard en lumière !

Le lombric : lumineux animal pour comprendre la biologie des sols !

Vade Retro sylviculteur !

La forêt privée du Morvan, VIVE le Morvan libre !

Comprendre la forêt du Morvan.

Un zoo sanctuaire dans le Morvan ?!

Biodiversité Morvan, encore des rapports abstraits...

Inventorier la faune sauvage du Morvan POUR QUOI FAIRE ?

La Biodiversité sauvée par le maillage vert et bleu !

Les inventaires de Biodiversité : duperies ou utopies ?

L'eugénisme d'inventaire.

Les chats aiment les fourmis du Morvan !

Les phénomènes du nanomonde en pays le Morvan.

Pour le Morvan mieux vaut une décharge qu'un sol décapé.

La crise économique accélère la crise biologique.

Le message vert dans le Morvan.

Morvan - Sylviculture, enfin mon retour sur investissement...

Le trichoptère fait son trépied ?!

Des couleurs variables chez les criquets...

La nature en lumière, les rivalités et guerres optiques.

 
Les jours de pluie,... Il vous reste...

L'étude du vol en couple des syrphes.

Pour ne pas être battue en "Brèche".

L'anaconda du Morvan !

Le Jura aussi beau que le Morvan.

Les espèces sentinelles des biotopes d'eau.

Des couleurs étranges qui deviennent explicites.

Le meilleur pour Le Grand Livre Des Insectes.

Le pêle-mêle Morvan (best-of entomologique).

L'évaluation de l'idiosyncrasie myrmécéenne.

La construction des nids chez les fourmis des bois.

Une évaluation des populations entomologiques.

L'arbre est encore à la "fête" !


Morvan - Inventaire de Biodiversité : bilan 2011


Morvan, le climat est chaud et se réchauffe...


Un cas d'antennes chez les papillons.


Le douglas, un arbre magnifique !


A gorge déployée !


Les travaux du Morvan trouvent écho...


L'exposition au Musée d'Histoire Naturelle d'AUTUN


Toutes les découvertes de cette page Internet sont sous © Eric Geirnaert. Contact: eric.ambre.jaune@hotmail.fr


Avant-propos.


      Un enthousiasme réel et une persistance dans la prospection naturaliste de l'étrange...

      Cette attention si constante à rechercher les anomalies dans un paysage, cet intérêt assidu pour mettre une focale sur les observations étranges (des criquets mutants, des mouches rangées en rangs d'oignons, un arbre bizarre, des espèces allumées, etc.) est un processus mental performant pour découvrir de nouvelles choses permettant parfois de comprendre (décrypter) des pathotypes autrement ignorés dans des biotopes pollués. L'étrange n'est pas morbide... Questionner l'étrange, c'est repousser les frontières des connaissances conventionnelles ("consensuelles")... Lorsque l'on observe l'étrange, les expériences sont souvent rejetées en bloc par les détracteurs. Que faire pour valider une expérience qui dérange le sens commun. Si vous faites une observation étrange (une expérience étonnante ou qui surprend, comme celle des mouches qui ont les yeux allumés) vous devez surtout rapporter tout ce que vous pensez utile qui pourrait invalider votre dossier. Certes il faut expliquer les étapes qui semblent valider votre expérience, mais il faut aussi fouiller les arguments qui pourraient discréditer vos résultats… C'est le prix à payer pour montrer votre contribution au sujet en prouvant la valeur de votre observation. Libre à vos lecteurs ensuite de poursuivre votre travail en donnant des informations dans une direction ou dans une autre.

      Le parc du Morvan a pour logotype magnifique un cheval cabré, plein de fougue, dessiné à partir d'une pièce de monnaie éduenne archéologique. Mais l'emblème de la région est aussi l'escargot (l'escargot de Bourgogne) qui, "indolent" donne d'avantage l'idée allégorique d'une personne qui vit recroquevillée en surveillant les publications des confrères avec des yeux télescopiques... Pour mes travaux en pays Morvan, je me réclame beaucoup plus du cheval que du gastéropode...
 
 
      "In natura" - Pour en finir avec la science théorique.

      L'observation de terrain (et ce qui en résulte le rapport d'observation rapporté dans sa version papier ou électronique) n'est que le résultat d'une application des sens, pour constater un fait ou d'un phénomène. Le rapport d'observation restitue l'acuité des sens de l'observateur et témoigne de sa persévérance. A côté de cela, l'expérience (souvent menée dans l'environnement contrôlé mais contraignant et réducteur du laboratoire) présuppose une idée et une série d'opérations intellectuelles préméditées. L'expérience (donc orientée) va mettre en place le mode d'emploi d'un raisonnement logique pour arriver à une conclusion…Ceci rappelé, ceux qui racontent pouvoir expliquer le monde par leurs seules considérations faites en dans leurs laboratoires (ou leurs bureaux) s'astreignent dans un travail utopique. L'observation originelle de terrain est primordiale, irremplaçable, obligatoire et nécessaire ! Il est effrayant de constater combien les rapports sur un paysage local manquent parfois d'observations de terrain. Cette page rapporte de VRAIES observations (in natura) pour diverger alors de ces rapports rédigés en aveugle (vérifications faites) par des stagiaires qui ne mettent jamais les pieds dehors. Commençons par une observation très "lumineuse"...







Incroyable (et évidemment démontré par la science) des mouches exposées au soleil peuvent générer des lumières par leurs yeux !!!! Si on conçoit que les yeux sont des organes plutôt faits pour recevoir de la lumière on s'explique assez mal la raison qu'ont certains pigments rétiniens d'émettre de vraies lumières. Renforcer les signaux sans doute ? Ce dossier présente cette observation in natura (plutôt) déconcertante.

 
Rencontrer une mouche qui
a les yeux allumés pour
communiquer a de
quoi surprendre !



 Cette observation qui se veut sérieuse, authentique n'est pas l'un de ces dossiers canulars (que nous dénonçons ici avec force).
Les illuminations qui sont ici d'avantage que des réflexions (irisations au soleil) colorent des yeux des mouches !!!!!!!!!
Certains vont dire que c'est juste un "effet" miroir, rien d'autre et que cette observation est une "extrapolation".
Faux, l'autofluorescence est une émission vraie de lumière générée par plusieurs structures biologiques
(mitochondries, lysosomes, pigments, etc) lorsqu'elles ont été exposées au soleil. L'autofluorescence
biologique est donc une sorte de "reconstruction-restitution" retardée de lumière, qui, initiée au
soleil, peut facilement être confondue avec des reflets optique... Un reflet optique de
surface est physiquement corrélé à l'angle d'incidence des lumières par rapport à la
position de l'observateur... Une infime variation de position (et donc d'angle) fait
disparaître immédiatement les reflets. Par contre une autofluorescence
développe une lumière "émanée" qui accompagne les mouvements
des structures (ici ce sont les pigments rétiniens) et peut
s'apprécier quelques instans dans la pénombre
si le sujet se déplace déjà vers
une zone d'ombre...


En condition naturelle (au soleil sous une illumination incidente forte) ou en expérimentations au laboratoire (exposés sous une lumière UV ou excités par des courant électriques), les pigments rétiniens fluorescent. Et cette propriété est évidemment connue depuis longtemps et même utilisée en diagnostique médical, pour étudier les pathologies des yeux chez l'homme. Les pigments rétiniens chez les animaux (vertébrés ou insectes) réagissent aux UV...



L'émission de lumières réelles (par autofluorescence in vivo des pigments rétiniens,
démontrée par la science article1, article2) n'est donc surtout pas un reflet.
ET DONC OUI, c'est une réalité, les yeux des mouches s'allument !



Les pigments des yeux chez les mouches sont auto-fluorescents (in vivo), c'est entendu,
mais pourquoi les insectes iraient-ils gaspiller de l'énergie en fluorescence pour
fonctionner ? A quoi peut servir ce mécanisme et quelles sont les
modifications de rendement du signal ?




      Quoi de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?


      Le regard en lumière !

      La science "obscure" des laboratoires (=humour) rapporte que des expériences génétiques permettent de créer des chimères mutantes (des espèces transgéniques) partiellement (ou complètement) lumineuses. Mais, dans la nature -sans intervention humaine- il semble que des mouches puissent avoir naturellement des protéines fluorescentes dans les yeux. Les yeux des mouches sont alors éclairés et clairement visibles par l'œil humain en plein jour.
Rencontrer une mouche qui a les yeux allumés pour communiquer à de quoi surprendre ! Les photographies présentées ci-dessous (réalisées évidemment sans trucage, en plein jour, donc, en lumière blanche) ne rendent pas l'effet perçu par l'œil humain qui interprète plus intensément la source lumineuse que l'objectif de l'appareil photographique qui fonctionne selon un angle limité. Des mouches qui ont des yeux lumineux ? Même lorsqu'elles sont dans l'ombre ? La scène est digne d'un scénario de science fiction !!! L'insecte déploie une gestuelle en animant ses ailes pigmentées dans un plan orthogonale à l'effet optique des yeux. D'où l'idée d'une possible communication (catoptrique) par réflexion de la lumière du soleil. Les mouches peuvent-elles communiquer entre elles avec leurs yeux allumés ? Ce sujet surprenant (rare) est vierge de toute mention (observation en extérieur) dans la littérature spécialisée. Des petites mouches utilisent la lumière de leurs yeux pour communiquer ?! Dire, ou avancer le principe est une chose, photographier la scène -en extérieur- (sans trucage) en est une autre !


      L'autofluorescence des pigments rétiniens des mouches (donc démarrée au soleil) déclenche l'émission de vraie lumières à l'intérieur des yeux à facette de l'insecte. Cette lumière rémanente (née et installée dans les yeux de l'insecte) sort par les ommatidies et se rajoute aux diffractions éventuelles des surfaces bombées exposées au soleil. TOUT DEVIENT TRES EXPLICITE lorsque la mouche a ses yeux encore allumés alors que l'insecte est dans l'ombre. La lumière rémanente sise aux pigments rétiniens est une autofluorescence in-vivo visible à la lumière du jour... Si les images sont faites dans l'ombre, la mouche a réellement les yeux allumés...





 
En arrière de l'œil à facette, au fond de chaque ommatidie, les cellules photoréceptrices semblent pouvoir s'allumer et créer une
lumière rémanente ! Derrière les yeux adjacents, = les ommatidies, chacun coiffé d'une "facette", ne pourrait-on pas voir la
question d'une auto-fluorescence naturelle ? La lumière solaire reçue viendrait créer une "seconde lumière"
(chimique) ? L'auto-fluorescence (ou sorte d'allumage chimique des yeux) semble pouvoir
être observée in natura, sans intervention technique... Toute la difficulté consiste
maintenant à interpréter le phénomène en l'intégrant dans l'optique
physiologique de l'insecte qui récemment explique
la pseudopupille dans des notions
purement géométriques...





L'auto fluorescence (ou sorte d'allumage chimique des yeux) est ici observé in natura, sans intervention technique...



      Trop beau, totalement bluffant, et, même incroyable... Habituellement les yeux reçoivent la lumière, et, ici ce sont les yeux qui créent la lumière ???? Refusant l'effet optique (trop dérangeant), les spécialistes commentent la mouche en évoquant les pigments (homochromes bruns et ptéridines jaunes à rouge) pour expliquer les couleurs de l'insecte. Mais, l'image montre une émission réelle de lumière. L'autofluorescence est une émission naturelle de lumière générée par plusieurs structures biologiques (mitochondries, lysosomes, pigments, etc) lorsqu'elles ont été exposées au soleil. L'autofluorescence biologique est donc une sorte de "restitution" retardée de lumière, qui, initiée forcément au soleil peut facilement être confondue avec des reflets optique... L'œil à facette produit des lumières (plusieurs couleurs). L'œil de la mouche crée littéralement une illumination peut-être par l'effet de protéines fluorescentes (les pigments) dont la lumière est diffusée via le système optique complexe des yeux à facettes. Les mouches Téphritides (Mouches des fruits) se positionnaient souvent en lisière d'une feuille (à l'ombre en reculant !) pour augmenter l'effet optique des yeux. Sous un éclairage naturel, au soleil, la lumière émise par les yeux de la mouche se projette grosso modo sur une distance comparable à celle de la longueur de son corps avec un angle de 25 -30 degrés. L'effet de la lumière émise en cône ne semble pas correspondre complètement à une pure réverbération. L'effet semble être chimique et également optique. Le cône de lumière est si fort (de face dans l'ombre) qu'il empêche la mise au point automatique de l'appareil photographique sur le front de l'insecte. Un insecte qui recule dans l'ombre conserve un éclairage (dont le contraste est évidemment plus perceptible). Cela semble indiquer une luminescence chimique. La lumière émise est unidirectionnelle. L'angle de projection est fixe, sans doute, imposé par le système optique des structures (yeux à facettes). Mais l'effet intensité la lumière est irrégulier (intermittent dans le temps) même si les conditions extérieures sont invariables. La lumière émise peut se maintenir (au soleil ou à l'ombre), environ 5 secondes, puis, disparaitre (au soleil ou à l'ombre..). Ce phénomène optique (qui n'est pas un artéfact) semble assez commun chez plusieurs espèces d'insectes (mouche - hyménoptères) qui se font alors des guerres optiques à distance. Les ailes animées dans un plan orthogonal complètent les messages expressifs via des lumières réfléchies et/ou polarisées. Sans expliquer totalement la nature physiologique et optique - physique du phénomène pour cette espèce Téphritides, il semble que les insectes exploitent "couramment" ce processus dans leurs comportements et communications (inter et intra spécifiques).







Note : La bioluminescence des lombrics est un phénomène rare mais réel.
Dans le noir total, des lombrics peuvent émettre de vraies lumières.
Mais il y a plus étrange encore : les lombrics peuvent
émettre des lumières par rémanence...
Ce sujet totalement incroyable (raconté ci-dessous)
a été déclaré "impossible" par 13 spécialistes
répartis dans 10 équipes de recherche...
Peuve que l'observation vaut
plus que la théorie...



Oui... et rencontrer un lombric
allumé par rémanence
= autofluorescence
a aussi de quoi
surprendre !



Cette observation qui se veut sérieuse, authentique n'est pas l'un de
ces dossiers canulars (que nous dénonçons ici d'ailleurs avec force).


Pour ceux qui manquent de temps et ne veulent pas lire,... voici la version courte.
L'idée du dossier des lombrics lumineux est d'expliquer que les "couleurs-lumières"
émanées des vers sont beaucoup plus qu'une irisation simple des surfaces. Et, force
est de penser à une autofluorescence qui pourrait être guidée (modifiée et/ou améliorée)
par des micro-organismes présents sur le site... (Mais 10 laboratoires ont réfuté cette idée).
Validant cette hypothèse, la main posée dans la terre montre une fluorescence positive.







 Impossible d'affirmer que les couleurs TRES vives "émanées" des lombrics ne sont que du type iridescence ! CAR elles
se maintiennent quelques instants dans l'ombre (avant de s'évanouir). Et, plus étrange encore, les sujets ramenés
au soleil se rallument mais moins nettement et moins longtemps. C'est comme si le phénomène (qui s'épuise),
répété deux, trois fois, s'estompait,... laissant place alors aux seules iridescences qu'ont tous les vers...




 
Couleurs lumino-"générées" ? Phénomène métamérique déclenché en lumière ambiante, quelques lombrics
selon surtout la nature du sol (humification) se parent de motifs miroitants étonnants, déjà estompés...
Le corps de l'animal lance des flashs... L'observation, est assez,... dé-con-cer-tan-te !
Il faut évidemment différencier la bioluminescence vraie qui produit des lumières réelles
dans les environnements éteints de quelques autres processus optiques et
physiques qui créent des lueurs iridescentes, des reflets, etc...
Entre les deux, il y a l'autofluorescence qui est une émission
vraie et naturelle de lumière générée par des structures
biologiques (mitochondries, lysosomes, pigments,
etc) qui ont été exposées au soleil...

 




Quelques détracteurs scientifiques veulent AFFIRMER l'effet unique de l'iridescence pour certifier
les couleurs du lombric. Oui, mais non !!! Il y a beaucoup plus que cela puisque des couleurs
semblent pouvoir être maintenues dans l'ombre et plus étonnant, le lombric émet de
réelles petites lumières. LES COULEURS NE SONT PAS DE SIMPLES
IRIDESCENCES, elles varient en fonction du sol. D'où l'utilité de bien
observer les choses pour essayer une explication.

 



 Travaux Eric Geirnaert déjà publiés chez Futura-Sciences (1 2 3, etc...).
Réponse à Monsieur Jean Luc Goudet, journaliste scientifique
incrédule, (même "sceptique"), du journal FUTURA-Sciences :

"CES DECOUVERTES (MES DECOUVERTES © Eric GEIRNAERT) ne sont évidemment pas
des canulars scientifiques ! Ces observations réelles de terrain (MES OBSERVATIONS) ne
sont pas des farces imbéciles ou ridicules ! Internet diffuse assez de bêtises pour ne pas
en rajouter ! Ces observations rares sont des références réelles, ce ne sont pas
des canulars ! Ces observations rigoureuses ont été réalisées dans la Parc
régional du Morvan. Il me semblait important de préciser ce point
f-o-n-d-a-m-e-n-t-a-l pour poursuivre l'exploitation éventuelle
de ce nouveau sujet !"
- L'auteur, Eric Geirnaert.

 

Ecrire en rouge ses avis (même en grands caractères) ne constitue
évidemment pas une démontration qui valide la découverte...
A coté du commentaire, il faut une preuve.


      Quoi de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?


      Le lombric : lumineux animal pour comprendre la biologie des sols !

      Le temps m'a donné pour certitude qu'il n'est pas forcément facile de présenter quelques découvertes originales (pourtant accessibles à chacun) aux spécialistes d'une discipline. Par exemple, la couleur verte émise par les yeux d'une mouche des fruits -ci dessus- (qui rend septique plusieurs spécialistes) n'est pas un canular !!! La lumière crée par l'insecte pourrait s'interpréter par une trans-illumination au cas où la capsule céphalique serait quelque peu translucide à l'arrière... Hypothèse : quelques protéines fluorescentes émettraient une lumière verte, mais cela laisserait supposer que l'insecte soit sous une lumière bleue ou sous les UV naturels du soleil. Or, l'insecte émet sa lumière lorsqu'il est partiellement à l'ombre sous le couvert végétal. (Etrange... OUI mais Canular : NON !)

      Négligeant totalement la biologie des forêts, les sylviculteurs dans le Morvan saccagent le sol en ignorant beaucoup de la réalité du Vivant. Tient, poursuivons avec des vers de Terre. Tout le monde connait les lombrics, mais combien sont ceux qui savent que ces petits animaux peuvent s'allumer comme des guirlandes de Noël ? Pour aller au plus facile, les chercheurs réalisent des pièges (déposés en forêt) pour capturer les espèces alors examinées (souvent mortes) au laboratoire. En travaillant ainsi, ne risque-t-on pas d'ignorer les observations concernant la bioluminescence ? Le Morvan n'échappe pas à la règle et, ici, personne n'a jamais photographié in situ de collemboles allumés (ce n'est qu'un exemple). Déjà, le chercheur écrit dans son PDF (sans images !) que c'est l'éclairage urbain -trop répandu- qui empêche l'observation de la bioluminescence en milieu naturel ! Est-ce de l'humour ?! L'observation astronomique est, certes, gênée par l'éclairage urbain, mais reprendre cet argument pour masquer le massacre du piégeage est intenable ! D'ailleurs n'est-ce pas Jean Henri Fabre (l'observateur incomparable, l'inventeur de l'entomo-éthologie) qui le premier a exploré la biochimie des lombrics luminescents ? J.H. Fabre avait comprit l'utilité de l'approche vivante. Dans ses travaux (Recherche de la phosphorescence de l'agaric de l'olivier) il rapporte que le principe moteur de la lumière des lombrics est contenu dans des liquides collants qui doivent respirer pour donner l'éclairage. Dans une correspondance adressée à Léon Dufour, 1857, J.H. Fabre établi que la luminescence s'affiche selon un processus d'oxydation. Tenant J.H. Fabre pour un maître de l'observation (in situ), voici mon observation photographique des lombrics bioluminescents qui éclairent le pays Morvan ! Je garde quelques spécimens à destination de ceux qui voudraient étudier le fait, à la condition impérative qu'ils ne soient pas sacrifiés à l'étude !











Avis aux auteurs et spécialistes: Autofluorescence in vivo - in natura is uncommon!


Les couleurs photographiées sur les lombrics "allumés" sont évidemment plus que de simples irisations optiques. D'ailleurs
le potentiel "couleur" -qui n'existe que sur un site- semble aussi être corrélé aux individus. Tous les lombrics n'ont pas
la capacité intrinsèque de développer les unitées colorées. D'autre part, il est assez logique que les processus
photophysiques et photochimiques impliqués puissent évidemment se chevaucher. (Couleurs iridescentes
installées sur des photo-luminescences (fluorescence / phosphorescence) nées d'absorptions
de lumières selon le fonctionnement de bactéries et / ou de protéines fluorescentes.
Rapporter une observation, ici lombricienne, ne signifie pas expliquer
l'aspect physique et chimique de tous les processus exprimés !


Le processus d'irido-bio-chimi-colorisation des lombrics
ne fonctionne que sur quelques site selon la qualité
du sol, (humification) sur plusieurs espèces.




Le dossier des lombrics "irido-allumés" étudiés jusqu'à la publication
et une observation in natura avec la preuve d'une vidéo .wmv 9 Mo

Cette vidéo, courte, prise en milieu extérieur démontre que les lombrics irido-colorés sont une
réalité (le sujet n'est pas un canular). Preuve est faite, le lombric "distribue" ses couleurs "photo-générées" via
plusieurs effets qui, synchrones, produisent des nuances dans l'ombre invalidant l'irisation simple qui fonctionne au soleil.


      La science spectacle et ses animateurs (qui opèrent en laboratoires "confinés") nous déroule l'idée assez unanime que le beau, le merveilleux ne peut être révélé que par l'outil de plus en plus sophistiqué. La bioluminescence qui opère dans les abysses n'est, par exemple, révélée que par l'utilisation d'outils super high-tech. Ce raisonnement récurrent est assez faux car le beau est distribué de la même façon (par la nature) sans aucune idée préconçue d'une apologie de la technologie. Le merveilleux est partout, même à nos pieds, sous quelques centimètres de terre dans le sol. Quelques techniciens du Centre xxx sont assez déconcertés que l'on puisse observer des mentions intéressantes sans matériel en pleine nature. Les lombrics luminescents ne sont pas une découverte "abyssale", non, mais une observation accessible à chacun sans aucun matériel !

Les prétendues "irisations optiques" superficielles nées du mucus qui nimbe (complètement) le
corps des lombrics sont plus vraisemblablement une "irido-bio-luminescence", laquelle, est
surtout métamérique puisque exprimée de façon symétrique en marques paires selon
les anneaux du lombric. Comment un mucus homogène produirait des marques
métamériques surtout nettes (ci-dessous : vignettes D et E) d'ailleurs
intermittentes surtout dans une zone d'ombre sans soleil ?
De plus, si les couleurs étaient simplement des lueurs
iridescentes sur les structures anatomiques du ver,
elles seraient reproductibles, assez invariables
et finalement assez fréquentes...
Il doit y avoir autre chose.


 

 


      Le lombric irido-luminé, "VERS",... le début d'une explication... déjà plus lumineuse ?...

      L'irido"bio-chimi"-luminescence est un processus complexe, qui, examiné même par un naturaliste passionné(!) dépasse rapidement le cadre de la petite explication simple de chimie organique ! L'humification biologique est un processus dynamique favorable au développement de la luminescence chimique associé aux espèces vivantes. Chaque changement physique ou chimique (des corps en décomposition) y est à la fois la cause et la conséquence d'une évolution de la population microbienne. Pour simplifier à l'extrême, la réaction chimique à l'origine de la lumière est une oxydation d'un complexe formé de deux entités (que sont la luciférine et la luciférase). Les réactions de bioluminescences peuvent être démarrées par des bactéries qui ont alors besoin de quatre composés : 1) la luciférase bactérienne; 2) la flavine mononucléotide réduite ou FMNH2 qui sert de luciférine; 3) un aldéhyde à longues chaînes carbonées servant de cofacteur; 4) l'oxygène moléculaire. Les substrats (2 et 3) sont oxydés. La réaction d'oxydation fournit l'énergie chimique nécessaire à un complexe pour qu'il puisse émettre des photons. Aussi étrange que cela puisse être, lorsque certaines espèces transfèrent l'énergie des photons vers des protéines fluorescentes pour trouver le bénéfice d'une expression performante (=communication animale), d'autres (comme cela semble être le cas du lombric) n'exploitent pas la propriété d'éclairage pour attirer les proies, se défendre ou communiquer... La "bio-chimi"-luminescence du vers de terre semble être un processus purement chimique sans utilité finale. La luminescence n'est pas exploitée. Plusieurs faunes telluriques associées au même substrat peuvent présenter des luminescence synchrones, sans forcément que ce processus d'éclairage soit profitable aux espèces. Des collemboles, par exemple, peuvent accompagner l'éclairage des lombrics au seul principe qu'ils partagent le même site. Les principes sont-ils seulement liés ? Non, cela n'est vraiment pas certain. Alors simple coïncidence ? C'est comme si la nature s'amusait... Plusieurs intrants chimiques présents dans le sol peuvent agir en renforçant la luminescence qui varie aussi selon le développement des processus d'humification. Les espèces "bien allumées" lundi matin peuvent être ternes le mardi et être éteintes le vendredi...(sans humour). Le phénomène le plus spectaculaire aura été l'allumage complet du vers pendant sa reptation au moment précis ou le corps était le plus comprimé (image de fond sur l'infographie présentée).





Observation faite, le lombric rapporté, ici, en images et en vidéo, n'est pas un canular !
La luminescence est si forte que le clitellum (le gros anneau coloré) situé dans le premier tiers du corps est, sur une
image, traversé par les couleurs. Alors, donnons une réponse aux sceptiques : Après des recherches
bibliographiques poussées, j'ai une référence qui me démontre que mon observation n'est pas
totalement hallucinée. Je crois avoir identifié l'animal, qui devrait être xxx. D'ailleurs
Monsieur xxx a réalisé une photographie d'inventaire d'un spécimen comparable
(certes, à peine allumé, car séparé de la terre pour examen...), mais les
couleurs sont encore présentes sur l'animal, et, les nuances
ne sont pas celles que l'on pourrait confondre avec
des reflets! L'observation de bioluminescence
leur aura alors passé entre les doigts !!!


Pour en revenir à cette étude, l'inventaire a été mené par xxx et xxx, en association avec xxx.
Bien évidemment les mentions qui manquent et ont été remplacées pas xxx pourront être données par
e-mail aux personnes qui souhaitent travailler sur le sujet qui, démonstration faite, n'est pas un canular !


La réponse ultime et savoureuse que l'on peut donner aux détracteurs est celle d'observations synchrones faites
par plusieurs naturalistes qui, de nuit, en exploration dans le département voisin du Jura, aux mêmes dates, (fin
mars, début avril) ont réalisé les mêmes observations sur les mêmes espèces !!! Plusieurs observations
menées séparément permettent de démontrer que cette bioluminescence n'est pas un canular !



Les jolis lombrics bactério-luminescents du Morvan - Epilogue.



 

Ce sujet des lombrics allumés par des bactéries ne doit pas être assimilée à un travail d'expertise
où, par protocole en laboratoire, les paramètres sont modifiés,... pour évaluer et expliquer les
phénomènes. Présenté de cette façon, avec enthousiasme (pourquoi la science serait-elle
triste ?), l'observation en milieu extérieur -aucun paramètre n'a été modifié- n'a que pour
idée de dévoiler un phénomène suffisamment étonnant pour infirmer le canular déjà
invoqué avec d'autres sujets comme celui des criquets roses. Au cas par cas,
selon les lombrics, les observations renouvelées sur site, démontrent que
plusieurs manifestations (chimiques et physiques) se combinent pour
donner des couleurs métamérisées parfois diffuses et fondues
mais aussi quelquefois localisées en motifs intermittents.
Le potentiel "couleur" qui semble corrélé à certains
sujets, rend l'observation suffisamment
originale pour sonder la population
lombricienne du Morvan !




Toutes les espèces lumineuses (les espèces marines abyssales) qui sont
remontées des fonds à la surface pour examen, s'étiolent, "changent" et
meurent. Le petit vers du Morvan se réclame de cette fragilité. Et, sorti
de sa terre, mis dans l'alcool -pour sa "conservation"-, il décède,
"terne", sans couleurs et passe alors assez inaperçu...

Extrait de son biotope, extirpé de sa terre, ramené au laboratoire (qui paye
le transport), examiné sur la table de science, le petit lombric du
Morvan se mute en un petit vers "terne" comme ses
confrères... Et pourtant ! ...

PREUVE EST DONNEE QUE L'OBSERVATION
DE TERRAIN EST IMPORTANTE !

Si vous cherchez des bibliographies, sur le sujet des lombrics, vous
verrez, les plus grands spécialistes français nous écrivent des
articles intitulés : "Les vers de terre sortent de l'ombre !"
Et, aujourd'hui, ils sont même en lumière !!! (= humour).






      Quoi de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?


      Vade Retro sylviculteur !

      Les sylviculteurs qui connaissent leur métier ne font pas les choses à moitié... Le GR "touristique" de Bibracte, ci-dessous, et le Chemin des Pélerins ne sont qu'un champ de bataille... De grandes saignées vierges non stabilisées pénètrent au cœur des massifs boisés. Ces plaies béantes profondes d'un mètre sont celles des grues à chenilles. Pour vider la forêt de ses arbres, les plaies sanguinolentes sont déjà stabilisées pour permettre aux camions-grumiers de venir chercher la "ressource" jusqu'aux aires de stockage des forestiers... Si ces voies "soignées" (jamais cicatrisées) sont larges, souvent rectilignes selon des pentes constantes, les plaies d'ouverture suivent elles la direction rentable (la plus courte) en ignorant la topographie. Les blessures coupent les lignes de niveau et dessinent le nouveau maillage d'un réseau qui assèchera (comme le précédant) le versant boisé par une déviation des eaux ruisselantes... Les saignées des grues à chenilles fonctionnent comme des drains et ressemblent aux scarifications faites aux résineux pour le gemmage. Le biotope drainé accentue le stress des arbres qui supporteront mal les chaleurs d'été. Les arbres ne sont pas les seuls sacrifiés... En effet, l'effet micro climatique des ouvertures végétales guide les batraciens (tritons) à se réunir dans ces cuvettes d'eau, véritables pièges, car les espèces seront forcément écrasées puisque l'endroit est ensuite le terrain de loisir des quads venus finir le massacre des sylviculteurs...





Les pistes de débardage qui utilisent le gr touristique du Morvan ne sont peut-être pas le
meilleur moyen de fédérer le public derrière la sylviculture qui se fait mauvaise presse.



      Vade Retro sylviculteur ! (suite).

      La sylviculture prépare les nouveaux biotopes du Morvan. Le discours taylorisé de nos acteurs locaux partisans d'une forêt rémunératrice prépare le paysage rentabilisé de demain. L'avenir de la forêt morvandelle (toujours privée à 85%) est en discussion. On parle de mélange des essences, de récolte pied par pied. C'est la théorie. De nouvelles certifications sont signées. Elles valident, confortent et renforcent la démarche des partisans volontaires pour aménager une sylviculture à la fois rentable et proche de la nature... Oui, proche de la nature. Puisqu'il y a "proximité", pourra-t-on voir enfin une scierie moderne dans le Morvan et, son corolaire, un zoo où seraient conservées les espèces patrimoniales ? La petite écrevisse à "pieds rouges" doit désormais partager les ornières des engins forestiers où périssent régulièrement écrasés les tritons... Les zones refuges humides en amont des cours d'eau sont déjà modifiées en ornières de sciure résineuse et de sang des espèces sacrifiées. Le nouveau biotope du Morvan se visite en images et en larmes...






      Vade Retro sylviculteur ! (suite).

      Ceci est une forêt. L'horreur est dans le bois... Massacre à la tronçonneuse n'est pas qu'un film... Sur le territoire du Morvan, des compagnies bancaires ou d'assurance très connues (nous ne citerons pas les noms) paient des gens pour repérer les ventes de forêts, ou pour les susciter. Ainsi sont apparues des propriétés de centaines d'hectares d'un tenant, sur lesquelles passent d'infernales machines à déraciner les arbres tout en les découpant. Là où tout un chacun voit l'abominable saccage d'un paysage les professionnels de la forêt continuent de considérer la coupe rase comme un mode normal de gestion d'une forêt. La loi l'autorise… Et si l'aspect de nos espaces boisés nous renvoyait finalement une image assez fidèle de cette entende (complaisante) où les autorités caressent dans le sens du poil quelques propriétaires influents... Ne devrait-on pas contraindre ceux qui pratiquent la coupe à blanc à changer les pratiques culturales ?







      Vade Retro sylviculteur ! (suite).

      Souvenons-nous que les petits barons du pouvoir ont vendu (hier) le Morvan pour un plat de lentilles. Le Morvan d'aujourd'hui est donc essentiellement privé... Et, de fait, le paysage est livré aux intérêts privés et spéculatifs de la grosse société xxx qui nettoie et exploite SA forêt comme bon lui semble avec son label xxx. Que valent les discours et les réunions de quelques écologues (compétents et motivés) pour expliquer la biodiversité face à la "stratégie régionale" d'un massacre conjointement signé par l'Etat et le Conseil Régional ?













Un espoir dans le Morvan avec le collectif :"Autun Morvan Ecologie".
 



      Vade Retro sylviculteur ! (suite).

      Le constat est assez implacable : le raccourcissement à l'extrême des rotations de coupes, la sélection d'essences à croissance rapide, l'exploitation intégrale des parcelles par la coupe rase, le déficit des houppiers qui accentuent le rayonnement solaire sur le sol mis à nu, le choix des plantations équiennes d'arbres alignés, le poids des engins de plus en plus lourds qui compactent le sol et décime la micro faune, les ornières en terrain pentu qui drainent l'eau, l'acidité des arbres toujours les mêmes cultivés sans alternance, ont des effets pervers à court et à long terme. Peut importe l'arbre ainsi cultivé ! LA METHODE EST UN MASSACRE !
L'urgence serait peut-être de faire une loi qui interdit la coupe rase pour les parcelles de plus de deux m2 (deux mètres carré), ainsi les oiseaux reviendraient dans nos forêts. La gestion de la forêt devrait être guidée par la santé de l'arbre (son âge, sa croissance) et moins celle des marchés financiers.






Vu dans la forêt, tout le long du chemin de
g
rande randonnée GR : "Vive le Morvan libre" ?!






      Quoi de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?


      La forêt privée du Morvan, VIVE le Morvan libre !

      Fruit d'héritages successifs, la propriété forestière privée (85% du territoire) est extrêmement morcelée en Pays Morvan. Si ces propriétaires sont les seuls acteurs fondamentaux de la dégradation opérationnelle et technique et si la faible prise en compte de la population morvandelle (vieillissante) s'oriente vers une résignation (un abandon), des organismes -toujours plus nombreux- cherchent une audience pour orienter une nouvelle gestion durable. Dans une cohérence qui reste à inventer, les instances (ABCF, CFT, CIPREF, CPER, CRPF, DDAF, DERF, DFCI, DIREN, DNP, DRAF, FNCOFOR, FNSPFS, IFNLOF, AAPAR, MEDD, ONF, PEFC, PNRM, PNR, PSG, UFOB, USROFPB, etc.) expliquent que chacun doit abandonner les plantations en ligne régulières et mono-spécifique renouvelées par la coupe rase.

      Les objectifs financiers privés sont incompatibles avec l'idéologie utopique d'une préservation durable d'un bien commun. La forêt du Morvan (que certains disent territoire!) n'est pas un bien commun. La forêt du Morvan est surtout privée. La forêt privée du Morvan est une richesse sur pied, un capital. Un capital donc privé. Le propriétaire assume seul les charges de la forêt et il est alors en droit de s'approprier le fuit de son travail. Et, pourquoi irait-il partager son bien avec l'ensemble de la population ? Pour le reste des animateurs gestionnaires, une belle forêt (pour les forestiers) est une ressource bien gérée, fruit d'une histoire humaine. D'ailleurs, de façon historique, les plans d'eau du Morvan sont tous artificiels pour transporter le bois. Le Morvan n'est alors pas naturel (et n'a donc rien de nature). D'un coté les 85% de privés gèrent leur capital sur pied. De l'autre, les gestionnaires transforment le reliquat de Morvan disponible en un territoire colonial (économique) où, hier le bois d'œuvre et de chauffage pour Paris, aujourd'hui, le sapin de noël et le douglas sont sortis du paysage pour valoriser une filière qui ne laisse que les contraintes sur sites sans partager les profits (le revenu foncier et le revenu d'exploitation ). La filière bois locale ne se développe d'ailleurs pas et la transformation - valorisation des richesses ne reste pas au pays. Cette razzia est déjà complétée par l'appropriation sauvage renouvelée chaque année des sous-produits forestiers. Les étrangers récoltent les champignons, ramassent et volent le bois de chauffage coupé, cueillent le muguet, le houx et récupèrent les branches de sapins pour commercer en ville...

      Cette problématique, cette vision exclusivement, strictement mercantile de la forêt rentable est un sujet socioculturel. La recherche de visions innovantes est impossible car les protagonistes (groupe de travail) sont critiqués en amont de leurs débats. Le sujet forestier est fermé même opaque. Les éco naturalistes -assimilés à ces personnes étrangères, souriantes, de grandes statures venues du plat pays pour acheter leur coin de paradis- affirment qu'une belle forêt est celle qui offre une biodiversité originelle. Mais leurs idées sont-elle vraiment Morvan lorsque l'on voit la façade rose des maisons et les volets bleus avec ce cortège floristique de fleurs aux bacons ? Le débat localisé aux concertations entre acteurs institutionnels et animateurs décideurs inspire quelques évolutions idéologiques pour l'instant totalement ignorées de la population morvandelle. Et certains rêvent déjà de revenir au Morvan d'antan où le débat "démocratisé" se faisait avec le chef de famille et moins le président aux réunions où on raconte les mêmes choses depuis quinze ans.










      Quoi de neuf dans les travaux d'inventaire du Morvan ?


      Comprendre la forêt du Morvan.

      Pour comprendre l'évolution de la dégradation de la forêt du Morvan, ne faudrait-il pas laisser tomber un peu les chiffres, les statistiques et les lois économiques ? A côté du nombre expliqué avec des graphes, ne pourrions-nous pas avoir une vision plus transparente et plus directe ? Ne faudrait-il mener une observation qui s'intéresse d'avantage aux mentalités ? En regardant le paysage, (ci-dessus) pourquoi ces fumées sont si fréquentes ?... Quelles sont les motivations profondes et réelles des personnes qui saccagent la (leur) forêt ? Mes dix années de prospection sur le terrain à suivre la sénescence des espèces patrimoniales déréglées par les cultures mortifères polluantes (et le reste que l'on ne peut pas dire) me fait croire que le cœur du sujet réside plus dans la mentalité et la pensée des personnes que dans l'équilibre des structures conjoncturelles. Le nombre élevé de propriétaires qui se partagent les forêts du Morvan devrait -théoriquement- maintenir à un bon niveau la santé des forêts du territoire. En simplifiant beaucoup, 20.000 propriétaires se partagent les forêts du Morvan et 500, qui possèdent plus de 25ha, se partagent la moitié de la "ressource". Le partage est assez en contradiction avec l'importance des méfaits que l'on veut expliquer par les seules variables économiques... D'un côté, les mentalités que l'on ignore, et, de l'autre les insectes responsables de tous les maux. Les insectes (les coléoptères surtout) sont un outil intéressant d'exploration de la forêt, car ils sont (on parle ici des insectes) résolument en dehors du concept économique. Les insectes sont des acteurs intimes des forêts. Les coléoptères sylvicoles sont un indicateur fiable de naturalité des paysages. Certains peuples qui vivent en forêt (amazonienne) ont une lecture fine des biotopes qui n'est pas conditionnée par une pensée technique et/ou économique. Les meneurs-chasseurs lisent la forêt par l'intermédiaire des espèces présentes et notamment les insectes. Sans vouloir imaginer une transposition de culture (qui serait totalement imbécile) le principe de lire la forêt par un indicateur intime démontre une volonté, une détermination à comprendre les choses. Dans le Morvan cette volonté de comprendre la forêt existe-telle ? Si oui, où ? Quelle est la motivation réelle des acteurs propriétaires ?
Comprendre n'est pas Morvan, par contre, rentabiliser, posséder, augmenter, détenir EST coutume du MORVAN. Par tradition, car les traditions sont bonnes, cette année les résineux seront encore plantés alignés, et les brumes polluantes nimberont les villages...





Pour comprendre le Morvan, rien de tel que de suivre les fumées
lesquelles racontent beaucoup sur les mentalités et les pratiques.











      Quoi de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?


      Un zoo sanctuaire dans le Morvan ?!

      L'idée de concevoir un zoo sanctuaire dans le Morvan n'est pas irraisonnable. Sans dramatiser, de nombreux groupes disparaissent. Pour n'évoquer que les insectes : les papillons, fourmilions, ascalaphes, lucanes, dytiques, mantes religieuses, libellules, courtilières, nèpes, perce-oreilles et, plus récemment, les bourdons et les abeilles disparaissent du Morvan, de Bourgogne et même de France. Aussi incroyable que cela puisse être, dans les années 75-80 le Morio, était fréquent dans l'agglomération lilloise. Aujourd'hui certains départements sont vidés de toutes les espèces de papillons... Lorsque l'on évoque les espèces en voie de disparition, on pense immédiatement aux "grands animaux" médiatiques. Mais l'essentiel du drame se joue dans le monde des hautes herbes, à nos pieds et dans l'eau douce. Le Morvan vit une véritable extinction de masse... Le Morvan, îlot refuge des espèces devient radeau mouroir des espèces...



Agences matrimoniales pour espèces (lucratives), laboratoires (surtout privés)
de reproduction conservatoire, les zoos (sanctuaires) donnent un message
d'espoir au public en affirmant œuvrer au "maintient" de la biodiversité...
Loin de cette pensée, la doctrine économique prescrit de maximiser
les profits (quitte à ignorer les espèces sensibles et non rentables).



Alors, halte aux rapports lobbyistes des "écocrates" qui sont la voix du mensonge
programmé... La disparition des espèces et la perte de biodiversité
est une réalité que les vrais naturalistes de terrain... -sans
audience-
peuvent certifier. L'abeille chargée de pollen
va t-elle devenir l'allégorie du syndrome
d'effondrement ubiquiste
du vivant ?



 
Les disparitions d'espèces patrimoniales dans
le Morvan ne sont pas qu'une vue de l'esprit.





En Bourgogne - Morvan, la biodiversité recule mais
soyons "rassurés", le problème est examiné
et des rapports sont même rédigés...






En passant sous le seuil d'une référence seulement observée par an, les espèces
(au moins celles très reconnaissables) démontrent un recul général
de la Biodiversité. Le grand lézard vert, la mante religieuse, la
salamandre, le grand mars changeant, sont de moins
en moins "visibles" dans le paysage du Morvan.









      Quoi de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?


      Biodiversité Morvan , encore des rapports abstraits assez inutiles... devant,... devant...
la disparition des fourmis des bois.

      Dans un contexte où le chasseur regarde le paysage avec l'œil de son fusil, ... dans cette ambiance où l'indigène surveille ses sapins de l'année que le voisin jalouse au travers du rideau de la fenêtre, ... dans cet environnement quitté des anglais défaits par le GR impraticable saigné d'ornières que les grues creusent chaque jours d'avantage pour poursuivre le massacre des coupes à blanc... dans cette ambiance où, Marcel, hurle en cherchant les veaux encore sortis des clôtures par les chiens vagabonds... dans ce contexte de crise où chacun regarde ses intérêts, on se demande si les réunions menées à l'international ont un effet réel.

      Assigner des étiquettes aux unités paysagères du Morvan dans une stratégie appliquée au stylo sur une carte d'état-major a t-il un effet pour freiner la régression ubiquiste des espèces ? Les 22.000 propriétaires (vieillissant) qui se partagent le territoire ont-ils notion qu'en hauts lieux on leur invente des solutions pour maintenir et préserver (sauver) la ressource ?
De façon anarchique, une dizaine de réseaux (sans effet) applique des théories conceptuelles aux biotopes. Prenant des photographies d'oiseaux, posté derrière la haie (massacrée par le cantonnier), j'ai expliqué à Marcel l'objet de mes attentions.
"Ah oui, les machins à plumes ? Le dernier que j'ai vu c'est le canard blanc qu'on gardait pour noël, mais, j'l'ai écrasé avec le tracteur."
Sans humour, les causeries, ici, sont rudes... Et, la revue locale d'expliquer (sans humour également) comment désherber les sapins de noël avec le mouton "spécial" anglais (le Shropshire), qui, s'il ne convient pas, pourra égayer les repas, (citation : Monsieur V.H. aimerait garder un mâle pour faire un méchoui...) Sans même s'en rendre compte, les acteurs locaux ne regardent les choses que sous le seul angle de la RENTABILITE ! Dans leurs discours les espèces ne sont qu'une ressource, l'animal est un chèque sur patte, un investissement...

      Sans parler de résignation -laquelle supposerait que des animateurs s'impliquent localement-, force est d'admettre qu'il existe un décalage réel entre les rédactions théoriques des lobbyistes et le pragmatisme de terrain. En ordre dispersé (par la seule force des luttes intestines d'une coexistence impossible) les interférences des discours (qui se croisent) montrent la cacophonie de publics cupides (qui s'ignorent sans jamais progresser). Les séminaires à thème par public, les rapports rendus (ici encore au format PDF) par quelques observateurs sérieux sur la perte de biodiversité, sont inutiles. Pas de résignation mais la situation est alarmante...

      Pour raconter des faits, il faut être sur le terrain. Et, j'ai composé sur cd-rom (dans la photothèque INSECTES-ART et IMAGES) un dossier d'étude très complet relatif à la disparition des tertres des fourmis des bois, fruit de dix ans d'observation. (Image ci-dessous).
Auxiliaires précieux qui maintiennent les équilibres des entomofaunes envahissantes, les fourmis des bois disparaissent du paysage. Les fourmis des bois régressent essentiellement des paysages par la mentalité des sylviculteurs qui pratiquent le décapage intégral des sols (pour le douglas) et les producteurs de sapins de noël (pour l'épicéa et le Nordmann). Les tertres ci-dessous en image sont le témoignage de plusieurs populations sacrifiées pour le lobbying de l'or vert du Morvan. Il y a de quoi être en colère ou du moins être agacé par des langages assez ronflants (*) des technocrates, lorsque 20.000 fourmis claquent des mandibules pour signifier leurs désaccords. C'est comme cela, je porte d'avantage mon attention de naturaliste aux choses qui viennent du sol qu'aux rapports théoriques souvent rédigés en aveugle (= sans les observations de terrain). Les belles choses intéressantes du VRAI et beau Morvan sont DANS le Morvan, beaucoup moins dans les rapports WEB, inutiles, des partenaires cupides qui rédigent du "vent" pour se donner bonne conscience...

(*)
= Un titre a retenu mon attention : "privilégier les outils de mise en œuvre permettant de créer et de formaliser de nouvelles dynamiques partenariales entre les différents acteurs ..." j'vais dire à Marcel comment qui-faut-parler pour sauver l'Morvan et ses foumis ! (=humour).




 
Dans le Morvan, la disparition des fourmis des bois est essentiellement le
résultat de la destruction méthodique des biotopes ! Les coupes rases
ruinent le sol sur de grandes surfaces. Et, -notion jamais commentée
dans les travaux consacrées aux fourmis rousses- la noyade
par l'arrivée de l'eau via les ornières des engins forestiers...


      Le recul de la fourmi des bois dans le Morvan.

      Le recul de la fourmi des bois dans le Morvan est réellement ponctué par des épisodes monstrueux et immanquables où les gestionnaires forestiers massacrent les biotopes en une journée. Dans ce grand massacre, deux paramètres interviennent physiquement sur la disparition des fourmis des bois : 1) l'éradication totale sur les parcelles gérées par la coupe rase et 2) le morcellement des unités où disparait le réseau de circulation. Pour celui qui s'intéresse aux fourmis des bois, le sujet intéressant d'observation consiste à suivre les raisons et le mode de fonctionnement des fédérations qui optent pour un dôme principal énorme lorsque les autres privilégient une association de dômes plus petits dans un maillage routier long de plusieurs dizaines de mètres. Le développement des nids et des voies de circulation sont corrélés à la reproduction, à l'accès aux ressources alimentaires et évoluent selon le devenir du paysage. Les emplacements les plus appréciés sont en lisière des parcelles. Les dômes (parfois déplacés) sont construits avec des aiguilles sèches. La hauteur et la forme conique plus ou moins rebondie sont guidées par l'ensoleillement. La forme (régulière ou pas) et la hauteur des nids sont guidées par la thermorégulation que les ouvrières peuvent contrôler en chauffant leur corps (remplis de nourriture liquide) au soleil pour ensuite se déplacer dans le dôme et ainsi opérer une sorte de chauffage central. Plus les ouvrières sont grandes, plus le chauffage central du dôme est performant. Les fourmis s'installent toujours sur les racines d'un arbre sain ad-hoc (bonne température, bonne hygrométrie du sol) et récupèrent les oléorésines végétales pour réguler les entomofaunes hôtes tolérées et combattre les développements microbiens. Le recul ubiquiste de la fourmi des bois (attesté par de nombreuses publications) n'intéresse absolument les gestionnaires forestiers du Morvan. La protection législative des fourmis des bois a ses limites puisqu'elle ne modifie pas la mentalité des exploitants forestiers...


Les 17 foumilières, ci-dessous, ont toutes été
détruites par les coupes rases...






Avec mes camarades anglais (myrmécologues), je me proposais de préparer
une publication locale sur les fourmis des bois... Au regard du
désastre, entre colère et résignation, force est de constater
qu'il va falloir changer de sujet...









      Quoi de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?


      Inventorier la faune sauvage du Morvan POUR QUOI FAIRE ?

       Vu à la télé : Voulant être les dignes héritiers de Buffon, des entomologistes de la grande institution (qui veulent vivre sous les feux de la rampe) inspectent la planète entomologique et remettent au goût du jour les pièges à petites bestioles. Aujourd'hui (à la télévision) c'est massacre général, carnage (de biodiversité) à l'aveuglette... L'utilisation ratée des pièges à insectes (en raison de la pluie) est remplacée par un gazage d'une parcelle boisée pour la sacro science encore menée sans éthique... Le gros nuage toxique !!!! Toutes les bestioles sont mortes !!!! Le fogging (ou thermo nébulisation insecticide) consiste à pulvériser un insecticide sur des arbres pour récolter tous les invertébrés hôtes non-fixés sur des bâches déposées au sol. Après, ce massacre (qui pollution comptée contamine la forêt), les chercheurs expliquent au public, (sans humour) qu'il faut protéger ET RESPECTER la nature fragile et vivante...


      Les inventaires de biodiversité entomologiques du Morvan sont essentiellement des massacres inutiles.

      Aucune standardisation, chacun fait son massacre comme bon lui semble.

      Les inventaires entomologiques peuvent se faire par des méthodes si variées, qu'au final, les relations (temporelles, géographiques ou biotiques) sont assez infructueuses et n'apportent pas vraiment de comparaisons utiles... Le biotope, l'époque, le climat varient d'une étude à l'autre et fluctuent aussi dans le temps (selon les saisons) pour un même site. Les piéges sont si nombreux qu'ils portent le nom des inventeurs. La capture de Berlèse : on place l'humus du sol sous une lampe électrique, les espèces qui fuient la dessiccation tombent dans un entonnoir. Le piège Malaise : on dépose au sol une moustiquaire où le toit -constitué de deux pans dressés inclinés- guide les infortunés acteurs vers un flacon d'alcool à 70°. Le sélecteur de Chauvin est une méthode qui consiste à coiffer la végétation par un cylindre qui aspire et asphyxie les espèces emprisonnés. Outre le piège, ce sont aussi les méthodes qui peuvent varier. On peut inventorier un endroit cible ou tout un passage... Le comptage par transects : on ne compte les espèces, par unité de surface, sur un trajet donné qu'à heure fixe, temps fixe et température fixe.
Bref, les moyens et les méthodes (passives ou actives) peuvent se combiner. Méthodes actives ou passives, les captures des espèces peuvent se faire par : fauchage au filet, battage de la végétation, comptage de tous les sujets sur un bois mort, collecte au piège à phéromones, capture aux pièges colorés (insectes floricoles), repérage visuel sur un m2 sans intervention. De jour, de nuit ou au crépuscule, les chasses varient du tout au tout. Les pièges (collectes passives) ont l'inconvénient de ne restituer un résultat que par unité de temps (=le temps pendant lequel le piège est laissé en place). La donnée n'est pas immédiate et le déplacement d'une population peut corrompre les résultats. Les collectes actives (immédiates) sont corrélées à l'unité d'effort. Mais un enfant de deux ans ne fauche pas de la même façon qu'un rugbyman de niveau national. Pour ne pas se fatiguer l'opérateur peut utiliser un aspirateur (type D-vac) qui récoltera les entomofaunes (dans un grand jeu de massacre)... Le chalutage en vélo ou en voiture consiste à laisser trainer un filet de capture...
Actives ou passives les captures entomologiques sont essentiellement destructives et, si d'aventure les insectes restent vivants aux pièges (lumineux par exemple) ils seront sacrifiés car la taxonomie se fait en disséquant les "tripailles sexuelles" des insectes (= examen des genitalia).
Bref, les dispositifs nocturnes lumineux, tous les pièges olfactifs (alcool, miel, banane) laissés en forêt, le fauchage des diurnes au petit bonheur la chance (selon la bonne conjugaison des variables environnementales) donnent des lots tellement uniques qu'ils ne sont pas récupérables d'une étude à la suivante. Dans le Morvan des auteurs ont déposé des pièges idiots en forêt pour donner des chiffres qui ne peuvent pas être repris dans une "révision" des données, où, vérifications faites, on a fait du grand n'importe quoi.
Au final, seule la "chasse" à vue, sans piégeage, sans intervention, sans manipulation devrait être retenue pour faire les inventaires de Biodiversité. Combien de massacres idiots pour des travaux non moins idiots... Seul le repérage visuel (sans aucune intervention) devrait être appliqué pour lire la Biodiversité.


      Pour publier "Morvan" dans la revue au papier glacé, (j'ai l'article sous le coude) l'auteur manipulateur menteur Monsieur xxx écrit dans la revue locale xxx que certains pièges ne nuisent pas aux espèces !!!! C'est faux !!! Les pièges lumineux concentrent les insectes de façons artificielles lesquels se font attaquer par quelques prédateurs bien contents de participer à la chasse sans effort. D'ailleurs les spécialistes couplent leurs pièges olfactifs et lumineux à des dispositifs d'électrocutions (ou collages) pour éviter la prédation...
Dans la revue locale au papier glacé, Monsieur xxx nous explique que les piégeages assassins sont utiles pour construire les inventaires entomologiques du Morvan. PUIS, dans la même revue, Monsieur xxx (quelque temps plus tard) nous raconte que tuer les insectes pour tenter des inventaires n'est pas la bonne méthode !!! CQFD -ce qu'il fallait démontrer- : les articles publiés dans la revue xxx sont désastreux et Monsieur xxx sait bien s'approprier les critiques rédigées ici (dans cette page accessible gratuitement).


      Vouloir inventorier la faune sauvage -qu'elle soit du Morvan, de la Bourgogne ou d'ailleurs- est un projet ambitieux, car le travail utopique (surtout difficile !) est gigantesque et nécessite des personnes compétentes surtout réparties de façon homogène sur le territoire pendant de longues périodes. En examinant les programmes dispensés dans les universités, on peut parier que les spécialistes de la taxonomie ne sont pas légion ! Le projet (du seul point de vue humain) est irréalisable ! Mais, oublions ce détail...


      Oublions aussi le manque de moyens financiers, et, poursuivons.

      Pour obvier le déficit de personnes capables de pratiquer l'étude de terrain, des administrateurs techniques (qui ne font aucune observation de terrain), ont imaginé l'implication du public via des sites Internet. Chaque personne qui s'estime compétente sur le sujet peut déposer ses E-observations. Ce concept d'éco citoyenneté participative (qui, dit-on, doit sensibiliser le public) est un moyen efficace de collecter des données gratuites permettant ensuite de faire de l'argent en vendant des synthèses au (même) public qui apporte les images. Le système ainsi mis en place (et dupliqué par différents partenaires de façon assez anarchique) a ses dérives : pour faire de belles E-observations, les espèces sont piégées par des naturalistes peu scrupuleux. Et, chaque administrateur de jouer la concurrence au nombre des espèces inventoriées pour affirmer la prédominance des paysages ainsi catalogués. Certains qui se voyaient en bas des classements ont intégré à la hâte les espèces entomologiques des scieries locales (qui importent les bois exotiques avec leurs cortèges d'espèces) pour remonter dans le E-classement des pôles les plus riches en biodiversité. L'inventaire de E-biodiversité tourne à la compétition idiote ! Ne croyez surtout pas que toute cette activité soit désintéressée ! Les taxonomistes impliqués vendent au plus offrant (jusqu'à 10.000€ !!!) un nom d'espèce au public. Pour cette somme, totalement déraisonnable, un particulier peut donner son nom à une nouvelle espèce ! "Soyez généreux, c'est pour la science !" On marche sur la tête !


      Dans ce contexte on comprend bien que l'argent roi prévaut et que l'examen réel du vivant passe au second plan. Derrière cette E-communication de propagande, DE VRAIS naturalistes passionnés existent. Plusieurs personnes (à qui je dois ma passion pour l'éthologie) ont dressé un inventaire approximatif des papillons français en amassant quelques 20.000 diapositives de sujets observés en milieu naturel ! Si le cœur du sujet est l'inventaire de biodiversité, pourquoi ne pas travailler à partir de ces archives de spécialistes !!!! Le travail HALLUCINANT de quelques entomologistes authentiques permettrait de dresser une analyse dynamique à partir de références fiables. Pourquoi préférer les observations hasardeuses d'un public interpellé au petit bonheur la chance ?


      Des partenaires institutionnels (les pires) affirment que la protection de la Biodiversité nécessite en amont un travail d'inventaire ! Or, les subventions manquent pour dresser cet inventaire...
La protection de biodiversité ne nécessite aucun moyen ! Ce serait plutôt l'inverse ! Toutes les interventions humaines ont toujours été néfastes à la biodiversité. La meilleure protection est de ne rien faire ! Et, cela, au moins, ne coûte rien !
Pour maintenir la biodiversité, pas besoin de plans coûteux ! Laissez l'arbre en place ! Sans même connaître vraiment son fonctionnement, on sait qu'il protège et supporte la biodiversité ! L'arbre n'est qu'un exemple.
Pour préservez la biodiversité SURTOUT NE FAITES RIEN ! Laissez faire Dame Nature. Quel est le but ultime des inventaires, lorsque l'urgence est déjà ailleurs ? Pour protéger la nature, oubliez là ! Aimez là, oui. Mais surtout ne lui dressez pas le portrait par un listing d'inventaire, la méthode est une injure au grand spectacle qu'elle nous offre !


      Soyons fous. Imaginons, c'est un rêve, que nous ayons la liste d'inventaires des 87.368 espèces entomologiques patrimoniales du Morvan (imaginons la chose)... Le document déposé, où, (on ne sait pas), va-t-il modifier le comportement assassin de celui qui toute cette semaine encore massacre le paysage? Soyons réalistes, la liste rouge de quelques espèces menacées (protégées ?) en Bourgogne modifie t-elle les comportements de ceux qui massacrent la forêt ? Pour les inventaires de biodiversité, SOYONS PRAGMATIQUES. Des organismes (sérieux) nous donnent des évaluations chiffrées. Bon très bien. Le chiffre estimé d'espèces dans un paysage va-t-il permettre de changer les comportements ?
Les inventaires, les inventaires, vive les inventaires !



      Devrons nous rendre à Dame Nature les millions d'insectes empalés dans nos vitrines ?

       Pour les inventaires difficiles, les braconniers d'hier deviennent aujourd'hui les conseillers de terrains, et, les chasses (désormais appelées "collectes"), tuent formellement les espèces (appelées échantillons !) au prétexte que la science en a besoin ! Imaginons que le recensement de la population humaine implique la mort des sujets, le protocole ne serait-il pas un génocide ? Combien d'espèces d'arthropodes vivent dans les forêts tropicales ? Janvier 2013, l'organisme xxx en charge de répondre à cette question a recueilli dans la forêt xxx, 130 000 échantillons correspondant à 6.144 espèces .../... pour expliquer comme résultat (majeur, c'est le mot utilisé) qu'il existe une corrélation étroite entre la diversité de la végétation et celle des arthropodes. Et de dire (après le massacre monumental) que préserver la biodiversité en se basant sur la connaissance des formations végétales serait une méthode plus directe.
-Les inventaires donnent bonne conscience à ceux qui commercialisent les espèces rentables par le biais de missions religieuses locales. Le sujet a encore été observé avec le projet VAVIV.
-Les inventaires de biodiversité rappellent beaucoup les captures (non négociables) des années 60 à 80 où les zoos devaient servir d'arches salutaires aux espèces en voie d'extinction.
-Le recensement par la collecte d'échantillons rappelle beaucoup l'activité des cabinets naturalistes (devenu par la suite musés nationaux) qui ont pillé sous autorité coloniale tout ce qui était intéressant et rentable. Les conservateurs doivent rendre aujourd'hui les fruits volés à leurs propriétaires. Devrons nous rendre à Dame Nature les millions d'insectes empalés dans nos vitrines ?









      Quoi de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?


      La Biodiversité sauvée par le maillage vert et bleu !

      Pour résoudre le problème du réchauffement climatique, une solution simple consisterait à inventer une législation applicable aux nuages. Les nuages seraient contraints à des activités régulières, qui, contrôlées par règlementation, permettraient d'harmoniser les zones et les périodes d'ensoleillement, de pluie, faisant disparaître les inondations, les glissements de terrain et bien d'autres calamités... Bien évidemment cette conception est complètement imbécile, car les nuages n'en font qu'à leur tête. Il "agissent" selon leurs intentions (physiques) propres et n'ont aucune empathie humaine. Cet exemple montre qu'une théorie qui liste des protocoles d'actions ne résous pas forcément une problématique environnementale si les composants impliqués sont mal caractérisés. L'utopie n'est pas bonne conseillère pour mettre en œuvre des actions de préservation de la Biodiversité. Mais, ignorant ce fait, les "décideurs" inventent régulièrement leurs théories.

      La dernière théorie inventée pour protéger la Biodiversité par ceux qui doivent en hauts lieux dire et écrire que la protection de l'environnement est une chose importante est ce concept nouveau du maillage vert et bleu ! Le vert est la couleur de la végétation; le bleu est celle de l'eau.
"Des espaces verts et des cours d'eau bleus, c'est bien pour la qualité de vie !" Quel beau slogan... Ce que l'ingénieur prévoit dans son paysage taylorisé sera-t-il entendu par les espèces ? Déplacements sans frontière, n'est-il pas l'adage du vivant ? Les épidémies font rages en ignorant le maillage théorique des unités du paysage !!!! Confer les insectes et surtout les papillons décimés par des maladies...

      Le maillage (l'idée centrale du concept) consiste à connecter les habitats cibles pour maintenir une circulation des unités vivantes profitables aux espèces. L'idée est en quelque sorte de préserver un réseau de circulation du vivant entre des pôles autrement séparés. Ce réseau vert et bleu serait un peu le "filet sanguin" vital d'un grand patient au cœur devenu fragile... Le concept (qui est pédagogique) est cependant construit sur une méprise grave du fonctionnement des systèmes ouverts. Affirmer qu'un maillage sauvera la biodiversité est une erreur. Un filet de plus dans l'océan du vivant ne peut qu'étouffer plus d'espèces ! Un réseau ne préserve pas la biodiversité et ne contribue surtout à aucun développement. Ces affirmations sont-elles choquantes ? Non. Un réseau, permet une circulation, rien de plus. Un réseau impose un débit et également un itinéraire. Un réseau (seul) ne va jamais améliorer le potentiel intrinsèque du vivant. Le réseau imposé par l'homme sera-t-il modulable pour permettre le choix intuitif des espèces qui souhaiteraient aller ailleurs ? Non... Pour reprendre l'image du réseau sanguin : si les artères dépêchent un contaminant qui infecte les organes, le réseau ne participera qu'au déclin accéléré du malade, lequel, aurait plutôt intérêt à chercher l'isolement salutaire de ses organes -stratégiques- pour survivre. Mais l'isolement n'est pas heureux. Les zoos ont démontré l'énorme problème des dégénérescences biologiques d'espèces séparées génétiquement. Alors, le maillage ? C'est en sondant la santé des sites les plus écartés des mégalopoles que l'on mesure le tramage réel et la complexité de l'incroyable rayonnement vivant. L'eau véhicule les intrants chimiques à tous les niveaux du paysage. L'air diffuse les particules autour de la terre (pollen, poussières volcaniques ou radioactives). Les unités vivantes (microbes comptés) se déplacent sans contrainte d'un réseau et unifient toutes les espèces dans la même problématique. Le maillage vert ou bleu qui conceptualise un déplacement probable par la mise en place de connections spatiales est une utopie ! Le vivant ne supporte pas la contrainte d'un réseau qui limite et délimite les mouvements possibles et autorisés. Le vivant ubiquiste infiniment modulable fonctionne bien au dessus d'un maillage fixe.
Prenons l'exemple des plastiques. Ouvrage industriel formidable, les plastiques -que l'on découvre être des fixateurs chimiques de polluants- voyagent en micro particules dans le paysage et répandent aux lieux les plus éloignés (l'Ile de Pâques par exemple) une contamination insidieuse. Les plastiques, chargés de produits chimiques dangereux concentrés, disséminent un mal en ignorant SURTOUT les théories humaines. La diffusion ubiquiste ignore le maillage des richesses du paysage. La contagion progresse sans conscience de la propagande qui nous explique à l'occasion qu'un nuage radioactif venu de Tchernobyl s'arrête aux frontières du pays et que les espèces patrimoniales voyageront via le maillage que l'on doit construire en urgence...



Il est assez osé de croire qu'un maillage des espaces va régler le problème du stress
environnemental de fond qui touche toutes les espèces... Le moteur dynamique du
vivant ne suit pas les voies expresses que l'homme souhaite imposer à la nature.
 


 
Au seul critère qu'elles ne pouvaient être que des inventions graphiques, les références d'espèces patrimoniales mutantes aux
couleurs très anormales, ont toutes été chicanées par les chercheurs, bien embêtés d'expliquer ici les malformations
morphologiques qui, sans doute, sont aussi la marque d'un stress environnemental élevé...


Relier les réservoirs de biodiversité par des corridors verts, bleus, jaunes, roses ou noirs,… et, la
souillure (au sens large), en amont, toujours conduite par l'Argent Roi. Bref, rien que des mots
encore des "maux"… Pour régler efficacement un problème, il faut surtout agir en amont.
Pour éviter les polluants dans la nature, il suffit de ne pas les produire !
Les intentions appliquées en aval (surtout pour le vivant)
sont souvent des projets illusoires...








      Quoi de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?


      Les inventaires de Biodiversité : duperies ou utopies ?

      L'approche naturaliste (universitaire) conduit souvent le scientifique bientôt diplômé à partir loin dans les forêts luxuriantes équatoriales à la recherche des espèces rares et médiatiques pour préparer le mémoire de thèse. Les beaux insectes rares (selon cette conception) n'existent que dans ces milieux sensibles éloignés... Une autre approche plus directe de la réalité des choses consiste à dire que le beau ou le curieux n'est pas prémédité et que l'intérêt existe partout et donc à nos pieds dans notre environnement proche et que l'enjeu de a Biodiversité se joue ici et maintenant dans notre paysage...



Pour nous sensibiliser à la Biodiversité, les gourous du grand pillage piègent les
papillons (promis à une mort scientifique) pour nous dire à l'édition des
inventaires que ces insectes devraient être protégés... Hallucinant !





Ceux qui autorisent la mono sylviculture de résineux alternée à la coupe
rase, (ci-dessus) sponsorisent les piégeages de papillons pour
donner le message de propagande qu'ils s'intéressent
à la disparition des espèces... Incroyable !


      Monsieur xxx, Directeur du Service du Patrimoine Naturel au musée xxx (un nouveau service qui n'est inventé cette année que pour communiquer) milite pour les inventaires entomologiques qui doivent contribuer à une meilleure connaissance de notre diversité biologique et à sa conservation. INEPTIE! L'inventaire ne participe pas à améliorer notre connaissance. L'inventaire n'est qu'un constat posé sur la table pour dire la présence ou de l'absence des espèces, ni plus ni moins. Par contre, CE QUI AMELIORE RIGOUREUSEMENT la connaissance c'est la réflexion, la pensée posée sur la réalité des pratiques. La réflexion peut fonctionner en dehors des inventaires donc sans la capture assassine des pièges. Le groupe de travail (sous tutelle de l'Office National des Forêts qui consigne ses "ordres" aux Réserves Naturelles de France, Parcs Naturels Régionaux et autres Conservatoires Régionaux d'Espaces Naturels) est typiquement l'organigramme de la grosse usine à gaz où chacun est chef de quelque chose. La structure ne fonctionne que par chantages aux subventions, intérêts privés (lobbying), rapport de force et d'autorité... D'ailleurs on peut lire en lettre rouge sur le rapport : "La réalisation de ce document a été rendue possible grâce aux contributions financières de xxx." AUTREMENT DIT c'est nous qu'on à payer l'étude ! (Heureusement puisque c'est VOUS qui massacrez les espèces!!!!) Exit le rapport à l'argent, la connaissance peut vivre libre. La réflexion (lorsqu'elle est libre) pose immédiatement la focale sur la destruction des biotopes et la contamination des chaines trophiques. Et, ceci fait on identifie immédiatement et sans difficulté les responsables. Or, ces personnes sont celles les mieux placées dans l'organigramme! L'expertise de biodiversité en forêt sensée chercher un remède à la dégradation des paysages, quelle rigolade! L'expertise exige une parfaite réputation de probité et impose d'être détaché évidemment d'une prise d'intérêt! L'expert, qui doit être fiable, doit aussi et surtout être loin du circuit commercial (pour rendre un avis impartial sans prises d'intérêts). Les gens qui commercialisent les "ressources" de la forêt (ce nouveau nom appliqué aux espèces) vont-ils expliquer qu'ils participent et orchestrent le massacre?! Pour les inventaires de biodiversité RIEN n'est standardisé et le sujet n'est qu'une grande fumisterie. D'ailleurs pour ne parler que des protagonistes, le langage à l'unisson risque d'être une cacophonie puisqu'il y a plus d'organismes qui s'approprient la "ressource" qu'il y a d'arbres dans la forêt: ABCF, CFT, CIPREF, CPER, CRPF, DDAF, DERF, DFCI, DIREN, DNP, DRAF, FNCOFOR, FNSPFS, IFNLOF, AAPAR, MEDD, ONF, PEFC, PNRM, PNR, PSG, UFOB, USROFPB, etc.



Ci-dessus, le piégeage des papillons...
Un massacre de plus pour nous
dire que les lépidofaunes
disparaissent
des forêts...


      Une idée diffusée par les chercheurs consiste à dire que l'inventaire géographique de biodiversité est nécessaire (même indispensable) pour protéger le vivant, CAR, sans connaissance, pas de protection possible ! Les mots utilisés sont : poursuites d'objectifs, priorités et stratégies.
Oui, mais en comptant le lobbying, la cupidité tout azimut, (= le commerce des espèces qui reste un secteur surtout lucratif), l'adage le plus approprié pour PROTEGER la NATURE ne serait-il pas : "Pour vivre heureux, vivons cachés" ?

      Les inventaires de biodiversité sont à la mode... et, chacun,... y va de son rapport... Les énumérations d'inventaires sont évidemment les bases incontournables d'une expertise du vivant. Mais, attention, on peut faire dire beaucoup de choses (et leur contraire) à des tableaux. Les listes, les graphes, les séries peuvent être commentées selon plusieurs directions et, au final, c'est surtout le suivi temporel et spatial de la "bio/dynamique/diversité" qui est FONDAMENTAL. Dresser l'inventaire daté de quelques espèces médiatiques sur un site stratégique (sponsorisé par un partenaire pour guider une communication écologique locale) reviendrait, -comparaison idiote tenue-, à dresser l'inventaire des caractères 'e' des lignes impaires dans le second paragraphe des pages paires de l'édition de luxe d-un livre pris au hasard. Dresser la fréquence du caractère 'e' dans un ouvrage est assez éloignée de l'analyse globale de l'histoire et ce renseignement tenu n'est pas vraiment profitable pour qui souhaite comprendre le livre et la pensée de l'auteur. Affirmer que l'on peut comprendre la nature par l'affichage de quelques catalogues tient du même écueil. La composante dynamique, le caractère ubiquiste, la transversalité des processus vivants, la notion spatiale du groupe vivant et de l'espèce doit autant que faire se peut être caractérisé et intégré dans le système d'information et d'inventaire (les lieux sondés ne doivent alors pas nécessairement être fixes). Le vivant, formé d'espèces associées, corrélées dans des synergies intimes, dynamiques et mobiles, fluctue de façons difficilement appréciables. Le vivant n'a pas été prémédité par le créateur pour devenir un recueil linéaire formé de noms d'espèces. La connaissance n'est pas l'inventaire (séries statistiques et chronologiques). Le nombre n'est pas LA démonstration. La méthode d'approche pondérée n'est jamais globalisante. Pour expertiser les évolutions de biodiversité d'un site il faut surtout observer les déséquilibres (invasions spatiles et temporelles).


 
Evidemment pour une communication à destination d'un public, la focale peut être posée sur les beaux insectes...



      Pour ces dernières années, des hannetons, des chrysomèles et des limaces ont montré des déséquilibres GRAVES dans le Morvan. Et s'il est difficile par une image de donner le visuel d'une invasion de limaces -ou le déficit du même groupe- dans un paysage donné, tenons alors un autre exemple. Voici l'invasion (ci dessous) des pucerons plus nombreux que les gouttes d'un orage ! Et, posons nous la question : l'alarme d'une telle invasion est-elle quantifiée, évaluée, expliquée ou même notée dans les travaux d'Inventaire et de Biodiversité des sites pourtant surveillés ? Pas vraiment… Pour évaluer la biodiversité (estimer les transformations) IL FAUT SURTOUT étudier les gestionnaires, car ce sont eux qui agissent sur le paysage vivant. Comprendre les idées, lires les décisions, saisir les mentalités permet de prévoir les évolutions qualitatives et même quantitatives. Evaluer le poisson en mer est difficile ? Oui. Mieux vaut alors étudier la conduite du bateau usine et plus en amont la mentalité et les motivations réelles des hommes d'équipage ! C'est à la source, en amont, qu'il faut poser la focale pour vérifier si une volonté de conservation de la biodiversité est tenable. Vouloir travailler à l'envers est-il une duperie ? Affirmer pouvoir comprendre le vivant par des inventaires est-il une utopie ?

 

L'eugénisme d'inventaire.

      Les rapports d'inventaire sont l'occasion de suivre les raisonnements des personnes qui -dernières théories inventées- affirment des faits encore INSOUTENABLES. En cataloguant la biodiversité, les rédacteurs hiérarchisent le vivant et attribuent des portées aux espèces -végétales et animales-. Sans même s'en rendre compte, ils prônent l'eugénisme ! Certaines espèces sont nobles, précieuses, belles (surtout celles rentables ?), les autres sont nuisibles... Qui sont ces personnes pour se permettre de juger la valeur des expressions du vivant ? Observant les populations sur site, les invasions de masse sont évidemment problématiques, mais, le dit envahisseur (ici le puceron) ne prémédite pas sa nuisance. Seul est VRAIMENT nuisible celui qui en amont (évidemment l'homme) est à l'origine du déséquilibre lequel induit la prolifération d'espèces opportunes. Une invasion de pucerons (opportunistes à la rigueur mais pas nuisible) peut être bénéfique aux unités du paysage, car, l'insecte participe à la vaccination des plantes.


Régulièrement dans le Morvan, les invasions de pucerons...
 


 
 
Un inventaire de biodiversité se doit (par déontologie) d'amener les images réelles prises sur les sites. Il semble que
quelques rapports locaux soient rédigés (en aveugle ?) par des partenaires peu scrupuleux qui ignorent, au moins dans
le Morvan, les données de terrain... Un rapport de bureau (orienté "tourisme") séparé de toute réalité est-il utile ?







      Quoi de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?


      Les chats aiment les fourmis du morvan. Observation méconnue des myrmécologues !

      Observation intéressante et, sauf erreur, jamais présentée en article ou évoquée dans un ouvrage de Myrmécologie, les chats (comme le font les oiseaux pour se débarrasser et se prévenir des parasites) pratiquent le bain de fourmis -ou formicage- et confessent alors une attention exclusive à Lasius niger, la plus banale de nos fourmis, sans doute pour l'extrême qualité de son acide utile aux nettoyages très appréciés !




      Quoi de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?


      Les phénomènes du nanomonde en pays le Morvan.

      En allumant la télévision, ah, voici encore un reportage on l'on voit quelques entomologistes émérites venu de l'hexagone, (installés très inconfortablement en forêt tropicale) qui dressent l'inventaire exhaustif des "expériences" intéressantes. Les pièges à bestioles fonctionnent -tant bien que mal entre deux averses- et nos systématiciens courageux (mouillés jusqu'aux os, mitraillés de piqûres d'insectes) de nous expliquer qu'il faut préserver le poumon de la planète et que cette capture en aveugle (cette soupe de cadavres dans les bocaux de verre) est utile à la science. Pendant ce temps, à quelques heures de Paris, la biodiversité recule dans les montagnes noires du Morvan, mais rien de grave, le téléspectateur une nouvelle fois moralisé a enregistré que le l'enjeu de la protection se jouait ailleurs dans ce lointain paradis vert bien inhospitalier.
Bien moins courageux, brave et intrépide que ces taxonomistes légitimés par la présence des caméras, je pose ma focale de naturaliste dans cette dernière parcelle encore ignorée des hommes et je recherche les monstres du nanomonde en pays Morvan. Oh ! Surprise !
Qui connaît ces vers qui ressemblent à des lombrics qui auraient des pinces redoutables sur une tête aveugle renforcée et modifiée comme un trépan de forage ? Qui connaît ces insectes si plats, (SI MINCE !), qui, venu d'un film de contes et légendes, pourraient servir de marque page dans un livre de magie ? L'animal est si comprimé, (voir ci-dessous) qu'il peut vire entre les pages d'un bouquin fermé ! Oui, sans humour cette fois, l'étrange, le spectaculaire n'est pas ailleurs, il est partout, à nos pieds. Nul besoin de créer une fondation pour s'intéresser au vivant, il suffit seulement de poser le regard au sol. Et, la biodiversité a la même importance partout...




Le merveilleux, l'étrange est partout. Insectes plats fabuleux, larves curieuses qui ressemblent à des lombrics
mutants d'un film de science fiction... L'étonnement par l'examen du vivant est infini.








      Quoi de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?


      Finalement, pour la Biodiversité du Morvan, mieux vaut une décharge qu'un sol décapé.

      Dorénavant les naturalistes écologues sont parfois si spécialisés (et performant) dans leur domaine de prédilection qu'ils ne savent plus vraiment tenir une vue d'ensemble. Pourquoi devenir "aveugle" à ce point (malvoyant, mauvais observateur), en recherchant l'acuité par l'hyper focalisation? L'intelligence, la perspicacité passe par l'intégration des données d'ensembles. Le bon jugement se fait sur l'observation d'un panorama le plus large possible. En regardant le paysage, par le biais d'une micro focale certains écologues ne voient rien de particulier. Pourtant il y a tellement de façons d'interroger un site. Le botaniste peut lire la qualité des sols par la présence des végétaux, le géologue peut raconter la dynamique d'évolution d'un panorama, l'archéologue peut renifler la texture anthropique des couches et raconter la vie historique passée... Sans faire de prélèvement chacun a ses perceptions propres. Pourquoi ne pas utiliser l'ensemble de ces outils? Me concernant (spécialisé entomologie), les insectes me permettent de lire la naturalité du paysage. Je suis assez effaré. Dans l'Aubrac j'ai rencontré un écolo parisien amoureux de la nature qui a acheté à grand frais un terrain de plusieurs hectares pour y mettre ses chevaux de Camargue et se rendre compte à mes explications que le site n'était qu'une décharge régionale revégétalisées. Même constat, même horreur dans le Morvan avec ces personnes récemment installées qui ignorent tout ces lieux escarpés reboisés et verdoyant au bout du jardin où passe la rivière et qui n'est que le site de la décharge historique du canton... Bien avant que n'existe le tri sélectif et les déchèteries, les sites escarpés à l'entrée des villages constituaient les poubelles historiques collectives. La topographie est toujours la même. Mais, ces paysages sont ignorés (volontairement?) des animateurs locaux qui doivent nous raconter le Morvan (en cartes postales) pour suivre le thème imposé de l'année.

      Avec le renouvellement des années à thèmes (l'arbre, l'eau, la forêt, la biodiversité, etc.), de nombreux partenaires locaux et institutionnels veulent et/ou doivent rendre par obligation des rapports sur le sujet (imposé). La tâche n'est pas forcément aisée mais il faut proposer des communications sur l'espace vitrine qu'est le web. Les dossiers de synthèses (difficiles!) sont alors donnés à des stagiaires -sympathiques- mais pas forcément impliqués localement sur le dit sujet de science. Confirmés en communication - marketing plus qu'en science de l'observation des biotopes régionaux, les étudiants étrangers rédigent leurs maquettes à partir des ressources trouvées à la bibliothèque du coin puis, ... sondent le web à la recherche urgentissime d'une iconographie adaptée ! "Auriez-vous des images ?"
Ainsi, dans le Morvan, (pour l'eau mais pas seulement) en 2003-2004-2005 ce sont bien des stagiaires espagnols (trop ?) diplômés -et payés au lance pierre !- qui ont rédigé les synthèses d'un travail délicat. Pour éviter la théorie (rédaction spéculative), une méthode plus pragmatique consiste à arpenter le paysage. Le moyen le plus efficient d'effectuer une sortie qui colle aux sujets éco-naturalistes est de suivre les cours d'eau. L'eau est le sujet transversal qui traverse TOUS les thèmes. Suivre l'eau dans le paysage, c'est l'assurance de coller à la réalité de terrain. D'ailleurs, nous voici à la sortie de la bourgade... Dans le Morvan (comme dans beaucoup de régions) les sols escarpés en périphérie des villages sont toujours les sites des décharges ancestrales. Ici l'électroménager, sous les racines des arbres (jamais coupés, on comprend pourquoi) constitue un volume énorme que l'érosion a compacté dans une couche d'une puissance de plusieurs mètres... La strate géologique est celle de la pollution urbaine... Et, aussi étrange que cela puisse paraître aux yeux du néophyte, la nature semble y afficher une vigueur assez inédite. Par le seul jeu du monde microbien (la biologie spécifique des sols profonds), les bourgades, les villes et les hameaux (évidemment les décharges) sont toujours plus chauds que les campagnes alentours. Les biotopes anthropiques urbains et les sous sols sont plus chauds de plusieurs degrés rendant alors une mesure favorable à la présence biotique (en nombre d'individus plus qu'en biodiversité). Bon, pour les étudiants qui ne comprennent pas, expliquons la chose plus simplement. En résumé: Pollution anthropique induit chaleur, laquelle, induit présence biologique (surtout en nombre d'individus) plus qu'en diversité d'espèce. Un biotope de décharge est plus riche en nombre d'espèce qu'un biotope décapé. Dit autrement : les espèces s'accommodent mieux de la pollution que de l'action d'un décapage mécanique (d'engins forestiers, type bulldozers qui rasent le sol sur un mètre de profondeur).

      La chose n'est pas surprenante. La pollution, sans être le paradis moteur pour la faune sauvage, est un principe légitime (mainte fois rencontré par le vivant) qui permet une réponse des espèces. Par contre, l'effet mécanique d'écrasement, le broyage répété et renouvelé, le retournement des sols est beaucoup plus néfaste au maintient biotique... Les végétaux, précurseurs et catalyseur du redémarrage biologique savent assez bien résister aux pollutions (l'exemple des bouleaux à Tchernobyl) mais ne supportent pas le décapage des sols.
Finalement, les inventaires de biodiversité sont surtout intéressants dans les sites particuliers qui, évidemment, ne sont pas ceux des cartes postales donnés dans les prospectus touristiques... L'observation de terrain est de plus en plus remplacée par la propagande, sorte de monologue qui est l'art de persuader les autres d'une chose à laquelle on ne croit pas soi-même.
Pour lire la nature, sortez, regardez les choses vous-même... Devenez éthologue et acteur de votre savoir. Développez votre analyse et sens de l'observation. Ne devenez pas cette éponge imbibée de culture et de propagande...
 




Présents dans les décharges (A et B) quelques chilopodes et des fourmis semblent être en mesure de développer des immunités
génétiques et des résistances étonnantes à certains polluants... Plusieurs auteurs (Medina MH, Correa JA, Barata C, 2007)
suggèrent que la pollution locale peut être le moteur efficient de microévolutions. Ceci dit, la biodiversité est surtout
ruinée par l'utilitarisme et la cupidité humaine. La coupe à blanc (C) est plus néfaste qu'une "pollution"...
 
      Aussi dérangeant que cela puisse être pour ceux qui désirent rédiger des documents "éco - logiques" et simples à destination des publics (rédactions simplistes d'une propagande écologique), aucun effet global concernant la pollution des sites (décharges sauvages en milieu protégé par exemple) n'est corrélé à une perte de diversité locale des arthropodes. Oui, c'est déconcertant ! Ce n'est pas tant la pollution qui ruine la biodiversité, les espèces ont les ressources pour résister, c'est surtout, SURTOUT les interventions anthropiques qui ruinent le contingent du vivant : remembrement, isolement, cloisonnement, uniformisation, taylorisation, productivisme à excès, exploitation de la ressource à outrance, etc. Non polluantes certaines pratiques (irrespectueuses) peuvent corrompre gravement, (mortellement), le paysage.

      Ne pouvant pas tenir une mesure exhaustive du stress par polluant (plusieurs milliers existent) par rapport à un contingent d'espèces qui se compte en dizaines de milliers, le travail d'expertise (que l'on peut néanmoins faire) repose alors sur l'observation globale de sites cibles particulièrement polluées. Les travaux d'Elena L. Zvereva, Mikhail V. Kozlov (élaborés dans les gîte industriels les plus contaminés de la planète, qui prennent en compte 134 études publiées entre 1965 et 2007, 74 pollueurs dans 20 pays) attestent que le vivant ingère globalement l'effet polluant en montrant, certes un rictus de douleur, mais sans perte de biodiversité.

      Présents sur les sites pollués (A et B) certains arthropodes prédateurs (la fourmi rouge, le lithobie, ci-dessus, inféodés aux seuls gîtes qui offrent des proies suffisantes) semblent profiter du stress alentour pour vivre en toute impunité. Ces mêmes espèces sont évidemment absentes des zones surexploités et malmenées par l'intervention sylvicole dans le morvan (C).
Cette évaluation de biodiversité qui compare zone polluée (A, B) et parcelle de forêts après la coupe à blanc (C) est surtout significative en hiver lorsque les espèces sont moins mobiles par l'effet du froid. Les décharges sauvages hébergent infiniment plus d'espèces que la forêt saccagée !





 
      Quoi de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?


      La crise économique accélère la crise biologique. Le Morvan, fin 2012, est massacré. Les rares biotopes sains, épargnés, reculent, régressent comme une peau de chagrin (décousue et lacérée de plaies insupportables de plus en plus graves).

      Ruinant la biodiversité, sonnant le glas des espèces dans le scénario d'une extinction de masse annoncée par les prédictions mayas, la fin du monde était proclamée pour le 21 décembre 2012. Dans le Morvan, la fin du monde a bien eu lieu ! Sans humour, au jour annoncé !
La destruction aura été la désintégration totale, absolue, implacable et sans émotion du paysage occupé par les peuples du nano monde. Le désastre biologique (programmé par les pancartes blanches attachées aux arbres en été) est survenu fin décembre dès l'arrivée des engins de terreur de la sylviculture assassine. En quelques heures le buveur de bière a décimé les biotopes fragiles saignant le sol par des ornières profondes d'un mètre ! La société des fourmis rousses (fourmis des bois reconnues et protégées par la législation) vont-elles y survivre ? Le talus fleuris d'espèces patrimoniales rares n'est plus qu'un souvenir de photographe. Le respect de la biodiversité, l'examen de la fragilité des espèces, l'observation des synécologies originales et fragiles n'est pas Morvan ! Le massacre du paysage est Morvan ! Devant être rentables (à ces investisseurs sans visage), les parcelles dévastées, de plus en plus nombreuses, démontrent l'inefficacité du discours des partenaires qui souhaitent améliorer la sensibilisation des personnes. La sensibilité n'est pas Morvan ! Seul l'argent roi accélère la rotation de coupe des peuplements forestiers jeunes (30 ans) massacrés à la hâte, car voyez-vous, cette année c'est la crise mondiale ! Dans ce contexte il est choquant et inconcevable de parler de Biodiversité...
Pratiquer la pêche à la dynamite dans un lagon de corail est un fléau comparable à celui de la sylviculture dans le Morvan... Aucune prévoyance, pas de répression et le paysage ouvert qui révèle (sans humour) une nouvelle bio-stupidité : une carcasse de voiture !




 
La forêt étant privée, l'exploitant privé débarde "ce qu'il veut,... quand il veut,..." sans forcément
tenir compte des conditions climatiques -sols détrempés-, sans forcément respecter les
chemins de promenades (GR, PR) qu'il n'a pas le souci de remettre en état.









      Quoi de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?


      Le message vert dans le Morvan.

      On sait depuis au moins vingt ans (Eric Geirnaert - publications : ambre et rôles des oléorésines) mais la science "officielle" ne l'a certifié que depuis peu, les plantes communiquent entre elles par des signaux chimiques volatils ! Les odeurs sont émises par les feuilles, les fleurs et tous les tissus végétaux (même les racines). Les odeurs (véritable langage exprimé doté d'un sens réel) peut être envoyé à destination des plantes voisines pour synchroniser des réponses nécessaires à des attaques mais aussi à destination des faunes alentours et principalement des insectes. La plante forme donc un couple avec l'insecte où le trait de réunion est l'ODEUR ! Ce mode de communication (aux origines paléontologiques) est déjà utilisé par les insectes symbiotes des plantes productrices d'ambre. Les terpènes, aldéhydes, alcools et cétones constituent les verbes d'expression du langage végétal. Une plante attaquée peut instantanément modifier son goût, sa toxicité et émettre de surcroît des odeurs pour rechercher une aide en appelant par exemple (via un message attractif) l'assistance chez les fourmis qui pourront peut-être repousser un l'agresseur. Les plantes envahissantes s'installent dans un paysage par le jeu des odeurs en ruinant (tuant) les concurrents alentours par la diffusion d'intrants volatils. Le pissenlit qui gagne dans une prairie, l'herbe, l'arbre, le tabac sauvage, TOUTES les plantes communiquent par les odeurs ! Ainsi dit, le carnage d'une coupe à blanc dans le paysage (et ce n'est pas une vue théorique mais un fait de science) diffuse une odeur d'alarme que les végétaux alentours (même éloignés) perçoivent ! Et, cette odeur induit des modifications biotiques chez les espèces ! Sachant cela il est totalement inutile d'imaginer des îlots de vieillissement où quelques arbres préservés en parcelles épargnées (quelques années de plus) permettraient de maintenir un "Eden originel sauvage". La communication volatile n'a pas de frontière et le message véhiculé d'un massacre voyage dans l'ignorance des parcelles et des législations humaines. Massacrer une parcelle de bois dans le Morvan et c'est TOUTE la biodiversité du paysage qui est altérée. Pour éviter les digressions et pour comprendre comment fonctionne les systèmes bilogiques ouverts, reportez vous au dossier de la multifonctionnalité forestière et complétez vote lecture avec l'ABCdaire de l'arbre.


Le message vert des arbres avec un exemple...









      Quoi de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?


      Morvan - Sylviculture, enfin mon retour sur investissement...

      Morvan Sylviculture : Après 30 ans de patience, ENFIN mon retour sur investissement ! Dans le mépris absolu d'une préservation durable, TOUT le bois arrivé à MATURITE économique est rentabilisé. Sans obligation (autres que des "recommandations") les propriétaires forestiers passent à l'action... C'est l'heure de la coupe à blanc sur le territoire de la montagne noire.
Dans un milieu -naturel ou pas-, un équilibre biotique se met toujours en place entre les différentes espèces qui le composent. Et, la rotation de coupe à blanc -à cette fréquence- d'essences équiennes, plantées toujours en lignes, pourquoi changer ce qui fonctionne, constitue la dégradation la plus sévère que l'on peut mener sur les unités du paysages...
Note : Les arbres alignés sont appréciés des chasseurs qui peuvent tirer le gibier plus facilement.



      Quoi de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?


      Le trichoptère fait son trépied ?! A coté de l'inventaire (morbide) de biodiversité, l'observation passionnante du vivant (comportement observés in natura).

      En 1973, trois biologistes se partagent le prestigieux prix Nobel de médecine: Konrad Lorenz (1903-1989) étudiait les oiseaux; Karl von Frisch (1886-1982) commençait le décryptage de la danse mystérieuse des abeilles et Nikolaas Tinbergen (1907-1988) s'intéressait aux comportements instinctifs des animaux. Ces trois hommes de génie ont développé l'éthologie ou science du comportement animal. Depuis cette époque, l'éthologie (ou "behaviorisme") science non immédiatement rentable (= travaux lucratifs) est surtout passée de mode. L'observation du comportement animal en milieu extérieur est ignorée (négligée, méprisée) des spécialistes trop occupés à jouer des technologies modernes pour améliorer leur image de communication marketing. Pour celui qui s'intéresse vraiment aux inventaires de biodiversité in natura (sans piégeage des espèces, observation des comportements) force est de constater que l'éthologie est peu présente dans les cursus universitaires, voire rognée dans les nouvelles maquettes de biologie. Les livres d'entomologie ne font que présenter des insectes morts de temps à autre replacés dans ce biotope artificiel, moyen rapide de publier à moindre frais. Les articles concernant l'éthologie des insectes sont rares.

      Très embarrassantes pour ceux qui affirment être LES SPECIALISTES du groupe (compétition, concurrence, antagonisme même entre les équipes) certaines images restent difficiles à commenter (gênantes même) et prouvent que l'observation In Natura des espèces est assez antinomique à l'autosatisfaction scientifique de ceux qui, nouveau rapport posé sur la table, affirment détenir Le docte Savoir dans ce nouveau catalogue la Biodiversité locale. Lorsque hier les responsables des zoos capturaient les animaux rares (rentables et médiatiques), pour "animer" leurs Arches de Noé (ignorant tous des écueils de l'isolement biotique), les mêmes naturalistes harponnent aujourd'hui (et donc tuent) de façon méthodique le contingent exhaustif des espèces d'un site pour évaluer la Biodiversité d'un paysage. A quoi sert ce massacre surtout systématique ? "Connaître pour mieux protéger !" Ce slogan lancé au public dans un jargon imbuvable est une duperie ! Les animaux harponnés sont tués pour l'inventaire. Schéma régional de cohérence écologique, stratégie locale de biodiversité, démarche hiérarchisée de concertation d'une stratégie nationale pour l'amélioration du maillage de la biodiversité, etc. etc… Il ne peut y avoir de développement durable sans une connaissance de la Biodiversité. Il ne peut y avoir de développement durable sans éthique. etc. etc…Oui, oui, ... Le massacre (le carnage d'inventaire ignoré du public) peut-il avoir un rôle pédagogique et culturel pour la sensibilisation à la conservation des espèces ? L'approche, la méthode de travail, (=la tuerie), est déconcertante !

      Préférant observer les espèces restées vivantes dans ces rares parcelles encore épargnées de la coupe à blanc, les images d'inventaires des petits trichoptères, ci-dessous, ont été soumises aux "spécialistes", incapables, d'expliquer le comportement.
L'insecte replie fortement ses pattes antérieures pour basculer la tête vers le support et relever l'abdomen. Alors, communication chimique ? Position pour améliorer une fonction physiologique ? Qui sera en mesure d'expliquer le comportement des petits trichoptères de l'inventaire biologiques des insectes en Bourgogne ? Un territoire engagé pour la biodiversité peut-il ignorer le vivant et la vie intime des espèces ?
 




      L'hiver, la saison froide est souvent associée à l'immobilité, le calme, l'inactivité des espèces au moins pour ce qui concerne les insectes. Et aujourd'hui voici l'occasion de prouver le contraire. Le climat, ce 4 janvier 2013, est sous influence anticyclonique et la température ambiante dans le Morvan à 700 mètres d'altitude est assez douce : 8°c. Plusieurs trichoptères sont,... de sortie...

      Pourquoi les insectes se positionnent la tête vers le support, l'abdomen relevé ? Quelles explications physiologiques pour expliquer ce comportement ? Cette position est d'ailleurs commune à plusieurs espèces. A quoi correspond cette position ?








      Quoi de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?


      Des couleurs variables chez les criquets...

      Ignorés des ouvrages d'entomologie (Guides Chinery spécialisés qui inventorie les groupes avec des clés d'identification), dénigrés des chercheurs du CNRS qui, incrédules, ne voient là qu'un canular de potache, considérés avec surprise par des naturalistes de terrain, les acridiens révèlent parfois des morphes colorés remarquables. Faisons tout d'abord, -et en premier-, l'image pour donner une PREUVE… (Voir ci-dessous).
Oui, évidemment, pour valider l'importance d'une observation, il faut se référer aux travaux préalables d'inventaire et, cela tombe bien ! L'inventaire scientifique et exhaustif des acridiens du Morvan a été réalisé par Olivier Bardet qui a proposé dans le supplément du bulletin trimestriel de la société d'Histoire naturelle d'Autun, en février 2002, une révision admirable du groupe des Orthoptères en Bourgogne - Morvan. Aussi, le défaut de criquet rouge - rose/violet de ce travail détonne surtout avec mon protocole de communication naturaliste qui permet d'en considérer exactement 18 dans un laps de temps très court. Les criquets rouges / roses - violets repérés en nombre fin juillet, début août (surtout par ces chaudes journées ensoleillées) seraient-ils des canulars scientifiques d'été ? Que faut-il comprendre de l'entêtement rigide pluriannuel de ces chercheurs qui ne considèrent que les seules observations de leurs équipes indolentes ?
"Vos observations sont Kaméléonesques, idiotes et imbéciles !!! Si les criquets roses existaient ils seraient publiés dans nos livres ! Vos mentions (vos inventions graphiques) sont des inepties, des niaiseries stupides." C'est en résumé les propos des acridologues interrogés qui commentent les photographies... Le naturaliste de terrain peut à souhait soumettre ses découvertes aux doctes diplômés de laboratoires... Inconnus des scientifiques, les criquets mutants (pigmentés rose / rouge, temporairement, entre deux mues) ne peuvent donc pas avoir de réalité ? Quoi qu'il en soit, en sortie de groupe avec des anglais photographes passionnés d'observation rapprochée, l'animation de terrain a été récompensée par trois spécimens observés in natura ! De quoi se passionner pour ce sujet. De quoi peut-être aussi relire le dossier du premier criquet rose mutant originaire du Morvan.
 


Dénigrés des chercheurs (car ignorés des ouvrages d'entomologie ?), des criquets pigmentés
rouge à rose violet voir ci-dessous ponctuent -entre deux mues- nos campagnes fin juillet...
Faire des inventaires de biodiversité est l'occasion de de voir de belles choses...
 








      Quoi de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?


      La nature en lumière, les rivalités et guerres optiques.

      Ignorés de mes confrères (qui pratiquent encore dans le Morvan pour seul travail d'inventaire le piégeage aveugle et meurtrier), des comportements originaux chez des petites mouches suggèrent la réalité de "guerres" optiques passionnantes !
Certaines feuilles d'arbres (correctement orientées au soleil) sont le terrain privilégié de combats optiques, l'engagement des insectes se joue à un niveau qui nous échappe souvent (totalement). Oui, les naturalistes ici dans la région (fermés aux découvertes neuves confer ce criquet rose désigné de canular scientifique) ont affirmé une série de dogmes sur le morphe, expliquant la robe aposématique, la livrée cryptiques, la couleur esthétique et atélique (=sans but).

      C'est surtout l'observation des espèces vivantes dans leur milieu qui peut donner un sens (une explication) à la robe colorée des individus, et, l'éthologie est VRAIMENT l'outil indispensable pour approcher les espèces déjà plus explicites.
Prenons un exemple : les araignées crabes -ou Thomises- restent à l'affût dans les fleurs car l'homochromie constitue (d'après le dogme) ce mimétisme de couleur grâce auquel le prédateur se rend invisible au service de la prédation. Exception faite alors des sujets qui chassent sur des fleurs d'une autre couleur ! Regardons les faits : la stratégie de l'homochromie pour surprendre une proie n'est qu'une invention humaine -expliquée par ceux qui regardent le nanomonde avec leurs yeux SURTOUT différents de ceux des insectes !!!!- Parler de butineurs étourdis, abusés par la supercherie d'invisibilité de l'araignée est UNE INEPTIE ! Les araignées crabes, le plus souvent exposées en plein soleil, ont des couleurs vives (un morphes TRES VISIBLE) en lumière UV dont l'effet est sans doute d'attirer et/ou d'intriguer les butineurs. Les araignées crabes sautent aux yeux littéralement des insectes ! La vérité optique qui se joue au niveau des insectes ne correspond alors pas aux théories des naturalistes en herbe ou diplômés ? La guerre optique chez les arthropodes se décline aussi autrement qu'à l'affût et il existe de vrais combats. Donnons l'exemple de ces petites mouches qui se disputent ainsi des espaces réservés avec des guêpes Chalcidoidea en jouant leurs couleurs irisées comme signaux d'avant-garde à des engagements plus robustes...











      Quoi de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?


      
Les jours de pluie,... Il vous reste...

      Les jours de pluie, lorsque le temps est à l'orage, lorsque les herbes hautes sont trempées, (empêchant toute animation pédagogique en groupe sur les terrain), il vous reste,... Il vous reste la cave, la grange, le dépôt de bois sec pour étudier les micro mondes.
Et, dans ces univers ténébreux, toute une animation existe, -ignorée souvent des hommes-. Là à cet endroit, des petits peuples existent à profusion offrant alors des rencontres étonnantes. Oui, à cet endroit, le petit bourdon est mort...
Et, si vraiment il pleut, mêlant l'art à la curiosité scientifique, vous pouvez toujours porter votre étude vers les fourmis. Elles sont là, dehors, (ignorant presque le déluge) et la scène mérite des attentions... Observation passionnante, en milieu naturel, comment les fourmis appréhendent l'eau, les gouttes de pluie, l'orage ? Et, le travail des ouvrières continue t-il sous les trombes ?








Bourdon parasité qui butine...




      Quoi de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?


      Nouvelle sortie en groupe sur le terrain : l'étude du vol en couple des syrphes.

      Avec insistance (et une petite pointe d'orgueil amusé) un confrère tient à nous montrer le sujet passé dans la revue locale qui présente des mouches... Oui, les images des syrphes sont celles d'insectes encore "immobiles" dans la végétation... Et, c'est là toute la critique que l'on peut faire de l'article, les insectes sont encore catalogués (figés) avec un texte TRES inspiré (pour ne pas dire recopié) du web. Ne serait-il pas plus intéressant d'amener des travaux enfin personnels et originaux comme ceux par exemple du vol superpuissant de ces mouches ? Pour compléter le sujet déjà abordé (du mâle qui défend son territoire), nous décidons d'appréhender cette fois le vol en couple où le mâle surveille la femelle qui butine les marguerites. Les fleurs sont hautes, grandes et spécialement cultivées à cet endroit de la microscènose exposé au vent. L'idée est de suivre le déplacement du mâle qui réalise un vol stationnaire à la verticale de la femelle occupée dans son radeau fleuris agité aux vagues atmosphériques invisibles. Le vol en paires des syrphes fait partie du rituel de rapprochement et de formation des couples présenté dans le cd-rom Insectes Art et Images. Bien loin de ces expérimentations laborantines où les mouches sont épinglées devant des caméras ne révélant aucun déplacement, juste des battements d'ailes réflexes, -semblant de vol artificiel, factice et contrarié-, les sujets sont ici observés IN NATURA !
Le vol du syrphe. La suite du vol latéralisé des mouches est disponible par e-mail avec les photographies associées. Pour compléter le sujet, j'ai publié en 2003, un dossier concernant la double vue grâce à laquelle les syrphes peuvent voler entre les gouttes d'un orages !!!







      Quoi de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?


      Pour ne pas être battue en "Brèche" la chenille (du papillon Brèche) invente ses couleurs en langage maya ?!

      Peut-être avez-vous vu, de loin, cette grande plante duveteuse qui peut atteindre deux mètre de hauteur, (le Bouillon-blanc ou Molène: thapsus - Verbascum thapsus) qui dominant des herbes "folles" est parfois visité par des chenilles très colorées ? C'est évidemment la chenille qui, ici, retient notre attention : la Cucullie (ou Cucullia verbasci). Au premier stade, toute jeune, on le voit bien, la petite chenille arpente... Pour avancer, elle se soulève -maintenue au support par les pattes arrière-, et déploie son cops pour retrouver le support plus loin. Grise, terne, la petite chenille grandit vite, grossit et se pare bientôt de jolis motifs dont certains, répétés, ressemblent à des petits personnages enfantins.

      Se pourrait-il que ces motifs presque "hiéroglyphiques" soient utilisés dans une logique d'expression à destinations des congénères et/ou des espèces alentours ? Les dessins sont-ils simplement le produit du hasard ou répondent-ils à une expression codée ? La question étant posée, notons que le dessin de base est surtout variable selon son emplacement sur le corps de la chenille. Ce sujet est évidemment un paragraphe qui complète le dossier publié de la mode vestimentaire animale. Devenu papillon (selon la logique très illogique des hommes de science), l'insecte change de nom et devient: la Brèche, (ou Mullein moth). Un papillon nocturne de couleur brune, dont la beauté discrète est loin de rappeler le langage aposématique ostentatoire de la chenille. Guide d'insectes en main, il est amusant de noter que les naturalistes donnent des noms multiples (56 noms scientifiques ont été donné à une même espèce / record mondia l!!!), mais ignorent certaines réflexions comme celle du morphe animal. Chez les guêpes, par exemple des zones sombres sur le front de l'insecte exprime le rang social de l'individu et les motifs ont alors un rôle expressif. La suite du dossier est disponible sur le cd-rom Insectes Art et Images.




OUI ! Bien évidemment ce n'est qu'une correspondance tout à fait hasardeuse !!!! Rien de scientifique dans ce propos, mais
le "semblant de motif" d'un petit visage qui apparaît sur la chenille a quelque correspondance avec les hiéroglyphes mayas...
Et, mention amusante, la correspondance du petit visage (en bas à gauche, par exemple sur l'image ci-dessus) serait
assez proche d'une représentation du hiéroglyphe NIK qui signifie : fleur !




      Quoi de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?


      L'anaconda du Morvan ! Durant ces jours très chauds, premières rencontres et émotions garanties !

      
Déjà repérée à deux reprises (avec étonnement et surprise), lovée dans les branches basses des sapins, enroulée en position de chasse (ou d'observation ?), voici le joli serpent aux grandes écailles cuirassées ! Ah, cette fois, la jolie couleuvre verte olive est venue en lisière du jardin pour inspecter les abords de la grange ! Enfin, la photo, ici, à cet endroit, pourra être prise ! Agile, tenue en respect pas les chiens étonnés, -mis immédiatement à l'écart pour ne pas gêner l'observation-, la couleuvre s'arrête pour corriger l'affront du photographe naturaliste enthousiaste qui ose la regarder. D'une taille imposante, -un mètre environ-, superbe, -jaune tendre vers l'avant et piquetée d'un fin réseau de points blancs-, la couleuvre prend ses attitudes d'intimidation ! Elle libère une odeur nauséabonde par ses glandes cloacales (dont le message au sol sera inspecté par les chiens pendant trois jours!), puis, elle se dresse pour déployer son cou et tenter une morsure sans conséquence vers l'objectif pendant que la queue est agitée de droite à gauche comme le fait son confrère à sonnette. Pendant cette parade (déjà étonnante !) la couleuvre émet des petits sons (très audibles) pour crier son indignation d'être examinée par le naturaliste -trop content de la visite !

      Trêve de poésie, le maintient d'un terrain arboré et diversifié riche en dépôts de bois mort adjoint d'un point humide et plusieurs secteurs à cailloux agencés aux lieux propices pour permettre aux espèces thermophiles de trouver des conditions optimales permet de maintenir une biodiversité sur un îlot où chaque microscènose devient le territoire d'histoires épiques, tel en témoigne le petit lézard à la queue régénérée! Dommage que le petit anaconda spectaculaire du Morvan qui pond justement ses œufs dans les végétaux et terreau d'arbres en décomposition (déposé maintenant à son attention depuis 10 ans sur ce terrain de 16.500m2) -toujours jugé de "dépotoir" par les autochtones- soit maudit des paysans... A les entendre, le serpent pourrait manger les enfants et même voler les poules...
La couleuvre verte (encensée dans l'histoire par les Romains présents dans le Morvan) mérite sa photo et éventuellement un article dans la revue gratuite du web mais peut-être moins le coup de bêche ou de canne qui constitue ici les bases de la communication et des échanges naturalistes quelque soit les espèces rencontrées...







      Quoi de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?


      Le Jura aussi beau que le Morvan.

      Observé à la loupe, scruté à toutes les pages, mais, sans réel partage avec les animateurs locaux pour qui, collaborations et synergies, sont juste des mots du dictionnaire -pour jouer au scrabble-, les travaux d'inventaires et de biodiversités réalisés dans le Morvan se déplacent temporairement pour des animations / présentation dans le Jura. Le Morvan a de rude surtout les hommes. Et le jura n'est-il pas accueillant ?



Tous les travaux (biodiversité/nature) sont réalisés à la demande.
Contact auteur : eric.ambre.jaune@hotmail.fr






      Quoi de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?


      Les espèces sentinelles des biotopes d'eau.

      Le printemps qui s'annonce réchauffe le paysage de façon impressionnante, (il fait 24°c le 16 mars 2012 sous abris dans le Morvan à 740 mètres d'altitude, soit dix degrés de plus que les normales saisonnières )... Cette belle et déjà chaude journée est l'occasion d'animer la première sortie en groupe, (avec les naturalistes contactés par email) pour explorer les biotopes d'eau. Les pontes de batraciens sont au rendez-vous... Et, cette focale posée sur les biotopes humides permet de réviser le rôle des espèces sentinelles.




      Les taons, espèces sentinelles des biotopes humides, inféodés aux lieux, vivent pour l'instant cachés... Et, les discussions concernent alors les dispositions à prendre pour photographier les petits insectes autour d'un plan d'eau. Exposition à la lumière, situation du photographe, analyse du vent par rapport au couvert végétal, sens de circulation des espèces territoriales (comme les libellules) et disposition vestimentaires à prendre pour ne pas effrayer les entomofaunes... Des attitudes simples, permettent d'avancer vers les insectes sans les gêner. Et, ce faisant, on peu alors approcher l'observation éthologique. Et, puisque nous parlons des taons : "Une nature morte perd toujours un peu de ses couleurs"... Examinés morts, épinglés sous cadre, les insectes colorés par des pigments sont ternes. Et les questions biologiques du langage des couleurs, les exploits de l'homochromie, le signal des morphes aposématiques, quelques comportements originaux sont ignorées, rendant les publications incomplètes ou erronées (le Multi Guide Nature Insectes d'Europe - Edition Bordas, par exemple). L'entomologiste trop souvent focalise ses attentions sur des cadavres épinglés réunis en " collections ". Pour votre livre, pour vos articles dans la revue locale, photographiez les insectes vivants ! (Merci pour eux)...







      Quoi de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?


      Des couleurs étranges qui deviennent explicites.

Présenté sans la moindre écoute
aux spécialistes du CNRS de l'étude de la biodiversité en Bourgogne (DIJON), ce joli criquet violet (désigné avec humour "Modesty 1707" selon le code couleur du nuancier de la Charte Montessuy des soieries de Lyon), a été considéré par les chercheurs comme un canular de science. MAIS la référence est bien réelle. La couleur de l'insecte est authentique, réelle sans artifice ni trucage... D'ailleurs l'insecte muté violet est publié (une nouvelle fois !) dans un guide d'entomologie. L'érythrisme ou érythrochromie (du grec ancien erythros qui signifie "rouge") produit des criquets et des sauterelles étranges assez aberrantes (car les insectes ne sont pas vraiment cryptiques dans un feuillage évidemment vert). Alors que les acridiens sont généralement verts certains individus arborent désormais des couleurs vives. Le morphe violet mauve est-il comparable à celui de l'albinisme (génétique) ? Faut-il voir (ou croire) dans l'évolution génétique des groupes d'insectes ? Seuls des croisements entre insectes pourront résoudre la genèse des morphes aberrants...




Incroyable : des criquets blancs (albinos ou leucisme)
par dizaines dans le Morvan ?!






Bon, ci-dessus, voici des insectes TRES étranges !!! Les criquets sont blancs par dizaines dans les hautes herbes !!! Sans vérification génétique en laboratoire (=lecture du génotype), il n'est pas facile d'identifier l'albinisme du Leucisme (=leucistisme) chez les insectes. Le leucisme, désigne un ensemble de phénotypes caractérisés par la couleur blanche des téguments sur toute la surface du corps ou par zones (aspect pie, bicolore, etc.), liés à un déficit des cellules pigmentaires (absence ou dégénérescence). Chez les vertébrés, les iris restent normalement pigmentés et permettent ainsi de circonscrire l'albinisme où la dégénérescence touche évidemment les yeux. Les insectes albinos (criquets albinos) existent dans la nature, mais, ici, dans le Morvan l'anomalie qui décolore les criquets pourrait-être le leucisme qui, étrangement, est fréquent chez les grenouilles.



Incroyable, des criquets du genre Glyptobothrus savent réaliser une
homochromie en prenant la couleur du support où ils se trouvent.

      Les naturalistes canadiens qui observent les insectes vivants en extérieur ont observé que les criquets du genre Glyptobothrus, (outre la possibilité assez inexplicable d'apparaître "rose fluo") pouvaient aussi (ci dessous) adapter leur couleur au support où ils vivent. Ce phénomène observé très récemment 2011 (phénomène d'homochromie) est rendu possible par la pigmentation qui est produite par des cellules spécialisées de la cuticule (tégument). Découvrir des insectes étranges colorés de façon bizarre n'est pas un amusement de naturaliste pour construire des canulars. C'est aussi le moyen d'étudier la communication des insectes. Le morphe animal coloré a pour rôle la communication. Celle-ci fonctionne en simultané à plusieurs niveaux ! La robe qu'arbore, par exemple, un insecte cryptique en lumière blanche diurne peut également produire des lumières réfléchissantes ostensibles à destinations des partenaires. Invisibles aux yeux des prédateurs, les lumières transmises par le vêtement entomologique (tégument) peuvent êtres polarisées, fluorescentes, pour communiquer sans bruit et sans mouvement dans une environnement arboré, sombre ou même immergé. Le morphe animal est utilisé (les zones blanches, par exemple) surtout pour refléter des lumières qui deviennent très explicites dès que l'on dépasse le champ de la vision humaine. Un insecte immobile peut hurler (en silence) sa présence dans un langage lumineux chatoyant imperceptible aux animaux supérieurs. Les tâches claires sur les élytres des insectes sont des surfaces signalétiques de communication ! Les fossiles de l'ambre démontrent l'invention de ce système de communication chez les progénotes antiques.

      Il serait faux de croire que les processus à l'œuvre pour déclencher des morphes nouveaux (comme celui présenté ici) nécessitent toujours de longues périodes "géologiques"... Non, ce serait plutôt le contraire. Le phénotype exprimé d'un insecte est parfois sous contrôle d'un interrupteur (une sorte gène supérieur qui "orchestre") et qui décide ou non de l'expression de certaines choses. Le gène "orchestre" peut fonctionner dans l'instant (immédiatement, instantanément) sans "évolution" graduelle liée au temps. Le gène régulateur peut libérer en quelque sorte des expressions nouvelles ou d'autres conservées depuis longtemps dans la mémoire inutilisée de l'espèce... Ici la preuve du changement rapide est faite, le criquet prend ici sous les yeux des chercheurs (étonnés) d'un coup d'un seul, sans aucune transition, comme par magie, le morphe déjà élaboré parfait, de la plante sur lequel il vit ! La transformation étonnante (ici par homochromie) s'est faite devant les yeux des chercheurs...






      Quoi de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?


      Le meilleur du Morvan pour Le Grand Livre Des Insectes.

      Etrangement, à la campagne, -là où ils existent-, les insectes sont peu connus. Les insectes du Morvan sont mal aimés et mal menés... Observé bizarrement -pour ne pas dire surveillé- par les autochtones pour mes démarches étonnement lentes puis rapides dans des chemins où pourtant il n'y a rien à voir, des personnes m'interpellent pour me demander -dans le jargon vociféré local- les raisons de mes attitudes incompréhensibles. La réponse est facile, j'accompagne les déplacements d'un petit insecte pour saisir l'image à paraître dans un livre. Le monde des insectes existe, là, à nos pieds, dans le chemin communal... Aussi dérouté que d'avoir rencontré le diable sortis des forêts du Morvan, l'homme tourne les pieds, lève les bas et lance des incantations au ciel.(A moins qu'il ne parle à son chien resté attaché à la chaîne, allez savoir). Dans les hautes terres du Morvan les insectes existent dans l'ignorance complète des hommes. Pour renouer le contact avec les peuples du nano monde, un bel ouvrage est le moyen d'éduquer les esprits. Le meilleur des observations de la photothèque Insectes Art et Images (publié déjà dans l'ouvrage Morvan) est utilisé pour illustrer LE GRAND LIVRE DES INSECTES. Voici quelques images publiées : image1, image2, image3, image4, image5, image6, image7, image8, etc.

      La photothèque Insectes Art et Images est utilisée dans de nombreux travaux, pour des articles, et, tout récemment pour la publication d'un superbe ouvrage d'entomologie. Le tout meilleur des inventaires photographiques de Biodiversité des entomofaunes du Morvan est utilisé comme base iconographique pour le guide : LE GRAND LIVRE DES INSECTES.
L'ouvrage, magnifique, 255 pages, plus de 400 illustrations, est le résultat d'une mise en en commun des travaux passionnés des plus grands spécialistes français de le discipline.




Nouveau : Entomologie. LE GRAND LIVRE DES INSECTES est publié à partir des observations
de Biodiversité des entomofaunes patrimoniales du Morvan (Eric G.) et explore tout le reste
de ce qu'il faut savoir sur ce groupe animal le plus important sur terre.









      Quoi de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?


      Le pêle-mêle Morvan (best-of entomologique).

      D'abord, une focale sur la forêt et, ensuite,... quelques bio-indicateurs du réchauffement local ? Oui, ressemblant à des petites mantes religieuses, des Neuroptères assez discrets, diurnes et nocturnes, (peu étudiés en Bourgogne), apparaissent depuis peu dans le Morvan... Les informations faunistiques sur ces insectes, dans le Morvan, font défaut. Les petits Mantispides pourraient-ils être un indicateur local des évolutions climatiques ? A coté de cet insecte secret d'autres formes étranges se manifestent, voici un exemple. Mais, outre le rare et l'étrange des formes plus repérables suggèrent également que l'expansion territoriale de quelques entomofaunes pourrait être corrélées aux changements climatiques. Cette année des papillons anormalement nombreux "égaillent" les paysages du Morvan... Et, ce signe n'est pas forcément le signal encouragent d'un paysage saint et en bonne santé...
Les travaux d'inventaires de espèces du Morvan (voir ici) donnent des renseignements intéressants...

      Les fourmis souvent commentées (car très médiatiques auprès du public) sont les insectes les plus ingrats à photographier. Les fourrageuses ne prennent pas (jamais!) la pose et, à l'inverse, attaquent, mordent le photographe qui s'allonge dans l'herbe pour réaliser ses images. Mais, la persévérance est payante et voici une scène jamais photographiée et un comportement inconnu des spécialistes! Des fourmis peuvent se faire casser la tête par des mouches! L'agression est une parade d'intimidation.

      Présentons maintenant un sujet déconcertant, rare et surtout difficile à photographier ! Des petits collemboles qui hébergent des bactéries symbiotiques associées à des champignons qu'ils consomment produisent de la lumière. Ces collemboles vivent sous l'écorce des résineux et dans les anfractuosités du tronc.

      Autre sujet surprenant et rare. Le mimétisme qui n'opère qu'en lumière blanche, les araignées chassent en profitant de la fluorescence. Des araignées dans le Morvan utilisent leur fluorescence naturelle dans les tons bleus pour attirer les insectes butineurs. Et, mimétiques en lumière blanche elles peuvent alors gesticuler en toute impunité (c'est une façon de parler) pour échapper aux animaux supérieurs. Lire le sujet ici.

      Difficile de raconter la scène sans les images et impossible de croire le sujet par le texte tant la référence est TOTALEMENT incroyable, des cohortes de mouches autonomes peuvent être piégées dans des volutes optiques (imperceptibles à nos yeux car formées par la seule vibration de la lumière polarisée) et constituer les barreaux d'un piège de lumière. Les mouches sont piégées dans une cage de lumière !

      En observant les espèces sentinelles pollumètres des biotopes aquatiques pour sonder la santé sanitaire d'un biotope on développe après plusieurs d'années d'observation une sensibilité intuitive. En examinant les pathotypes il arrive parfois de tomber sur la naissance de nouvelles espèces. Certaines maladies comme celles de cet arbre (touché par un micro champignon pathogène biotrophe, le champignon exploite la cellule sans la tuer) peuvent être à l'origine de nouveaux taxons.





      Quoi de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?


      L'évaluation de l'idiosyncrasie myrmécéenne.

      Les fourmis se révèlent un sujet d'étude infini et un support d'observations inépuisables ! D'une réussite écologique étonnante, d'une diversité biologique curieuse (les fourmis peuvent avoir de deux à quatre vingt seize chromosomes), dotés de comportements collectifs singuliers où les générations se chevauchent, ces insectes (multiformes omniscients) se caractérisent par le succès systématique des tâches entreprises. La population d'une colonie, essentiellement composée de femelles, est capable d'orchestrer une division méthodique du travail : temporelle, structurelle et même culturelle ! La culture sous entend une transmission de connaissances acquises par un groupe constituant un pôle d'individus identifiés géographiquement. Et, c'est bien là le plus extraordinaire ! La culture que l'on croyait seulement humaine est également animale ! Lorsque certains auteurs affirmaient que les fourmis n'avaient que des comportements stéréotypés, une observation démontre que des ouvrières âgées peuvent apprendre aux jeunes de l'année les méthodes pour transporter les charges. Et, "les cours donnés" vont alors former des individus qui auront des préférences individuelles. L'idiosyncrasie (qui est l'autonomie particulière que peut avoir un individu avec un comportement original, éventuellement atypique) existe chez la fourmi notamment pour le transport des charges ! Et, c'est pour vérifier cette modulation des comportements qu'il est loisible de dresser des expériences en examinant les activités de colportage. Qu'il s'agisse de congénères, (lors d'un transport en tandem), qu'il s'agisse de remblais (pour dégager une ouverture), de proies (pour améliorer les réserves) ou de brindilles végétales (pour renforcer la construction du tertre) les ouvrières occupées au transport constituent le support le plus intéressant qu'un entomologiste peut examiner !
En interrogeant les transports des fourmis et les attitudes (en apparence paradoxales) des conduites altruistes, le graal du collectionneur d'ambre est de trouver le premier transport paléontologique connu de la science !!! Les fourmis sont les insectes TRES intéressant pour ceux nombreux passionnés par l'éthologie. Ce sujet est extrait du cd-rom Les Fourmis.



Le transport est le sujet transversal le plus intéressant pour étudier l'ensemble des potentialités d'une fourmilière.
Communication, cognition individuelle, mémorisation, instinct, adaptations... Le transport c'est l'intelligence... en action !
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En menant un protocole d'observations pluriannuelles d'une même fourmilière, on peut noter des variations
sur le choix des petits objets déplacés selon des préférences qui semblent être liées aux individus...




      Quoi de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?


      La construction des nids chez les fourmis des bois.

      
Une nouvelle fois, la grue assassine est venue faire sa destruction dans le paysage. Et le poids des engins lourds à ruiné une fourmilière en bordure du chemin. C'est l'occasion (malheureusement triste) se suivre la (re)construction du dôme...

      
Oui, il est étrange de voir apparaître en lisière des forêts, toujours sur le modèle reconduit à l'identique, des nids énormes (=tertres), édifiés parfaitement alors que la fourmi est minuscule et qu'elle semble opérer seule parmi ses sœurs dans un tumulte assez "anarchique". Oui mais non, rien n'est anarchique ! Dans ce semblant de désordre, la construction du dôme n'est pas prémédité par l'individu mais correspond à des réponses locales d'un sujet guidé par des stimulations (gradients de phéromones, de chaleurs, d'humidités, de compactions, etc.) La fourmi des bois Formica polyctena construit ses tertres à partir d'aiguilles de conifères pouvant atteindre dix mètres cubes ce qui représente alors cent millions d'actions individuelles pour ramener le seul matériel pour préparer le(s) dôme(s)... Le codage des structures architecturales s'établit par la réponse stéréotypée (mais pas totalement) des fourmis guidée par les gradients environnementaux alentours de la microscènose. Le développement architectural global n'est alors surtout pas lié à une quelconque sociabilité mais résulte simplement des stimulus par gradients appliqués dans le temps aux individus (configurations stimulantes). Et, un insecte solitaire peut alors réaliser -à sa vitesse- la même œuvre technique que celle qui trouve le prestige par la force du nombre. L'insecte n'est pas forcément guidé par le produit de son activité antérieure (ce qui supposerait une cognition supérieure) mais est d'avantage tiré par le message des gradients autour de lui. Bien évidemment le dépôt de matière peut créer un gradient qui entretient l'activité (autocatalytique ) de l'insecte mais, outre ce mécanisme, le problème crucial est de relier les formes produites aux comportementaux qui peuvent varier par idiosyncrasie. (La suite de l'article, rédigé à partir du compte rendu des animations de terrains, est disponible par correspondance -eric.ambre.jaune@hotmail.fr- avec les causes observées du déclin des colonies.


Lorsqu'elles sont dérangées les fourmis des bois peuvent se défendre en pulvérisant l'acide formique qui
rapidement devient une odeur acre insupportable... Les ouvrières alertées réunies en haut
du tertre se positionnent, s'arcboutent et visent l'assaillant en pointant
l'abdomen. Souhaitons que la défense chimique repousse
le sylviculteur qui massacre la forêt.




"Insecticide pour tous !" Petite note d'humour pour rappeler que les fourmis des bois sont des auxiliaires
précieux des équilibres de Biosphères. Malheureusement les populations sont en déclin sur le Morvan.
Et, le déclin n'est pas tant une cause générique, économique ou structurelle, abstraite... De façon
très concrète la disparition des espèces sur le Morvan est le résultat des mentalités mortifères.

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      Quoi de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?


      Morvan - une évaluation des populations entomologiques. La coupe à blanc qui saigne la Biodiversité. La fragmentation récente des habitats, essentiellement par les coupes à blanc sylvicoles (fragmentation d'origine anthropique), entraîne le déclin de nombreuses espèces animales (entomologiques) et végétales. A coté des théories et des concepts appliqués sur papier -développés pour protéger, gérer et restaurer la biodiversité-, force est de constater que le vivant ignore les textes. En réalisant des évaluations de terrain dans les forêts du Morvan on peut noter une baisse de la densité du nombre des espèces plus que du nombre d'insectes par unité de surface. Dit autrement : coupe à blanc= beaucoup moins d'espèces, et, un peu moins d'insectes. Le déclin d'inventaire, et, du numérique est corrélé surtout à la variabilité spatiale et temporelle des plantes (selon le calendrier des rotations des coupes) plus qu'à la densité des plantes. C'est donc la répartition spatiale des plantes (les ressources) qui est déterminante au maintient du nombre des espèces et des équilibres. Il serait intéressant que les équipe locales synchronisent leurs observations (étant convenus que ceux qui réalisent leurs seulles observations par piégeages sont hors course). Un maillage de sauvegarde en pointillé est alors plus efficace qu'un maillage linéaire (surtout pour les arthropodes).










Il est urgent d'organiser un concours de photographies consacré aux arbres beaux et remarquables du Morvan.
L'idée n'est pas tant de dénicher LA rareté botanique. Ici la forêt étant privée (donc cultivée et
coupée rase tous les trente ans) il n'y a aucune place aux découvertes "rares".
L'idée est d'avantage de sensibiliser les personnes
aux respect des unités du paysage.


Pour cette année, l'arbre est encore à la "fête" !
(C'est une façon de dire, car, avec humour, des tempêtes ont vraiment fait la fête aux arbres).
Pour accompagner le thème de l'Année Internationale de la forêt (2011) et les concours
nombreux consacrés aux arbres de l'année, nous organisons un concours de
photographies. Les images lauréates seont publiées dans notre film.


Concours Photos Image 1  © Eric G. Concours Photos Image 2  © Eric G. Concours Photos Image 3  © Eric G. Concours Photos Image 4  © Eric G.

Cliquez sur les quatre vignettes de l'image bandeau ci-dessus pour regarder les
arbres remarquables et découvrir le concours de photographies.
Les images lauréates sont intégrées à l'Abécédaire des arbres.





Dans le cadre l'étude concernant l'examen de La Multifonctionnalité Forestière, un concours de
photographies autour de l'arbre est organisé. Sous forme de balade virtuelle examinons
la belle forêt du Morvan, et, trouvons quelques témoignages remarquables, comme
cette souche superbe qui porte un faciès humain (Photographie © Vincent Malvert).
Les photographies lauréates, comme celle ci-dessus, servent
d'iconographie pour illustrer l'Abécédaire des Arbres.





      Quoi de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?


      Pourquoi examiner la forêt du Morvan ? Bio-di-ver-si-té… Bio quoi ? Vous voulez dire : bio stupidité ?

      Déjà sacrifiées (les cartes postales l'attestent) pour alimenter Paris en bois de chauffage, les forêts équiennes du Morvan (= les arbres ont tous le même âge) sont à nouveau la cible d'un plan massacre bois. Il faut retrouver (c'est bien le droit des propriétaires) l'argent investis il y a quarante ans. Arrivés (faméliques) à l'optimum de rendement, les baliveaux américains (plantés alignés, les souches promises comme les futures pierres tombales d'un cimetière militaire) participent à l'effort de guerre. Les arbres sont massacrés pour surmonter la crise économique... Il est important et URGENT de porter un regard non mercantile sur la forêt du Morvan pour dire que ce qui est appelé "ressource" peut aussi être cet espace vivant que nous souhaitons mettre à la fête.










      Quoi de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?


      
Morvan - Inventaire de Biodiversité : bilan 2011.

      Cycle après cycle, programme après programme, observations faites dans les unités paysagères du Morvan, l'inventaire de biodiversité des espèces patrimoniales donne des renseignements intéressants sur l'évolution dynamique des biotopes. Fin 2011, Météo France donne un bilan provisoire de l'année écoulée pointant la douceur exceptionnelle et la sécheresse marquée dans plusieurs régions. Le printemps aura été exceptionnellement chaud et sec par opposition au mois de juillet surtout frais et pluvieux. A coté de cela des régions sont marquées par de fortes pluies d'automnes entraînant des inondations dans le Sud-Est. Les inventaires du Morvan tendent à démontrer que la biodiversité des espèces remonte vers le nord et en altitude avec des cas singuliers et également des questions.




      Quoi de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?


      Morvan, le climat est chaud et se réchauffe...

      2011, 2014 et encore 2015, le climat du Morvan se réchauffe. Peut-on donner des preuves, de vraies preuves avec des observations de terrain ? Oui. L'observation in situ des insectes peut être l'outil de la mesure du climat devenu chaud dans le Morvan ? Oui. Donnons un petit secret de zoologiste. L'outil de mesure, l'outil entomologique, est d'une fiabilité imparable. Certains insectes ont des sens extraordinaires et repèrent sans difficulté l'endroit toujours le plus ensoleillé d'un biotope. Appliqué aux transactions immobilières, le procédé, (qui pourrait paraître futile), permet d'éviter l'acquisition de ces propriétés qui restent nimbées sous le brouillard une bonne partie du temps. Pour choisir une résidence, interrogez d'avantage les insectes que les agents immobiliers ! Si vous souhaitez lire un paysage et savoir si l'emplacement est ensoleillé, (correctement exposé) recherchez les masses spongieuses d'œufs de quelque chrysomèles (voir ci-dessous)... Sur les murs, dans l'herbe, sur l'écorce des arbres et même à la surface des fruits, les oothèques et les masses spongieuses de quelques espèces, déposées selon l'ensoleillement -et moins les ressources alimentaires-, sont le thermomètre idéal des lieux. Les pontes de quelques insectes sont le témoignage crédible d'un environnement chaud. L'observation de ces pontes, ici, nombreuses, correspondent à des espèces qui prouvent que le climat du Morvan se réchauffe... Le sujet devrait être édité dans la revue locale selon les propos de Monsieur Yvon Letrange. Mais attendons de voir...




 
Ces masses spongieuses solides (qui sont des pontes d'insectes) sont des indicateurs
intéressants d'un emplacement bien ensoleillé et alors chaud. Ces indices sont
des bio-indicateurs et les familles entomologiques sont
alors désignées d'espèces sentinelles.



Devant la régression des fourmis des bois, (massacrées par la monoculture du douglas et
également des sapins de noël) l'insecte gagne les paysages....















JUILLET 2014... Autre épisode mémorable, les chaleurs insoutenables de juillet 2014...







NOVEMBRE 2015... Les températures sur le Morvan sont "caniculaires", on
peut d'ailleurs observer la guêpe de feu, cette espèce sentinelle ...





Photographier une guêpe de feu qui prend son "bain de soleil" (ailes ouvertes) mi-novembre est plutôt étrange. Le
comportement des espèces et la lecture des inventaires de biodiversité donnent des indications qui vont
toutes dans le même sens. Le climat (au moins du Morvan) se réchauffe, et, les déséquilibres
(inquiétants comme les épizooties) s'accentuent en intensité et en fréquence.



2015 - Les records de chaleur se suivent. La première quinzaine de novembre aura été la période la plus
chaude jamais enregistrée par la météorologie avec un écart de température de 3,7 °c au dessus des
moyennes enregistrées. De tels épisodes chauds modifient réellement le paysage, surtout
pour celui qui s'intéresse au nano monde des insectes. Une preuve avec la punaise...




NOVEMBRE 2015... Les chaleurs du Morvan profitent aux punaises californiennes.


Arrivée en France en 2005, importée d'Amérique du Nord en Europe vraisemblablement via Venise en 1999
la grande punaise californienne gagne depuis en expansion. L'insecte se nourrit des graines des
résineux et pique les cônes de son long rostre pour en sucer les réserves lipidiques et protéiques.
L'insecte profite des cultures mortifères et visite les pins, l'épicéa, le cèdre et évidemment le
douglas qui constitue une monoculture fréquente dans la forêt privée du Morvan.















      Quoi de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?


      Un cas d'antennes chez les papillons.

      Le comportement des espèces étudié en extérieur. L'observation des antennes des insectes. A coté de la taxonomie, si les grandes espèces manquent le rendez vous pour faire des inventaires médiatiques, (c'est un conseil) portez votre attention vers les sujets plus petits. De minuscules insectes peuvent vous permettre d'étudier des choses fabuleuses ! Que font ces micropapillons par dizaines dans les hautes herbes ? Installés dans les fleurs ils ne sont pas là pour butiner. Ces papillons se placent étrangement dans hautes herbes et sont apparemment très attentifs... Mais, à quoi ? En étudiant attentivement le comportement, la dynamique des positions, les déplacements, selon l'environnement (en tenant compte des paramètres exogènes), on peut déjà comprendre que la scène est une communication. Les petits papillons se parlent et dialoguent via leurs antennes en percevant les odeurs. Ces observations qui pourraient paraître théoriques sont confirmées par des fossiles de l'ambre. En observant les papillons contemporains et leurs homologues fossiles ont peut étudier la danse antennaire des spécimens et voir que certains sujets roulent leurs antennes au vent correspondant à une barrière physiologique entre les espèces. Ce sujet de science n'a encore jamais été étudié. Une petite expo au parc serait-elle envisageable ?




 
Postés dans les fleurs comme ces sentinelles attentives aux odeurs, les papillons communiquent par les odeurs. Le langage des papillons...


 
Tirant avantage des courant d'airs chauds les papillons (surtout) tirent profits des communications olfactives ce qui peut être confirmé par une étude qui
pose la focale sur la position des antennes. Ce genre d'observation -très facile- est accessible à chacun, et, c'est surtout ce type d'observations
éthologiques qui rend les ballades extérieures intéressantes pour un public. L'animation d'une ballade extérieure est une question de passion.





      L'observation des antennes, un autre exemple avec l'ichneumon. Les contributions à l'étude de quelques aspects éco-éthologiques chez des insectes intéressent évidemment les biologistes mais également les photographes de terrain. Un ichneumon (c dessus) qui courbe des antennes inspecte, sonde l'odeur du bois. L'insecte analyse les odeurs, et, ce détail permet d'anticiper la suite des évènements en préparant l'appareil photographique ! L'insecte sonde le bois à la recherche de larves pour y pondre ses oeufs. C'est pour des détails de ce genre (une lecture des comportements spécifiquement utiles à l'approche photographique) que des animations en extérieur sont programmées. L'observation des antennes n'est pas neutre et ce point sera évoqué lors des rencontres thématiques...









            Quoi de neuf dans le Morvan libre ?


      Le douglas, un arbre magnifique !

      De plus en plus avec les années à thèmes (l'Eau, la Biodiversité, la Forêt), l'écologie devient un terrain de communication... L'arbre est alors sous les feux de la rampe, car, il est au centre de tous les thèmes. Et, publicité faite, la forêt devient alors le terrain des confrontations et des enjeux particuliers surtout incompatibles... Vu dans la forêt, des pancartes : Vive le Morvan libre... Des écritaux dans la forêt ?! Oui, les esprits s'échauffent à tel point que des réunions d'explications sont tentées mais deviennent polémiques autour du Douglas, pour ne parler que de cet arbre. Ci-dessus, le douglas est mort... L'arbre est tombé... Le climat (chaud) et surtout les pratiques mortifères ont eu raison du gros arbre... Concernant la Biodiversité forestière, le douglas du Morvan est diabolisé dans les médias. Mais, attention aux raccourcis lus ici et commentés là. Il ne faut surtout pas se tromper de cible. Le douglas en tant qu'arbre générique est magnifique ! Les naturalistes écologues les premiers peuvent le démontrer. Par contre si l'arbre est superbe, sa culture mortifère elle dégrade le paysage du Morvan. La cible n'est pas l'arbre (le douglas ou un autre arbre) mais évidemment l'homme aux commandes de ses machines lourdes ! D'ailleurs les rendements bois optimums sont ruinés surtout par les pratiques sylvicoles ratées, (les traditions), ici enracinées -dans un immobilisme- fort comme un vieux chêne. Le chêne est connu pour avoir une racine principale de renfort, (une racine pivot) herculéenne.


      Pour relancer le rêve d'une communication apaisée des films sont réalisés. Une focale posée sur l'arbre pourrait-elle permettre de mieux comprendre la synécologie forestière ? A côté des films professionnels (qui, espérerons le, seront artistiques, didactiques et sincères), à destination de ceux qui souhaitent explorer et comprendre avant de commenter, voici un abécédaire de ce qu'il faut entrevoir de l'arbre. L'abécédaire : où comment fonctionne un arbre.






Le douglas, (qui reste un arbre magnifique), est diabolisé
dans le Morvan pour les méthodes mortifères des cultures.

Un collectif anonyme baptisé Léchi-Dryades passe d'ailleurs à l'action en saccageant les cultures. Les opérateurs
munis d'un sécateur à main coupent la tête des arbres pour que les cimes repoussées multiples empêchent
l'exploitation industrielle des arbres. Le biotope n'est pas dégradé mais l'exploitation rentable est ruinée...













      Quoi de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?


      A gorge déployée !

      
Tout d'abord de belles images d'oiseaux ! Mais, parlons du magnifique animal. Emblème de prestige du parc ou presque, le lézard vert -Lacerta viridis-, ci dessus, (inscrit sur la liste rouge des espèces françaises à surveiller) est un acteur merveilleux pour un naturaliste photographe contemplatif. L'animal n'est pas farouche, non. Loin d'être timide, le lézard vert peut vous surveiller et même vous regarder droit dans les yeux, et, alors : il se mettra de coté ! Prompt au mouvement et territorial, le lézard vert du Morvan qui d'ailleurs défend farouchement son territoire peut résider plusieurs années au même emplacement surtout si un promontoire de pierre, bien ensoleillé, est disponible. Petit souvenir : ne donnant la taille de l'animal laquelle feraient polémique, j'ai montré à plusieurs personnes (environ une dizaine), un lézard vert ENORME!!!!!! qui a vécu de nombreuses années un camping des Pyrénées-orientales. L'animal mesurait bien deux fois la valeur des estimations les plus élevées données dans les guides d'herpétologie ! Marqué dans l'enfance (plusieurs années) par la rencontre renouvelée du monstre vert, lorsque je me suis installé en Bourgogne -pour étudier la faune- j'ai retrouvé l'espèce ! Et j'ai alors évidemment aménagé le terrain pour entretenir une relation de voisinage privilégié avec le maître des lieux... Cette relation m'a valu l'image (jamais publiée dans un quelconque article) du mâle la gueule ouverte ! (Voir ci-dessus). Le bleu de la gorge est un attrait de parade. Mais à rebours des propos agréables de ceux qui écrivent (automne 2011) que l'animal est fréquent dans le Morvan, je souhaite insister sur la disparition des sujets pour cette année. Réalisant depuis 2002 les inventaires de faune de quelques biotopes examinés à la loupe, je dois noter l'anormale absence des lézards (tous les lézards des unités paysagères que j'examine)...
Lorsque le magazine local, au papier glacé, publie que les lézards verts sont courants dans le Morvan, je m'inquiète, car mes inventaires de l'année semblent indiquer le contraire. J'espère -une nouvelle fois- me tromper (petite allusion à mes détracteurs) et retrouver rapidement mon charmant voisin pour poursuivre mes voyages photographiques...











      Quoi de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?


      
Les travaux du Morvan trouvent écho en dehors de la montagne noire.

      
Ce mois-ci, dans le cadre de l'étude de la biodiversité du Morvan, les photothèques et les dossiers publiés avec l'ouvrage Morvan ont conduit des rencontres scientifiques et sont à l'origine d'échanges particuliers entre plusieurs acteurs passionnés de l'environnement. Les images
de l'ouvrage Morvan ont trouvé un écho au moins avec les équipes du CRGB qui souhaitent déjà développer des actions de valolorisation de plusieurs biotopes types d'Afique. Alors, quand la passion dépasse le cadre des implications régionales du haut Morvan, c'est toute la Nature qui en profite... Souhaitons que les collaborations régionales soient, un jour, fructueuses. Sinon, bon voyage à vous tous en pays Morvan.



L'étude des biotopes humides
Sang froid et "chaud" paysage

Constituant des outils pédagogiques originaux, voici une
nouveauté, la série des animaux à sang froid du Morvan.
Et, nouveau, également, la page concernant les oiseaux.







L'exposition au Musée d'Histoire Naturelle d'AUTUN



Une magnifique exposition consacrée
à la biodiversité et aux insectes
de la Bourgone et du Morvan.


Pour sa saison 2009-2010, le Musée d'Histoire Naturelle d'AUTUN organisait une jole exposition consacrée aux insectes
et à laquelle nous avons participé (répondant favorablement aux sollicitations de Monsieur Dominique CHABARD,
Directeur du Musée d'AUTUN). Pour l'occasion, j'ai travaillé sans compter, et, plusieurs sujets relatifs aux
insectes et l'ambre -ainsi préparés- ont été présentés au Musée d'AUTUN 
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      Monsieur Dominique CHABARD est l'animateur extraordinaire (mais débordé) de nombreux sujets particulièrement esthétiques et bien présentés, mais, les personnes co-impliquées (invitées) auraient peut-être pu faire l'effort de présenter d'avantage le vivant. Le musée (surtout pour la section insectes) est souvent cantonné aux espèces mortes. C'est dommage. Et, justement monsieur CHABARD avait pour l'occasion fait avancer un carabe dans un lit de sable pour monter à quoi peuvent correspondre les traces laissées par un coléoptère. Certains vont rire, sourire à cette mention qui n'est surtout pas une futilité ! Ce sont ces détails infimes qui permettent d'initier les esprits déjà plus attentifs à une lecture éthologique de terrain. Remercions chaleureusement Dominique CHABARD pour cette manifestation superbe. Qui, malheureusement n'a trouvé aucun écho esthétique sur les sites Internet des partenaires assez protectionnistes et cloisonnés. Aussi, j'ai composé cette présentation sur un coin de table.


      Une chose m'interpelle quand même. Pour cette exposition "Les insectes en Bourgogne aujourd'hui, (juin - décembre 2009, Réalisation: Muséum d'histoire naturelle d'Autun, Société d'histoire naturelle d'Autun, Parc naturel régional du Morvan), je m'attendais à voir un bel inventaire de biodiversité -reléguant loin mon étude des espèces patrimoniales-. Qu'elle n'a pas été ma surprise de voir que des diaporamas sensés présenter les espèces de Bourgogne étaient des séries exotiques observées en vacances. Un détail me direz-vous... Oui, rien de bien grave. Mais les espèces patrimoniales du Morvan ? "Elles sont là!" me répond un confrère. Oui, un catalogue de papillons morts conservés sous cadre, depuis, depuis... Le Morvan VIVANT existe et il peut être présenté. Il faut juste se donner la peine. Il peut même réserver des découvertes vierges de toutes mentions comme celle des collemboles luminescents. Pour ma petite contribution gracieuse à l'exposition, (sans compte rendu?, oui, merci pour les ambres insectifères prêtés et rendus cassés), j'ai apporté 407 vues d'espèces du Morvan. Mon diaporama de 35 minutes présentait évidemment des comportements insolites, comme cette mouche occupée à sa toilette. Espérons que des travaux futurs -ceux de la forêt par exemple- et on dépasse le cadre de la Bourgogne soient d'avantage animés par des "rapporteur de contenus" que par ces personnes inspirées à recopier des travaux antérieurs étrangers.

      Lorsque certains s'échinent à donner un nom d'espèce aux potages d'insectes morts tombés aux pièges olfactifs déposés en forêt, d'autres doivent publier (par obligations surtout) des travaux sur les entomofaunes patrimoniales... L'inventaire des espèces patrimoniales du Morvan, (insectes observés vivants en milieu naturel) est l'occasion de réviser les théories consensuelles publiées encore (2010) par ces rédacteurs (peu critiques) qui, ici et là, travaillent d'avantage par appropriations (frauduleuses) de travaux d'auteur que par observations personnelles. Pourquoi publier une fois de plus les mêmes sottises ? Donnons l'exemple des ocelles, ces gros yeux affichés sur la robe des insectes qui auraient pour fonction d'effrayer les prédateurs. Le sujet des ocelles est à lire ici.



Le courrier des lecteurs.

Le livre Morvan : Les plus belles images du Morvan.

Contact auteur : eric.ambre.jaune@hotmail.fr