Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ? |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ? |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ? |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ? |
Les
deux affirmations selon lesquelles les résines seraient
bleues car : teintées par l'imprégnation des spores d'un
champignon microscopique bleuissant et/ou colorées par une diffraction
optique causée par une humidité de surface PEUVENT
ETRE BALAYEES d'un revers de la main ! En effet, en
passant un chiffon sec (blanc), on enlève l'humidité de
surface et on ne récolte aucune spore de champignon... Le pansement
végétal essuyé reste bleu...
Et, de plus, l'observation démontre que la sécrétion bleue coule plutôt en périphérie de la résine (blanche)... |
|
|
|
L'une
des choses étranges constatées est que les résines
bleues prélevées et emmenées bleues à la
maison pour être étudiées (et transportées
bleues) perdent leur couleur graduellement pour devenir blanches...
Alors que les échantillons restés dans la nature et sur
l'arbre peuvent osciller du gris au blanc au bleu de façon étrange...
Il y a t-il une notion de position ou autre qui initie la couleur bleue
oscillante ??? L'échantillon à la maison est devenu "inexpressif"
en quelque sorte... Le phénomène bleuissant oscillant
est-il lié à une situation, une position ou une exposition
quelconque ??? POURQUOI dans la nature y a t-il une oscillation blanc
- gris - bleu déjà inopérante à a maison
? Pourquoi l'oscillation des couleurs ne fonctionne plus avec un échantillon
apporté à la maison puis remis en pleine nature ?... Qu'ils
soient parfaitement vivants, morts (dans l'état pourrissant,
le bois se décompose) ou simplement blessés au tronc ou
sur une branche, certains arbres donnent à l'occasion des
résines bleues d'une
couleur parfois totalement incroyable... Pour comprendre
ce phénomène, il est intéressant de prélever
quelques échantillons dont la réponse modulée (dégradée)
démontre que la position et la proximité à l'arbre
jouent un rôle efficient... Prélever quelques échantillons
de la résine bleue d'un arbre pour positionner la matière
alentour (en pleine nature autour de l'arbre producteur) pourrait-il
renseigner sur la dynamique du phénomène bleuissant ?
Oui. Disposer ici et là quelques échantillons de la résine
bleue autour de l'arbre est en effet une bonne initiative car la résine
accepte les mêmes effets locaux de la météo mais
les positions métriques différentes donnent des réponses
moins expressives ce qui prouve que le phénomène bleuissant
se dégrade séparé de l'arbre... Le positionnement
au mètre près semble donc avoir un effet important.
|
Les végétaux, contrairement aux animaux vivent fixés et ne peuvent pas fuir les conditions locales éventuellement défavorables à leur développement. Ils doivent donc subir, endurer l'environnement. Ces conditions potentiellement difficiles à néfastes comprennent le stress hydrique ou salin, les températures extrêmes, la toxicité des polluants chimiques, le stress oxydatif, les attaques biologiques. De ce fait, ces organismes ont développé des stratégies d'adaptation pour surpasser ces contraintes environnementales en inventant un panel de molécules, appelées métabolites secondaires. Ces composés construits au cas par cas dans certaines portions végétales, dont le nombre est supérieur à une centaine de milliers, permettent aux organismes végétaux d'assumer de nombreuses fonctions biologiques complexes telles que la transduction de signal, l'attraction de pollinisateurs, l'allélopathie, la photoprotection, l'activité antioxydante, la cicatrisation des plaies et même la protection (parfois à distance) contre les pathogènes. En tenant pour record que des résineux peuvent vivre plusieurs milliers d'années et en notant que les arbres caractérisés par de longues croissances, sont plus sévèrement touchés par ces stress potentiels, il est assez logique par conséquent de constater qu'ils sont les plus productifs de ces composés bioactifs (=métabolites secondaires). |
|
Ne
passons pas à coté de l'interprétation des résines
bleues. |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ? |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ?
On le sait, les entomofaunes opportunistes et parasites (punaises, chenilles, pucerons, coléoptères) affectionnent surtout les monocultures et choisissent l'arbre hôte à la vue (à l'exemple des papillons dont les chenilles processionnaires déciment les pins). Un écran optique et olfactif par des bouleaux est particulièrement efficace... Mais ces notions de synécologie sont TOTALEMENT ignorées par les producteurs de résineux qui ont désormais des détracteurs plus virulents que les insectes. Dans ce paysage mortifère, dégradé par des sourds, un collectif anonyme baptisé Léchi-Dryades qui dénonce les "monocultures de jeunes plants de douglas" est passé à l'action en coupant la tête des arbres de deux parcelles sur une surface de cinq hectares. L'or vert pour les uns est la peste verte pour les autres... C'est vrai que les paysages sont ruinés... La situation se calmera lorsque les acteurs regarderont posément, calmement, le fonctionnement de la forêt... Si l'on doit condamner sans réserve le saccage illégal des cultures, il serait aussi judicieux de condamner également la "bêtise" des cultures d'arbres alignés... Faites l'expérience vous même, optez pour une mixité contrôlée (horizontale et longitudinale), vous verrez que le rendement d'une forêt vivante est meilleur que celle d'une douglasière à l'agonie (ci- dessous). La forêt peut rester multifonctionnelle et productive et devenir source de prospérités durables pour ses espèces hôtes. Mais, en l'état, l'observation de plusieurs sites sur le Morvan montre des arbres morts et déprimés, preuve sans doute que la synécologie est peu et/ou mal appréhendée. Une précision importante, IL NE FAUT SURTOUT PAS faire de raccourcis rapides et diaboliser l'arbre (le douglas). L'arbre, le douglas, en tant qu'arbre générique est magnifique. Il faut seulement accuser la pratique polluante de culture... |
Dans
le Morvan, les résineux déprimés sont (seraient)
une fatalité. |
Avril 2015, les monocultures équiennes d'arbres allochtones sont si "irrespectueuses" des paysages, qu'un collectif anonyme (baptisé Léchi-Dryades) lance des campagnes de destructions volontaires des plantations de douglas en coupant la tête des jeunes arbres de plantations sur deux communes (Avallon puis Quarré les Tombes). Le collectif dénonce par email aux médias la politique de gestion forestière actuelle, les coupes rases (voir ci-contre), l'industrialisation de la sylviculture avec "intrant chimique" qui privilégie le profit à très court terme... Le douglas ferait aussi de l'ombre aux rivières et dégraderait les sols. Le douglas, parmi les résineux (qui dégradent effectivement la qualité des sols) est l'une des espèces qui pose le moins de problème. La forêt morvandelle a surtout beaucoup de douglas en forêt privé, et, en s'attaquant aux forêts communales, le collectif a "raté" sa cible... L'Office National des Forêt et la commune d'Avallon ont alors déposé une plainte conjointe. L'affaire va se terminer au tribunal... Ce dossier démontre la cristallisation des positions assez incompatibles entre les décideurs chefs d'orchestres et les observateurs... Si la forêt se doit d'avoir une fonction écologique et sociale récréative, elle a aussi un objectif économique... L'idée intelligente serait d'expliquer que l'objectif économique peut se conduire en évitant les erreurs grossières de culture... |
Dans
le Morvan, les murs de bois... |
Dans
le Morvan, les murs de bois... (suite) |
Conservatoire
des "traditions" mortifères, le mur de bois dans le
Morvan ruine les entomofaunes patimoniale. Auxiliaires ou nuisibles
aucune distinction, les insectes qui viennent pondre sur les murs de
bois coupés ruinent leurs descendance. Le Sirex géant,
(ci dessus, au centre) est le plus grand xylophage d'Europe. Ses larves
sont xylomycétophages, elles consomment au premier stade de leur
développement le mycélium du champignon Basidiomycète
Amylostereum, puis le bois attaqué par ce champignon. La présence
de cet insecte indique alors que le bois coupé est déjà
attaqué par les champignons. La femelle que l'on voit déposer
ses ufs est capable d'estimer le taux d'humidité du bois
avec son ovipositeur (longue tarière de ponte). La durée
du développement des larves (variable et fonction de la température),
un an environ, ne laisse aucune chance à l'insecte de finir son
développement. Les troncs coupés déposés
au soleil sont un dispositif (pas vraiment commenté des sylviculteurs)
qui participe à la raréfaction d'espèces patrimoniales...
De nombreux insectes comme les Cerambycidae par exemple reculent ainsi en toile de fond du paysage dans l'ignorance(?) des sylviculteurs qui racontent sur leur site web (de "propagande") que les métiers du bois participent à entretenir le paysage en maintenant les équilibres de biodiversité. L'affirmation est aussi vraie que celle d'un marchand de bombes qui affirmerait travailler à la bonne construction du paysage urbain. Plus le mensonge est énorme, moins il alerte... |
Conservatoire
des "traditions" mortifères, le Morvan ruine ses paysages
et ses richesses. 1- Le fauchage inutile des talus à l'épareuse
arrache les
fleurs et massacre les entomofaunes. 2 - Le drainage assassin des
fonds de vallon pour faire encore plus d'herbe à vaches ruine
les prairies para tourbeuses et les tourbières qui sont les biotopes
humides parmi les plus précieux. 3 La mono sylviculture ratée
par des propriétaires privés cupides transforme les sols
en cimetières biologiques. 4 - La rationalisation folle de la
coupe rase décape le sol, tue les espèces, accentue l'érosion
et participe à la sénescence des espèces.
Au final, l'espèce est le frein perdant des naturalistes écologues. L'argent est le moteur gagnant des massacres. Comment l'objectif de tout rentabiliser peut-il s'accorder avec le besoin impératif de laisser faire la nature pour retrouver un beau Morvan vivant ? |
La
délation pour protéger le Morvan... La
confédération régionale (organisme xxx, site web
xxx) a édité une fiche de signalement (le document xxx)
pour dénoncer les comportements délictueux...
La nature dans le Morvan est parfois si massacrée, qu'une solution a été imaginée... Elle consiste à remplir via le web un formulaire de délation. Vous renseignez un formulaire électronique pour dénoncer le saccage de la nature et des chemins... "Nous lançons un appel citoyen pour la délation... Rejoignez-nous ! Rapportez-nous vos observations de terrain où les engins motorisés massacrent les sols... Soyez nos sentinelles de l'environnement." Pratiquer une telle délation ne risque-t-il pas dégrader le climat (déjà tendu) entre les acteurs régionaux ? L'urgence Morvan est d'avantage dans l'explication éduquée -qui peut induire un changement des mentalités- que dans la répression qui aggrave les tentions... Remplir le formulaire (anonyme) des atteintes à l'environnement et les comportements délictueux, ne change pas vraiment la mentalité des pollueurs... |
Conservatoire
des "traditions" mortifères, le Morvan ruine ses paysages
et ses richesses.
L'exemple le plus criant aura été le repérage des arbres remarquables du Morvan. Pour fédérer le public sur des activités éco citoyennes en sensibilisant les personnes sur la richesse extraordinaire des paysages, des organismes orchestrent à plusieurs niveaux (local, national et européen) des concours d'inventaires pour photographier les arbres remarquables... Quelle belle initiative ! J'anime moi aussi un petit concours photographique sur ce thème et, n'y résistant pas je propose mon arbre zoomorphe au concours national du plus bel arbre de l'année sur le site xxx... ET, chose extraordinaire mon arbre Morvan remporte le titre honorifique !!!! La gloire n'est que de courte durée, le juré qui me téléphone pour convenir d'un rendez-vous (pour venir sur le site et certifier l'arbre) est déconcerté par ma réponse : l'arbre a été coupé hier, il était sur le GR de Bibracte (voir cette image ) il gênait le débardage... Ici on ne travaille la forêt qu'en coupes rases... |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ? |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ? |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ? |
L'or
vert du Morvan : la bête noire des écologues. |
L'or
vert du Morvan : la bête noire des écologues (suite).
|
Producteurs
de sapins de Noël VS chevreuils...
|
VITE
J'AI BESOIN DE PESTICIDES POUR PROTEGER MES SAPINS DE NOEL !
|
Sur
le Morvan, dans les monocultures équiennes de sapins Nordmann
où les fourmis ont été éradiquées
par la coupe rase imbécile, (voir l'image ci-dessus) les pucerons
font festin des rameaux tendres sans limite. |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ? Exit
les théories, les observations démontrent le déséquilibre
des paysages.
|
Espèce
invasive d'origine exotique, la coccinelle asiatique (vecteur
sain de parasites malheureusement mortels pour les espèces
européennes) menace les espèces patrimoniales du Morvan
et ruine l'équilibre des écosystèmes... Importée
en Belgique en 2000 et relâchée dans la nature (de façon
assez irresponsable) comme agent de lutte biologique contre le puceron,
la coccinelle asiatique extrêmement vorace, envahissante et
polyphage, a une fécondité très élevée
et est capable de vivre dans tous les milieux sous des climats très
variés... Si la nourriture habituelle vient à manquer,
(ce qui arrive forcément localement compte tenu de la fécondité),
la coccinelle asiatique cannibale dévore les autres espèces
régionales et ne refuse pas les larves des papillons ("dommages
collatéraux")... Le Morvan n'y resiste pas. Le Morvan
est alors lui aussi impacté ("nettoyé") par
la lutte biologique qui finalement échappe aux prévisions
humaines... |
Vendre des coccinelles rapporte beaucoup ! Si des sociétés commerciales le font, pourquoi pas vous ? Très prolifique, si vous voulez gagner de l'argent en participant vous aussi au bal commercial des espèces invasives, sachez que la coccinelle asiatique s'élève facilement en vivarium sur les ufs de la teigne de la farine. C'est simple, l'argent facile est là à portée de main... Vendre des coccinelles invasives est-il bon pour le Morvan ? |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ? |
De végétaux déréglés, bigarrés, dont certains mutés spontanément dan le Morvan ? Dans les laboratoires des techniques agressives sont mises en uvre depuis un demi-siècle pour construire (au petit bonheur la chance) des plantes mutantes qui auraient des caractéristiques intéressantes (tant esthétiques que résistantes) commercialement rentables. La mutagenèse provoquée consiste à exposer volontairement la plante sauvage (saine) à l'action d'un agent mutagène (le plus souvent l'éthyl-méthanesulfonate) ou à irradier les racines, puis à observer leurs effets sur les descendants. La construction des MONTRES mutés fonctionne sur 180 espèces végétales et on estime qu'il y a ainsi 2.500 variétés modifiées inscrites aux catalogues commerciaux... Dans le Morvan, la preuve donnée ici en images, le moteur de la mutagénèse fonctionne spontanément à plein régime... Est-ce normal ? L'observation de plusieurs espèces espèces synchrones modifiées in natura est-il une alerte ? Si oui, pourquoi de telles observations sont-elles ignorées dans l'indifférence la plus générale ? |
Le
commerce imbécile pour rééquilibrer la nature ?
Puisque l'anomalie génétique des feuilles monstres panachées passe aux générations suivantes, (et pour s'accorder aux méthodes locales où tout ici doit être rentable), les graines des érables mutés sont proposées à la vente au prix de 15€ l'unité. Les bénéfices dégagés iront intégralement à une association anti-chasse de défense des chevreuils lesquels sont tirés au fusil pour protéger la monoculture du sapin de Noël. Utilisant les pesticides, les engrais et les verdissants la culture du sapin de Noël (qui souhaite l'éradication des chevreuils) participe à la contamination générale des sols et de l'eau laquelle ruine la santé des taxons enclins aux mutations plus fréquentes... |
Le
mutant panaché n'a rien de naturel. Le monstre Morvan est une
alerte. |
Les mutations cytoplasmiques végétales (dans les mitochondries et les plastes) peuvent, en laboratoire, être causées artificiellement par : La colchicine, la streptomycine, l'acriflavine, le N-ethyl-N-methylurea, le N-ethyl-N-nitrosourea (=ENU), le bromure d'éthidium (=BET), les rayons gamma, la mitomycine, le 5 fluorodeoxyuridine, le 9-amynoacridine hydrochloride, le faisceau d'électrons, etc. Certaines de ces substances comme l'Acriflavine sont contenues dans des médicaments, le Chromargon par exemple (en solution pour applications locales) utilisé comme désinfectant et antiseptique. Des produits commercialisés analogues contenant des mutagènes végétaux pourraient-ils être présent dans l'environnement et expliquer une part des observations ? |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ? |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ? |
Les
pluies fortes à répétitions imposent des transformations
(des réactions) chez les espèces et l'observation la
plus étonnante arrive avec les fourmis. Le slogan pourrait
être : "Pour vivre heureux, vivons
le terte au sec !" |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ? |
Toute
une vie passée à collectionner les papillons (donc à
les prélever dans la nature) pour finalement constater sans autre
explication la disparition ubiquiste du groupe (toutes les populations)...
A quoi servent alors les captures (les prélèvements)
et les fameuses collections ? Les entomologistes répondent :
les collections sous cadre servent à mieux comprendre pour protéger
et préserver. La collection des cadavres tous alignés
n'a en fait que peu d'effet pour préserver les espèces
(vivantes) dans la nature... Il y a des milliers de collections
de papillons, et, ils disparaissent inexorablement. Pourquoi les
entomologistes ne voient pas les épizooties et ne les évoquent
pas dans leurs publications ? Un exemple : monsieur Jean-Claude
Weiss spécialisé dans les Rhopalocères et les Zygènes,
vice-président de la Société entomologique de Lorraine
raconte
la disparition générale des papillons de lorraine
dans un constat où les tergiversations générales
(toujours les mêmes) ne sont pas des explications. En quoi, pourquoi,
comment, les causes invoquées feraient-elles disparaître
plus les papillons que les autre entomofaunes ? Pourquoi ne pas
évoquer les épizooties et pourquoi ne pas montrer les
images alarmantes des
papillons (nombreux) anormaux observés sur le terrain ?...
|
Morvan,
la disparition des papillons selon l'Opie...
Professeur à l'université de Provence - Marseille, responsable du Laboratoire de Systématique évolutive, Hemi Descimon (grand collectionneur de papillons) en balade dans le Morvan nous raconte pourquoi y-a-t-il moins de papillons aujourd'hui. Et, de déblatérer sur les paysans "nouvelles manières" (ci-contre) et les méchants chasseurs allemands assistés de leurs guetteurs racontars et de décrire les effets du ski alpin; le boisement en résineux exotiques; l'urbanisation et l'industrialisation excessive... Et, de terminer par : "Mais le pire n'est pas certain. Les perspectives de guerre nucléaire s'éloignent et l'humanité semble plutôt progresser globalement vers la sagesse". L'article n'aborde pas (comme c'est étrange !) les maladies de terrain (observées et observbles)... Paradoxe d'un esprit collectionneur ("sublimé" par les adorateurs de l'entomologie de l'épingle, l'OPIE), celui qui collectionne et tue les papillons prend la parole pour nous expliquer comment préserver le vivant ?!... |
|
Donc
dans l'article de l'Opie : "Oui, je fais des collections
scientifiques, mais c'est pas moi qui tue les papillons, c'est lui..."
Dans une certaine mesure (et dans une mesure CERTAINE) les collectionneurs de papillons (avec ou sans élevage) sont rigoureusement des tueurs de papillons. Le paysan "nouvelle manière" ou le chercheur - collectionneur de papillon ne participent pas à la défense des lépidoptères. Pourquoi accumuler tant de papillons précieux surtout identiques (rémunérateurs) dans ces cadres cimetières assez inutiles ? Pourquoi l'Opie donne si souvent la parole aux assassins d'insectes dès lors qu'ils sont estampillés du diplôme (de "propagande"). La vérité est-elle violée par le prestige ? Dans l'article TRES inspiré (judicieux), quelles sont les réponses ? Pourquoi ne pas aller à l'essentiel : les papillons meurent comme d'autres insectes car ils sont malades d'être empoisonnés... Moins de blabla, moins de collections, abandonnez l'épingle (assassine) et r-e-g-a-r-d-e-z, ouvrez les yeux. Tout se passe dehors... Pas besoin de cadres et d'épingles pour observer. |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ? |
Une
grenouille (vraiment) albinos n'a plus de cohérence fonctionnelle
dans la superposition des trois couches cellulaires superposées
(pigmentaires) appelés chromatophores. La couche la plus profonde
faite de mélanophores produit la mélanine (pigment sombre).
Par dessus, les iridophores constituent une structure utile à
l'animal pour exploiter l'énergie de la lumière (la chaleur
du soleil). C'est cette couche qui donne un reflet métallique
au batracien, éventuellement bleu si la structure du dernier
feuillet supérieur est dégradée. La couche supérieure
est effectivement formée des cellules qui contiennent les xantophores,
(ce sont des pigments jaunâtres) mais puisque la lumière
traverse les tissus et se reflète bleue sur les iridophores profonds,
la couleur apparaît verte. Selon la nature des troubles physiologiques
(éventuellement associés et plus ou moins profonds), selon
la niveau de réflexion des lumières, la grenouille peut
soit devenir bleue, franchement noire ou apparaître blanchâtre.
Quoi qu'il en soit, dire que le phénotype
blanc est une expression normale, ordinaire et très courante
frise la duperie d'inventaire du chargé de mission vexé
peut-être ne n'avoir pas expertisé à sa valeur cette
référence intéressante (dénigrée
sans doute par jalousie).
|
Le
Morvan muté ! Leucisme "fréquent" chez les grenouilles...
Dans le Morvan pollué les grenouilles blanches dépigmentées sont (deviennent) assez fréquentes... Pourtant cette particularité génétique récessive nommée Leucisme - leucistisme est plutôt rare chez les batraciens... L'information génétique récessive gagnerait-elle dans la population sauvage locale ? Plusieurs espèces patrimoniales du Morvan deviennent claires comme si les cellules pigmentaires des espèces (absentes ou dégénérés) ne fonctionnaient plus normalement. Les grenouilles devenues claires (blanches) gagnent en fréquence (elles sont de plus en plus nombreuses). Le plus souvent, la restriction pigmentaire de la peau est totale et affecte l'ensemble du corps des batraciens. Mais, chaque sujet garde la coloration normale de l'iris de l'il (ce qui constitue un caractère de différence avec l'albinisme). A lire : Un cas de leucisme chez le Crapaud commun Bufo bufo (Linné, 1758). MURATET Jean, DESO Grégory, VACHER Jean-Pierre. Bulletin de la Société herpétologique de France, 2010, no134, pp. 51-54. (ISSN 0754-9962). |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ? |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ? |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ? |
Le
petit poil du bourdon (qui n'a pas vocation de fourrure), améliore
con-si-dé-ra-ble-ment le vol de l'insecte qui peut se déplacer
en diminuant la résistance au vent. Les bourdons (et d'autres
mouches velues comme les bombylidés, voir ci-dessous), savent
voler en trajectoires maintenues assez droites même lorsque
le vent est fort. Le vol des insectes velus s'explique surtout par
l'effet dynamique des poils... |
D'une manière assez constante, (ce qui permet d'ailleurs de se positionner pour préparer de belles photographies), les bourdons se dirigent préférentiellement dans le paysage contre le vent (pour se déplacer de fleurs en fleurs) mais peuvent évidemment modifier leur trajectoire si un danger intervient... Un vent même fort, 20-30 m/s, ne semble pas gêner les bourdons outre mesure et les sujets semblent pouvoir maintenir des trajectoires plutôt rectilignes (ce qui est déconcertant) même lorsque le vent (par rafales) souffle de côté ! Les bourdons sont les seuls insectes à butiner dans la tempête, (= bourrasques monumentales sans pluie) et peuvent réaliser des virages serrés comme si le vent n'avait qu'une "influence" aérodynamique faible ou moindre... Les frottements mécaniques du corps sont réduits (l'écoulement est amélioré) par l'effet fluide de la fourrure, rendant les ailes alors plus efficace d'un rapport que l'on peut estimer à 15-25%. Bien évidemment ces propos nécessiteraient d'êtres évalués en protocoles expérimentaux. L'éthologie de terrain donne déjà l'idée de sujets de thèses : "Etude aérodynamique et mesure d'efficacité des prouesses physiques du vol du bourdon - bénéfices mécaniques de la fourrure". Travaux en cours, Eric G. |
A l'inverse de ce que prétendent et écrivent certains, clicher les insectes en vol (en pleine nature) ne nécessite pas forcément un matériel coûteux, encombrant, bourré de flash et de faisceaux infrarouge. Nul besoin du piège photographique ultra sophistiqué, qui, météo surtout comptée, n'est efficace qu'en studio avec des sujets rendus dociles par la chimie (agressive ou la torture) dans un décor inventé par un opérateur odieux. Certains techniciens -que nous désigneront de VRAIS tortionnaires !-, (publiés et plébiscités par ceux que nous ne nommeront pas, mais qui s'affirment leader pour l'entomologie de l'épingle), pratiquent la torture pour obliger leurs sujets à s'envoler devant une fenêtre photographique : "Dans ma boîte, mes insectes placés vivants ne peuvent sortir que par la fenêtre, barrée de faisceaux infrarouges. Pour donner le mouvement aux insectes, j'allume à l'intérieur de la boîte en verre une résistance électrique placée dans un double fond. L'ensemble de mon dispositif sophistiqué de studio est le résultat de ma spécialisation professionnelle comme électronicien. J'ai donc tous les atouts pour photographier le vol des insectes. Avec ma méthode, je peux choisir l'espèce et maîtriser totalement le cadrage, l'éclairage et assortir le décor en fonction de l'insecte. Je peux mettre des lampes chauffantes et stimulantes." |
Oui, travail surtout sordide !!! La torture en directe (et en images), sous les "feux" contrôlés de la rampe ! Ce "photographe" est surtout un opérateur spécialiste du martyr. C'est un peu le reporter de guerre qui pratique la torture pour clicher le mouvement ?! Sans humour, les insectes sont brûlés aux fesses pour déclencher l'animation... Photographier le vol libre des insectes sans torture est possible (voir ci-dessous). Une alternative respectueuse existe (voir les images Insectes Art et Images dans cette page web). Elle consiste à regarder vivre les insectes (dehors) et à utiliser l'éthologie pour prévoir l'envol des insectes... Le vol libre des insectes (le vol en tandem par exemple, voir ci-contre) où la libellule mâle conduit le duo dans le site de ponte est-il possible en studio ? Les comportements faux, dénaturés, d'acteurs torturés en studio sont-ils explicites et utiles à l'expertise ? Le piège photographique en studio n'est que la pâle démonstration de l'incompétence de l'opérateur sur le terrain... Message à l'Opie : préférez observer la réalité factuelle des comportements à celle née du trucage et des artifices. |
Passant
de l'état piéton à l'état hardi, (pour
des raisons assez logiques), les acteurs entomologiques d'un biotope
s'envolent pour des situations que l'éthologie rend plus ou
moins prévisible... C'est l'éthologie qui permet
de suivre le vol réel des insectes sans artifice et trucage.
Toutes les images sont réalisées manuellement, sans
flash. Les réglages photographiques sont effectués,
au cas pas cas, selon les conditions atmosphériques réelles
dans le milieu extérieur |
Certains
entomologistes barbons qui thésaurisent la collectionnite
des insectes morts épinglés dans des cadres cimetières
(assez inutiles) affirment pouvoir appréhender et comprendre
le vol des espèces par l'observation des structures. Et, déjà
ils hiérarchisent les modèles... Ces théoriciens,
("ou dogmaticiens") expliquent qu'il y a : "des
vols archaïques opposés aux évolués et d'autres
plus adaptés". Oui, cette phrase sonne comme un aveu d'ignorance.
Pratiquer l'entomologie avec l'épingle sur des cadavres ne
renseigne pas vraiment sur le vol libre des insectes en milieu naturel.
Prenons un exemple, examiner les ailes des perce-oreilles (Dermaptère)
peut-il renseigner sur le vol réel de l'insecte ? Soyons
sérieux. Préférez l'observation
à la pratique de l'épingle. Un insecte mort n'est pas
très explicite pour raconter son vol. |
Le
vol des insectes in natura (le vol libre des insectes ) est accessible
à tout le monde. Les images, les vidéos sont faciles
à faire... Mais, certaines personnes à l'imagination
assez fertile (et qui veulent occuper les médias par l'invention
malhonnête et frauduleuse de faits), soutiennent avec force
que les traits photographiés et expliqués ci-dessus
pourrait être la forme d'une vie inconnue d'origine extraterrestre
(voir ci contre)... |
A
l'opposé de la torture des espèces faites en studio
(et publiée dans la revue xxx, par M. JdH,) inventez vos méthodes
pour photographier le vol des libre des insectes. Le procédé
(votre procédé) fonctionne lorsque vous arrivez à
vous fondre dans le décor. De façon assez intuitive,
évitez de porter des vêtements aux couleurs vives. Evitez
ou, utilisez (au contraire) les mouvements de façon parcimonieuse
et modérée. Chaque espèce à ses caractéristiques
propres et ses réactions singulières dans un micro biotope.
Pour étudier le vol libre non contraint d'une espèce,
de multiples solutions existent comme la mise en place de petits promontoires
bien exposés où la mise en valeur d'une fleur ou plusieurs
fleurs alignées appréciées, dispositif qui fonctionnera
comme un stimulus attractif. L'orientation du soleil, le vent, la
forme de la voute végétale, la présence d'eau
ou de certains cailloux chauffés au soleil sont des paramètres
essentiels à comprendre pour prévoir la lecture des
comportements. |
Le vol parfois stationnaire, donc facile à photographier, n'est surtout
pas l'apanage des entomofaunes
assez "indociles" des hautes herbes... L'avantage d'étudier
le vol libre des insectes, (ci-dessus
papillons Adelidae, Zygaenidae, main levée sans aucun
matériel), par la focale de
l'éthologie est de pouvoir déjà transposer l'exercice
à d'autres espèces, elles
aussi "indociles", (oiseaux,
chauve
souris, etc...).
Concernant le vol des insectes, voici l'observation du phyllopertha
qui utilise surtout ses pattes antérieures pour agripper le support.
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ? |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ? |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ? |
Quoi
de neuf dans les inventaires du Morvan ? |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ? |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ? |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ? |
Quoi
de neuf dans les travaux d'inventaires du Morvan ? |