Cette présentation web montre qu'il est facile de conduire une
nouvelle expo-animation de science en amenant les publications associées.
Cette présentation
souhaite attirer l'attention des partenaires qui peinent à avoir de
beaux sites par manque de temps, de moyens et/ou de personnes bénévoles
impliquées...
Exposition
Ambre - Insectes
au Musée d'Histoire Naturelle d'AUTUN et les publications * associées. (Idées originales - rédactions : Eric Geirnaert). Pour avoir votre site web, contact : eric.ambre.jaune@hotmail.fr |
Cette page présente quelques silicates à "mémoire
d'ambre"
(= Pélambre, avec la publication) et des
ambres -vrais ambres
baltes-, = génanites), contenant des minéraux
cristallisés.
Le pélambre présenté ici dans l'exposition s'avere être
un
silicate proche du
verre Lybien qui, sous forme
opalisé, présente une morphologie
comparable à celle de
l'ambre organique...
Le "pélambre"
n'est pas un ambre, mais
certains échantillons montrent
des inclusions...
Le
forum
de l'ambre du site Internet AMBRE.JAUNE
(rapidement devenu une référence) vit de façon
formidable grâce aux questions nombreuses (très nombreuses)
d'une communauté de naturalistes en tous genres. Insectes
Ambres et Dinosaures passionnent chacun. Et, cela tombe bien, Insectes
Ambres et Dinosaures se retrouvent -pour notre plus grand plaisir- dans
les locaux accueillants du superbe musée d'Histoire Naturelle
d'AUTUN !
|
Après notre
découverte sur le
forum de l'ambre d'un nouveau gîte
français remarquable, il fallait bien une petite présentation
au
Musée pour parler des merveilles en montrant que
des animations web esthétiques peuvent être
montées facilement surtout si vous êtes
enthousiastes et inspirés...
Voici une présentation qui souhaite montrer au public
le formidable Musée d'Histoire Naturelle d'Autun.
Amenés aux scientifiques de la société d'Histoire Naturelle
d'Autun avec pour seul
commentaire : "oui, ce sont des silicates", des
matériaux méritent peut-être
une inspection plus détaillée... Des minéraux faits de
coulures et de
recouvrements successifs ont
parfois des inclusions de surface
rappelant le piège des oléorésines végétales.
Ces silicates
sont situés dans un gîte fossile sous influence volcanique
riche en bois, eux aussi, transformés en pierre !
Sur cette seule référence de petits cailloux à inclusions
tenus
en mains lançons
le sujet avec de belles images.
Le
15 juin 1502, après un long voyage, Christophe Colomb découvrait
les terres d'un nouveau monde. Un demi millénaire plus tard,
sur l'île étrange, les observations sont toujours aussi
étonnantes... Dame Nature n'arrête pas de surprendre les
hommes.
Sur l'île volcanique, cette fois, c'est la découverte d'un "ambre" en fait un vrai silicate très surprenant qui révolutionne la communauté des spécialistes. Dans la lignée des grandes histoires comme celle de "Jurassic Park", c'est avec la certitude de lire un sujet passionnant que je vous invite à découvrir le "Pélambre", un chaînon fossile qui relie les matières organiques au monde minéral (lequel compte environ 4000 références). Le "Pélambre" est pour les spécialistes tout aussi révolutionnaire que l'affirmation qui consisterait à dire aujourd'hui que la Terre est à nouveau plate ! |
Quels sont les phénomènes
qui pourraient expliquer
la genèse d'ambres éventuellement
métamorphosés sous l'effet
d'un volcan ?
Ordinairement
on affirme que l'ambre n'est pas un minéral. L'ambre est en effet
une matière organique, (= un polymère carboné),
stabilisé géologiquement lors d'une réaction lente
de polymérisation... Oui, MAIS !
Mais, la découverte d'un nouveau gisement étrange, et, surtout d'un évènement JAMAIS OBSERVE vient infirmer cette affirmation ! |
Un reportage exclusif, une découverte unique !
La
publication Pélambre amenée au Musée.
Des coulées
basaltiques nées d'un paysage de fluides siliceux volcaniques reproduisent
le modèle dynamique des oléorésines originaires d'une
forêt antique d'ambre !
La lecture taphonomique des échantillons et les
analogies : microscènose
ambre / coulées hydrothermales siliceuses est intéressante.
De
plus des bois silicifiés sont également disponibles dans les
gîtes rendant les observations encore plus curieuses...
Que
c'est-il finalement passé pour que ces ambres (constitués
d'un polymère de résine) deviennent de véritables
pierres ? Et, est-ce le cas ? C'est avec la certitude d'une
surprise énorme que je vous laisse lire cet article qui
présente la découverte TRES surprenante...
LE PELAMBRE. Le débat est lancé. Concernant le Pélambre, correspondance (juin 2011) de Nico-78. Bonjour Monsieur Geirnaert. Votre découverte du Pélambre, passée en publication dans la revue Minéraux et Fossiles, est selon mes idées peut-être "discutable". Ayant résidé en Martinique -un certain temps-, j'ai pu me rendre sur les lieux de votre découverte (accompagné d'ailleurs du découvreur). Certes je ne cherchais pas vos objets précis. Mais, je n'ai pas repéré d'affleurements. Les fragments épars peuvent être ramassés sur la plage, roulés par la mer dans les graviers. Vous le précisez dans votre article. Votre sujet est élémentaire quand on pense aux divers phénomènes d'érosion (mer). Quelles seraient (qu'elles auraient été) les espèces végétales à l'origine de ces sécrétions transformées alors en verre ? Malheureusement, je n'ai pas eu votre chance d'avoir ente les mains ces fragments à inclusions fossilifères. Apres étude de mes échantillons collectés avec l'aide des membres de l'école des Mines (Paris), il s'avère que mes échantillons sont des silicates sous forme opalisée (ape la langue) qui présentent une morphologie se rapprochant du verre Lybien. Ce sont donc à l'évidence des fragments de silice transformés en opale calcédoine et métamorphisés au contact d'un phénomène volcanique (forte condition de chaleur, pression, éruption, nuée ardente). Nico 78. Réponse Eric GEIRNAERT : Bonjour Monsieur. Oui, je comprends vos propos. L'hypothèse d'une transmutation de la résine sur un site par de très fortes chaleurs (ici volcaniques) sans "combustion" des matières (fragiles au feu) n'est pas déraisonnable lorsque l'on regarde l'exemple de l'ambre dominicain devenu bleu par imprégnation géologique de pérylène lors de la combustion incomplète du kérogène. Les ambres bleus dominicains (sans affleurement précis) sont parfois retrouvés associés à des fossiles marins (escargots Cerithideopsis synchrones, associés aux gemmes bleues). Et, vous réfléchissez avec vos échantillons. Sur cette image, à droite du personnage en combinaison, j'ai reposé le sujet qui me préoccupe beaucoup et m'a finalement décidé à écrire l'article. Cet échantillon problématique est intéressant car il montre des inclusions (dont celle étrangement ronde partiellement dégagée qui ressemble à des portions de bois, ce n'est évidemment pas du bois). C'est surtout les échantillons à inclusions qui ouvrent le sujet. Vous devriez mieux chercher sur place et éventuellement reprendre l'observation au moins avec des échantillons à inclusions. Je suis content de votre lecture soit critique. La critique est le déchiffrage finalement le plus intéressant. Posons, si vous le voulez bien, la focale sur ces verres à inclusions (étranges portions de "bois" ?)... En fait une seule mention suffit, je crois, pour amener un sujet. C'est comme le copal bleu malgache que j'ai révélé en 1998 et publié en 2002. Ce n'est pas forcément beau, utile, rentable, mais cela existe. J'ai rédigé l'article du Pélambre à partir de sollicitations web. Ce ne sont pas mes pièces. Nico-78 : Je crois Monsieur Geirnaert, vraiment, qu'il faudrait une étude scientifique complète et rigoureuse avec un volet géologique et un autre minéralogique. |
Eric
G.
: "Il faudrait une étude scientifique complète et
rigoureuse avec un volet géologique et un autre minéralogique".
Oui,
il faut absolument faire une recherche sérieuse, c'est d'ailleurs
la conclusion de mon article ! Avant la publication papier, j'ai
évidemment présenté mes échantillons à
plusieurs spécialistes, (indolents), ce qui m'a motivé
à ne pas lâcher le morceau. Alors, au pied de la montagne
Pelée on peut dénicher des verres à inclusions.
Ce sont des verres (et pas des ambres) mais, les objets ont des coulures
identiques à celles des résines et, ces coulures capturent
des inclusions...
Deux hypothèses sont possibles. -Hypothèse 1 : Une résine à inclusions a été sublimée en verre par le volcan. (Une chance sur un million que cela soit possible). Et, se pourrait-il que ce verre né d'un contact volcanique (chaleur intense, forte pression, éruption et nuées ardentes) puisse avoir une origine végétale car contenant des inclusions éventuellement archéorganiques ? La question est posée. Remarque, la résine au contact du volcan n'était peut-être pas "totalement" fossile. Mais, le verre final apparaît par coulures concentriques et recouvrements successifs comme née autour d'une cheminée. -Hypothèse 2 : Un silicate aurait été transformé par le volcan en calcédoine, (sur des cheminées hydrothermales) lequel, durant sa cuisson aurait piégé des inclusions en prenant toutes les caractéristiques dynamiques des résines (jouant un scénario taphonomique parfait avec les indices implacables de la pesanteur, etc.). Hypothèse 1 ou Hypothèse 2, faut-il réveiller les indolents avec la publication et/ou les belles images ? (Humour, rires)... Lionel-R : Bonjour. Pour l'instant vous avez trouvé un matériau siliceux dans une zone où j'ai ramassé du jaspe, du granite, des gneiss, des galets d'aluminium, du quartz... enfin bon, tout un monde de petits matériaux connus mais évidemment étrangers à la zone et au processus étudié. 1) Pour l'instant le BUT c'est surtout de savoir ce que c'est, pas de prouver que c'est une archéo-résine "fossile" vitrifiée ou une autre matière. 2) Pour l'instant vous avez trouvé un matériau siliceux... Eric G. : Bonjour Monsieur. Non, pour l'instant j'ai surtout amené aux chercheurs (bien installés les pieds sous la table) des échantillons qu'ils n'ont pas daigné examiner. Cqfd -ce qu'il fallait démontrer- : vous devriez regarder plus attentivement les échantillons siliceux, certains ont des inclusions. Pourquoi avoir jeté (et le fait devient récurent) les pièces sur un coin de table en affirmant la banalité ? De mon point de vue : peu importe la nature de la matière à l'origine des échantillons... Il peut y avoir de la silice avec calcédoine, et, éventuellement quelques traces d'oléorésines sublimées et des portions d'un bois transformé, (peut importe le cocktail de genèse du Pélambre, ou pas Pélambre). Dans l'article, j'évoque même la possibilité que les matières originelles puissent être des pollutions industrielles. De mon point de vue, je ne me pose pas trop (à ce stade) la question des composés formant les échantillons. Je regarde l'objet. Je regarde seulement ce que j'ai entre les mains. Je regarde, j'observe les coulées à inclusions. C'est SURTOUT la forme des échantillons qui retient mon attention, (la mémoire des formes). Comment diable des verres nés sur des cheminées peuvent-ils trouver des conformations indentiques à celles d'échantillons avérés d'ambres fossiles à inclusions ? A mes examens, monsieur Flaugere a évidemment ramassé d'avantage de pierres et m'a surtout envoyé des silicates très normaux puis des géodes. Seuls quelques échantillons méritent une observation, -une lecture attentive des formes-, puis éventuellement une expertise chimique. Outre la conformation des coulées (par recouvrements concentriques verticaux avec effets marqués de la pesanteur) de belles traces enregistrées dans l'épaisseur des matières viennent nimber les verres rappelant les diffusions esthétiques des gemmes d'ambre. C'est la forme des échantillons que je regarde. Vous m'interpellez en soulignant que le BUT est de savoir ce que c'est. Non, avant de sonder l'identification des composés, je me pose la question de décrire ce que je vois. Comprenez-vous la nuance, ma démarche ? Mon article ici dans cette page Internet est une simple description, une présentation visuelle. Je pose les vues esthétiques d'une observation. Oui, ayant travaillé vingt ans à l'ambre (et surtout à l'expertise des faux), je sais qu'un examen méthodique des échantillons est sans doute la démarche utile. La sonde Raman, la lame mince etc. sont des passages obligés. Donc il faut, comme le dit mon confrère André Holbecq : des petits échantillons livrés à la " torture inquisitionnelle " d'un labo bien équipé, car oui, tout le reste ne sera que supputations et tergiversations. Il faut absolument caractériser la substance des minéraux (silicates ou silice)... Les silices (calcédoines ou opales) sédimentaires n'ont rien d'exceptionnel avec des craquelures, des inclusions, et des imprégnations de surface. D'un autre coté ayant encore participé au petit guide : "Bien débuter en géologie. Les roches, les minéraux, les fossiles... Dominique Compare, juin 2011. Editions Glénat", je crois me souvenir que des fossiles en silice peuvent exister Je ne pense pas qu'il y ait matière ici à révolutionner les encyclopédies royales, mais les silicates à inclusions (avec mémoire "taphonomique" comparable à celles des ambres) constituent une petite matière assez intéressante à amener à un public, ce que j'ai fais dans cette page. Les spécialistes vont-ils sortir les pieds de leurs "chaussons" ? (Rires, c'est de l'humour). Les premières réactions - commentaires pour les échantillons sont enfin présentés ici. |
Une
belle exposition ambre / silicate - Pelambre au Musée d'Histoire Naturelle
d'Autun...
Une belle exposition d'ambre à inclusions et pour l'occasion
une "publication - animation"
exclusive pour présenter la découverte des silicates à
inclusions
au Musée d'histoire Naturelle d'Autun...
Voici quelques pièces d'ambre
(= collection d'Eric GEIRNAERT) qui ont été amenées à
l'exposition
d'Autun. Au premier coup d'il,... on ne voit pas les "merveilles",
MAIS, pourtant le lot contient
quelques beautés muséales !!! Des insectes évidemment,
des pièces TRES fluorescentes
et arrêtons nous sur la pièce d'ambre N°12. Ce petit ambre
balte à inclusions de moustique
contient de vrais minéraux cristallisés dans la gemme !!! Alors,
des silicates qui ont une
mémoire d'ambre (Pélambre) et des vrais ambres qui piègent
des minéraux !!! Il y a
de quoi voir pour réécrire les manuels... Commentons quelques
pièces du lot...
Regardons l'échantillon N° 13 examiné en lumière
UV. L'expertise en lumière noire, (lumière
UV)
permet lire les lignes de courant originelles et surtout de déceller
les faux.
Note : les ambres baltes florescent. Et, le pélambre
(silicate) ne fluoresce pas.
CQDF : le pélambre n'est pas de l'ambre.
Regardons
maintenant plus en détail l'échantillon d'ambre balte N°
12.
Autre pièce d'ambre (la pièce d'ambre N°1) présentée
avec les posters grands formats du moustique piégé.
Revenons aux silicates présentés à côté
des ambre.
Pour
certains, cette découverte unique (première mention
mondiale dans l'étude des silicates à inclusions)
mérite une publication au journal de l'Académie des Sciences...
N'exagérons pas ce ne sont que des cailloux...
|
Après
avoir découvert (grâce au forum) un nouveau minéral
à mémoire d'ambre (TRES extraordinaire !),
il était important de participer à une exposition ici
entomologique pour présenter les échantillons au public...
Dans une ambiance très "paléontologique" -qui, soyez rassurés, n'effraiera pas les enfants- les grosses bestioles du jurassique verront la lumière de l'ambre, cette pierre fossile qui contient des fossiles. Les inclusions d'insectes sont évidemment au rendez-vous. Et, il se pourrait même que les premiers visiteurs reçoivent un petit cadeau ! |
Sous le livre, ci-dessus, les ambres
contiennent cette fois de
rares papillons...
Ambre, Insectes et Dinosaures
se côtoient donc au Musée d'AUTUN
Le visuel
: Ambre
Insectes et Dinosaures pour le Musée d'AUTUN.
Pour
la saison 2009-2010, outre l'ambre, le Musée d'Histoire Naturelle
d'Autun oriente ses activités pédagogiques vers l'identification
et l'observation passionnante des insectes en milieu naturel. Et, l'idée
est de valoriser la biodiversité entomologique régionale,
(les espèces types), par la production de documents édités.
Identifier les insectes, comprendre leurs comportements, communiquer la biologie aux enfants, -en publiant des documents-, voilà l'essence même du forum de l'ambre ! Alors, rendez-vous, tous, au musée d'Autun ! Les belles petites choses vont passionner les naturalistes en herbe, qui, juste à la hauteur, pourront fouiller la biosphère très riche des petits peuples du sol. Pour accompagner l'exposition nous présenterons les dossiers : Le Morvan Lîlot refuge des espèces; Les coléoptères bio-indicateurs de naturalité des forêts, et, également le sujet : L'Animode, la mode vestimentaire animale. |
Les vitrines ambres, présentées au Musée
d'Histoire Naturelle
d'AUTUN, sont exposées dans le cadre de l'exposition annuelle :
Les insectes en Bourgogne aujourd'hui.
Inauguration
de l'exposition le 30 juin 2009
Monsieur Dominique CHABARD Directeur du Musée d'AUTUN et
Monsieur REBEYROTTE Maire d'AUTUN le jour de l'inauguration.
Exposition
Entomologie
au Muséum d'AUTUN |
A
l'entrée du Musée d'Histoire Naturelle d'AUTUN, un diaporama
(E.G.) de 407 photographies
présente les espèces entomologiques types du parc du Morvan.
Pour
sa saison 2009-2010, le Musée d'Histoire Naturelle d'AUTUN organise
des animations pédagogiques autour des insectes. Outre les belles
photographies et les panneaux explicatifs exposés dans les locaux,
l'objectif des travaux est de guider durant un an les enfants vers les
activités de valorisation des espèces avec la production
de documents édités. Identifier les insectes, comprendre
les comportements (=éthologie) en publiant des documents
permettra, sans doute, de préparer les naturalistes qui, aujourd'hui,
nous manquent...
|
A l'entrée du Musée d'Histoire Naturelle, un diaporama en musique, -de 35 minutes-, invite le visiteur pour une contemplation des insectes du Morvan... |
Le diaporama (407 photographies) des petites mais merveilleuses choses... Observons, par exempe, la toilette d'une mouche ! |
Le
diaporama des
petites mais merveilleuses choses...
"Les grandes choses nous frappent; les petites ne nous intéressent guère... ; et pourtant il est tout un monde, que beaucoup soupçonnent à peine, aussi étonnant que ce monde grandiose où il semble perdu : tous les jours, à tous les instants, nous foulons aux pieds des merveilles, et si nos regards daignaient s'abaisser sur le brin d'herbe, où rampe un insecte méprisé, sur la motte de terre où se passe sa courte existence, nous verrions que la divine Providence, dans sa sagesse, a répandu ses dons avec une profusion égale sur les grands et sur les petits, qu'elle veille avec une constante sollicitude sur les plus obscurs des êtres". Ce texte, extrait du chapitre préliminaire du "Nouveau Spectacle de la Nature" de MM Victor et Ambroise Rendu, (1840), présente clairement l'intérêt formidable qu'a l'Histoire des insectes pour nourrir les travaux pédagogiques de ces hommes passionnés par la Nature ! Le diaporama (407 photographies) des insectes du Morvan a été réalisé en nature, sans artifice ni trucage pouvant nuire au respect des espèces. Et, c'est finalement la connaissance de comportement animal qui permet de photographier les animalcules dans leurs conduites intimes, telle cette mouche qui se lave les ailes et la tête (en même temps !) avec ses pattes postérieures ! |
Le
superbe musée d'AUTUN...
Le musée d'Autun... un lieu où la vérité
ne s'invente pas, -mais se découvre-, lors
d'un voyage contemplatif qui ne laisse jamais indiférent !
En présence de : M. REBEYROTTE (Maire d'AUTUN), M. Gand
(Président de la SHNA),
M. CHABARD (Directeur du Muséum), des exposés captivants
présentés par des spécialistes passionnés !
La
collection du Musée d'Histoire Naturelle d'Autun regroupe actuellement
80.000 insectes, et, le potentiel est en pleine croissance. Les collections
font l'objet d'études permanentes. L'exposition entomologique
(avec ses vitrines ambres) servira de support à toutes les activités
2009-2010 organisées par le muséum d'AUTUN en direction
de tous les publics.
Pour suivre le fil directeur de la présentation générale des insectes, nous avons préparé trois publications (*) et le dossier ANIMODE (disponible en pdf, ci-dessous) de la mode vestimentaire chez les insectes, dont voici, ci dessous, la présentation. Ha, lorsque les insectes sont au musée, les yeux brillent ! Et, déjà cette seconde vitrine, où, les merveilles sont encore plus surprenantes ! Tient, voici la vitrine des petits insectes de l'ambre. Bon sang comme les inclusions sont petites... Lisons les papiers. A coté de la biométrie, certes intéressante des petits insectes de l'ambre, (qui consiste à mesurer les organes en ratios sous toutes les "coutures" pour classer les insectes types), il est important de noter que l'on peut aussi exploiter les fossiles pour étudier la mode vestimentaire. Lorsqu'au musée vous visitez la galerie des papillons et autres beaux insectes, -des couleurs plein les yeux!-, vous consultez le catalogue actuel de la mode vestimentaire des insectes. La pierre de résine offre ce même voyage d'émerveillement mais, avec le possibilité de voyager dans le temps. Au temps des modèles et des polémiques sur le réchauffement global et la diminution de la biodiversité (pour des causes anthropiques), l'ambre est un nouvelle fois au cur de l'actualité. Les scientifiques qu'ils soient au musée ou au labo sont enthousiastes. Ils viennent de mettre à jour le plus grand gisement d'ambre au monde, en Inde. Bon, le besoin de sensationnel est sans doute à l'origine d'un petit mensonge (volontaire), la résine indienne de type Dipterocarpaceae est EVIDEMMENT un copal. Mais l'ambre et le copal ont en commun la propriété de détenir chacun une mémoire formidable pour restituer d'avantage que la morphologie des insectes. La résine fossile est la mémoire bio organisée des espèces ! La pierre de miel est la mémoire polychrome 4D des paléofaunes ! L'écrin de miel restitue : les coordonnées X - Y de la position du paléo biotope, la valeur P correspondant à la profondeur de la série stratigraphique et, également T, le temps géologique écoulé. La résine fossile exposée ici dans ces vitrines est vraiment la matière de prédilection pour évaluer les premières tenues animales et examiner les expressions vestimentaires de nombreuses espèces. La dite mode vestimentaire a commencé, il y a bien longtemps. Bien avant que les musées (humains) existent... Les fossiles de l'ambre sont les pièces d'un musée vestimentaire antique accessible à chacun... |
ANIMODE,
la mode vestimentaire chez les insectes.
Les internautes visiteurs du site Ambre.jaune.free.fr l'auront remarqué, l'accoutrement animal et notamment celui des petits animaux "invisibles" n'a aucune limite dans l'exubérance et la perfection des textures. Les infra-êtres, tellement nombreux, sont si merveilleusement habillés qu'ils méritent bien que l'on déploie quelques recherches appliquées pour améliorer nos pratiques vestimentaires. Certains habits animaux exploitent la chaleur du soleil, d'autres développent des réponses dynamiques aux liquides ou tiennent des propriétés aéronautiques étonnantes ! Tous les arthropodes -qui grandissent par mues successives- tirent des bénéfices énormes de leurs vêtements performants. Outre les propriétés des textures, les livrées colorées sont souvent agencées en motifs surprenants. La mode animale a développé des ensembles cryptiques, mimétiques et ostentatoires dont l'unité fonctionne lorsque les supports, (les ailes, par exemple), se réunissent en position symétrique. Comment une telle perfection a-t-elle pu se réaliser dans l'évolution ? Avec le costume et les motifs insolites, la nature s'offre d'avantage que le luxe d'un divertissement graphique. Les ornements surpassent l'inspiration des couturiers les plus débridés. C'est pour approfondir ce sujet essentiel de la biologie moderne que nous avons questionné Eric Geirnaert, un naturaliste qui, il y a dix ans déjà, ouvrait le registre des archives paléontologiques en découvrant les premiers fossiles d'insectes restés colorés ! |
Extrait du diaporama Insectes (407 photographies) présenté
dans l'exposition, voici une petite
araignée qui a la particularité étrange de porter une
tête de poisson clown sur l'abdomen !
Et, plus insolite encore, lorsque l'araignée pivote de 180°, le
visage
se transforme en tête caricaturale effrayée ! ...
Cette
petite araignée theridiidae, présentée ci-dessus,
est utile pour discuter les livrées dans le dossier la mode vestimentaire
animale. Cette araignée Archaearanea lunata est connue
des spécialistes pour des dessins variables. Les deux points
blancs au sommet de l'abdomen et les lignes courbes sur les cotés
changent, et, donnent ici, l'illusion parfaite d'un visage à
double émotion. Cette araignée (de la même famille
que la terrible veuve noire) a de quoi effectivement terrifier Mandix,
notre petit héros fourmi...
|
Eric G. : "De quel tissu est cousu ce
fameux dossier de l'ANIMODE ?
C'est avec des infos étonnantes, que je vous attends
pour une lecture vraiment surprenante !"
ANIMODE ou
"La Mode Vestimentaire Animale"
est disponible ici en PDF
Ce dossier est une publication au rendez-vous des
ennemis des animaux invisibles : http://animalpublic.fr/
Pour accompagner ANIMODE, voici les Posters :
La mode animale fait
son expo
Les textures animales
M.
Dominique CHABARD (Directeur du Muséum d'Histoire Naturelle
d'Autun) commente l'une des vitrines ambre...
Cinq
publications accompagnent l'exposition :
- Morvan. Les plus belles images du Morvan. (Editions Ambre jaune, 100 pages couleur format A3). - Le Morvan, îlot refuge des espèces. 240 photographies. - Les coléoptères bio-indicateurs de naturalitédes forêts. 90 photographies. - SPECIAL DECOUVERTE : A la découverte du "Pélambre". - Animode, la mode vestimentaire chez les insectes. Ces publications ne sont pas destinées à un commerce. Ces documents servent seulement de support aux travaux pédagogiques. Selon les besoins spécifiques, les dossiers peuvent êtres diffusés sous format papier, en version Pdf (Acrobat Reader) ou en support version cd-rom. |
Documents
à voir et à lire : 1
2
3
Pour
travailler sur le thème des insectes et effectuer des travaux pédagogiques,
nous mentionnerons
également la réédition du livre ancien : LES INSECTES
(Alfred Edmund Brehm).
Disponible, à usage pédagogique, la réédition
du livre ancien : LES
INSECTES (Alfred Edmund Brehm).
-
Le cd-rom : LES INSECTES, Alfred Edmund BREHM.
Pour servir de document de travail à destination des écoles, le cd-rom LES INSECTES est véritablement une découverte merveilleuse des premiers travaux scientifiques à cette époque où la taxonomie faisait ses premiers pas. Histoires surprenantes, dessins prodigieux, études biologiques précises, plus de 700 pages combleront petits et grands. Publication et Réalisation ABC Eric GEIRNAERT. |
AUTUN, une ville chargée d'histoire...
AUTUN,
une ville riche en très belles histoires !
La présentation entomologique au Musée d'Histoire
Naturelle
d'AUTUN sera prolongée jusqu'en avril 2010 pour
permettre aux écoles de travailler
sur le thème des insectes...
Espérons que nous
soyons de la fête !
A
suivre...
-=-=-
-
Remerciements -
-=-=-
Note
personnelle, remerciements Eric GEIRNAERT :
Je tiens à féliciter M. CHABARD (Directeur du Muséum) pour l'extrême qualité des présentations, la minutie des détails et l'ambiance générale de la scénographie qu'il propose au public. Je ne sais pas si les personnes se rendent compte de la qualité des présentations. Lorsque tout est en place, quand le travail est terminé, beau,... homogène,... tout semble facile. Mais, en amont, un travail considérable de conception est nécessaire. Cette présentation Internet (qui présente mes capacités pour offrir mes services) souhaite rendre hommage à la scénographie des collections. Je suis également heureux d'avoir été sollicité et associé à cette manifestation superbe ! Si d'aventure d'autres partenaires locaux avaient la bonne intelligence d'être inspirés par ces présentations, alors que vivent les musées, lieux de passage et de rencontre de personnes hétéroclites toutes passionnantes... |
Cette
petite présentation Internet du Muséum d'Histoire
Naturelle d'Autun est réalisée par l'ABC - Eric G.
Avec l'ABC, concevez finalement le site Internet qui fera rêver
votre public...
Avec
l'ABC, concevez le site Internet
qui fera rêver le public... Si vous souhaitez
présenter vos collections muséales, l'originalité maîtrisée
permettra
sans doute d'interpeller un nouveau public.
La prochaine exposition au Musée d'Autun
devrait être consacrée aux oiseaux...
- AMBRE HUMOUR -
Oui !
On a bien cet
"ambre" : le
record de Jacques Mangin !
Publications, Idées originales, Conceptions graphiques,
Architectures informatiques.
ABC-Eric GEIRNAERT / Ambre.Jaune.Free.fr
-
Contact : eric.ambre.jaune@hotmail.fr
Pour le développement de votre site WEB, je suis à
votre disposition.