Sur réservation la sélection des plus belles images de l'ambre...




 



      Ceux qui travaillent aux inventaires "fous" des inclusions organiques de l'ambre focalisent souvent (pour ne pas dire toujours) leurs attentions aux seules biométries des organes... Les taxonomistes (spécialisés par espèce) regardent la forme, la taille des appendices et analysent le détail des structures fines quitte à oublier l'ambre (qui gène l'observation). D'ailleurs, l'ambre (assez inutile) est dorénavant enlevé lors de ces reconstructions 3D. Mais, cette idée qui consiste ignorer l'ambre autour de l'inclusion cible enlève beaucoup à la richesse du fossile. En fait, l'ambre sans insecte peut raconter des histoires. Un ambre sans inclusion ostentatoire peut contenir des messages étonnants qu'un nouveau procédé d'observation restitue ici dans une photothèque régulièrement actualisée.


Les inventaires "fous" (et infini) des insectes de l'ambre.
Les insectes sont sans doute depuis l'origine des temps les animaux les plus nombreux de la planète. On peut estimer qu'ils représentent actuellement 4 à 10 millions d'espèces !... Si l'on considère la plage
géologique énorme que recouvre l'ambre (plus de 100 millions d'années !!!) l'examen de biodiversité des séries fossiles constitue un travail d'inventaire infini et assez illusoire. Potentiellement toutes les références anciennes de l'ambre sont des nouvelles espèces...



Etudier les inclusions de l'ambre nécessite
d'inventer quelques inventions photographiques...







Un nouveau procédé d'exploration de l'ambre !



      Un nouveau procédé d'exploration des ambres révèle les clivages, le fluage, les mouvements animaux originels, les pollutions internes, les lignes de tensions et quelques mémoires fantômes étranges de l'ambre fossile...


      Un nouveau procédé d'exploration des ambres, non d
estructif, (découvert récemment, © E.G. et gardé secret pour ne pas aider les faussaires) est à l'origine de plusieurs articles et d'une série d'images étonnantes qui complète encore la photothèque déjà conséquente du cd-rom AMBRE... Appliqué aux inclusions animales CE PROCEDE d'exploration FORMIDABLE permet de savoir qui fait bouger qui. Le procédé d'exploration optique de l'ambre (gardé secret) permet de visualiser la dynamique du fluage et l'ensemble des mouvements originels autour des inclusions. Dès lors il est possible de savoir qui bouge qui. Est-ce le fluage des coulées qui modifie la position statufiée d'un insecte ou, inversement, est-ce l'agonie de l'animal qui marque la résine ? Ces questions (riches d'enseignements pour affiner la taphonomie des pièces) peuvent être posées pour cet ambre publié en couverture de la revue Géochronique N°104 qui montre un précieux éphémère et une rare chenille juvénile.

      
Pour permettre aux collectionneurs d'expertiser eux-mêmes leurs ambres et comprendre les belles atmosphères de la biosphère fossile, le site Ambre.Jaune prépare, ce qui n'a encore jamais été fait ailleurs, une photothèque à destination des naturalistes passionnés... La photothèque sera diffusée en série limitée, par cd-rom ou via le web. Exclusivement sur réservation en écrivant à : eric.ambre.jaune@hotmail.fr




      Un nouveau procédé pour explorer l'ambre.

      Bien que l'ambre soit déclaré dans le petit guide des minéraux comme une substance amorphe et, qu'en théorie, la gemme réponde aux mêmes propriétés physiques et optiques dans toutes les directions, une exploration fine et rigoureuse permet de réfuter la propriété d'isotropie. Sans doute bouleversé par l'arrivée de quelques polluants exogènes (liquides et solides), l'écrin de résine (préparé et disposé dans un protocole gardé secret) révèle parfois l'image fantôme d'une mémoire TRES intéressante, mais peu étudiée.




Un nouveau procédé d'exploration des ambres, (découvert récemment, © E.G) restitue des
informations fondamentales pour comprendre la gemme d'ambre !



      Le nouveau procédé d'exploration des résines permet l'observation d'effets esthétiques très colorés, presque déconcertant tant les variations sont nombreuses. Les clivages piégés dans la résine indurée en ambre naissent aux aboutissements des tensions internes de la matière durant le lent processus de polymérisation, (processus modifié, altéré, durant la genèse) autour des inclusions organiques qui apportent leurs pollutions exogènes et créent autant de points de faiblesses. Il est logique que les fractures et autres images fantômes se situent autour des inclusions. Les irisations et autres artefacts fantômes, révélés par le dispositif d'exploration (gardé secret) sont des interférences optiques (volontaires) de plusieurs ondes lumineuses calibrées. Les couleurs créées dans la gemme d'ambre sont dues à des interférences lumineuses sur des plans d'ondes minces (à peine le micromètre) et permettent de lire la gemme autrement transparente, translucide, en profondeur. Ce sont les ruptures de l'indice de réfraction (en autre) qui permet de construire ces images utiles à l'interprétation du fossile de résine. Plusieurs images peuvent apparaître par diffractions et/ou réflexions sur les clivages immatériels (et autrement imperceptibles) dont l'épaisseur est corrélée à la puissance polluante des sources. L'opération de construction des images consiste (nous garderons le secret) à fabriquer un déphasage optique lequel révèle le cœur caché de la gemme d'ambre.





Le nouveau procédé d'exploration des inclusions (procédé non destructif) permet de donner un
surcroît de profondeur et de relief aux inclusions comme ici avec cette tête de fourmi
décapitée lors d'un combat où l'on peut alors voir le cerveau !




      Le nouveau procédé d'exploration des résines permet, par exemple, d'aller chercher des découvertes superbes comme celle, surprenante, de la colonisation de la gemme tendre avant induration par des éléments (minéraux et/ou vivants). Oui, la mise en photographie d'éléments peu visibles dans l'ambre -que sont les images fantômes- permet de démontrer le développement retardé d'organismes vivants après le piégeage, (lequel enregistre ses déformations par le fluage). La colonisation de la gemme de résine par des organismes vivants (à voir ici) est plus difficile à démontrer par l'image que celle réalisée par des cristaux, où, finalement il suffit juste de trouver des houppes de cristallites qui traversent les coulées de la résine et attestent que la croissance s'est développée postérieurement au piégeage. (Publication E.G. fig.67, Ambre, miel de Fortune et Mémoire de Vie, juin 2002.


      
L'image fantôme restituée par l'exploration tatillonne (gardée secrète) est constituée des structures d'écoulement de la résine due à la contrainte interne (de la force de la pesanteur contrariée par les mouvements d'agonie de l'animal) mais, également, provoquée par les compactages successifs des roches encaissantes. Outre l'aspect chronologique et dynamique des différentes phases des possibles déformations, l'image fantôme ne se limite pas à l'examen des coulées internes. Loin s'en faut ! Si l'échantillon n'est formé que d'une seule coulée, d'autres informations sont là, dans la gemme, à disposition...


      L'image se complète de plusieurs gradients physiques. L'humidification et la dilatation par l'arrivée de l'eau ou de la sève, la dessiccation accompagnée d'une réduction des volumes et une altération des surfaces, l'effet d'évaporation atmosphérique des zones restées à l'air libre, la conversion des structures exposées à la chaleur, les traces d'impacts extérieurs, les pliures par le jeu du mouvement des supports, etc, sont quelques paramètres clefs pour lire le paysage fantôme de l'ambre. Un écrin vierge d'inclusion (vide d'insecte) est riche d'informations ! Le gros insecte piégé au centre de la pierre n'aurait-il pas finalement un effet hypnotique sur le chercheur qui focalise sur la biométrie animale, comptant jusqu'au poils de la mouche pour lui attribuer un nouveau nom d'espèce ?


      Les ambres même sans inclusions peuvent restituer des informations extraordinaires comme, par exemple, la précision du climat sur plusieurs jours. Ces affirmations ne sont pas lancées au hasard par un naturaliste rêveur, égaré dans les méandres de la poésie. Non ! D'ailleurs, à coté des déformations des coulées et des gradients observés dans la gemme, l'image fantôme se complète encore des réponses structurales qu'ont, cette fois, les inclusions organiques (animales, végétales) et minérales (calcite pyrite, eau). Et, déjà sous le procédé, des lignes de ce que l'on croyait être des brisures mêlées à des artéfacts s'avère être finalement une mue de lézard conservée avec ses mélanophores.


      Le nouveau protocole d'observation révèle certes d'avantage de fines structure mais explique surtout en détail les phénomènes survenus à la genèse des échantillons. Certains ambres ont été compactés, pafois c'est TRES visible comme ci dessous, mais parfois ce sont des infimes détails qui démontrent les forces en présence. La prise en lecture des différentes photographies d'images fantômes sous des lumières modifiées et complémentaires -lumières trop souvent limitées aux fibres optiques?- permet une lecture taphonomique inédite. Et, outre l'esthétisme, la mise en interprétation des différentes séries permet de compléter l'explication des observations traditionnelles.




La bonne maîtrise de ta technique photographique spécifique de l'ambre permet d'aller chercher -surtout pour des inclusions
maintenues en volume dans la gemme- les détails optiques intéressants comme, ici, le mouvement du fluage fossile
enregistré vers la droite de l'image autour de cette araignée dont la position des pattes n'est autrement
pas très explicite dans une lecture taphonomique de la gemme fossile.


      Pour faire écho aux nombreuses photographies argentiques déjà publiées, le nouveau procédé d'observation des ambres permet des recherches (des explorations), cette fois, extraordinaires ! La technique permet de sonder des phénomènes jusque là ignorés (ou dénigrés, méprisés, car non lucratifs). Lumières induites et croisées, lumières reflétées sur fond en contraste avec compensateur bleu, focale simple utilisées à travers de l'eau sucrée pour estomper les surfaces ou focale simple avec le l'eau utilisée comme lentille de nivèlement des surfaces, fond immobile pour gagner en piqué, ou, inversement, en mouvement pour créer ce flou qui accentuent le premier plan, le dispositif utilisé est désormais un outil de développement infini pour révéler les beaux paysages de l'ambre.




      Les images fantômes démontrent que l'ambre
      sait l'histoire de la Terre, mieux que la Terre elle-même...

      Les images fantômes expliquent surtout les propriétés antiques des gemmes, prouvant que les résines n'ont pas toujours été celles que nous connaissons actuellement...


      Pour raconter les résines antiques autrement que par le raisonnement "théorique", il faudrait, je crois, porter d'avantage attention aux gemmes, mêmes vierges d'inclusions. Malheureusement, outre la chimie de la gemme, la science de l'ambre est souvent guidée par la recherche des honneurs où justement l'apothéose consiste -par tous les moyens- à apposer son patronyme (qui se termine par i) sur le nom d'une nouvelle espèce. Souvenons-nous qu'Hitleri devait ainsi rendre hommage au chef de guerre que nous connaissons tous. De nombreux chercheurs ont donné leur patronyme à la postérité. C'est la tradition scientifique. Sans porter de jugement, il faudrait quand même imaginer autre chose que la biométrie des petits insectes observés en lames minces (ce qui consiste à les mesurer sous tous les angles). Il faudrait, peut-être, arrêter de focaliser les examens scientifiques sur la seule taxonomie (certes passionnante !) des espèces. On a parfois dans l'idée que la course à LA Nouvelle Espèce, va s'épuiser (faute de sponsors déjà ennuyés par la redondance des travaux tristes diffusés en pdf noir et blanc, c'est une réalité).


      C'est en oubliant un peu l'inclusion que l'on peut découvrir grâce aux images fantômes les propriétés de la gemme qui intégrées aux lectures générales des fossiles permettent déjà de mieux comprendre les inclusions. Oui les résines antiques sont différentes et peuvent expliquer autrement que par le fluage l'imprégnation profonde d'organismes dépourvus de force physique (et parfois de mouvement). L'écoulement vertical sur le tronc ou même par les racines n'explique pas tout ! Oui les résines anciennes sont différentes des contemporaines. L'inverse serait étrange ! Et, c'est limage fantôme qui démontre ce "mirage" très réel. L'image fantôme de l'ambre autorise des clichés d'art qu'une compilation en cd-rom rend accessible à tous.

 

Le projet (publication + photothèque) est susceptible
d'évoluer selon les souhaits de l'éditeur
Cette page web est en construction.

Ambre.Jaune.free.fr
 
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Certains spécialistes de l'ambre (les scientifiques qui font surtout la course aux publications) focalisent leurs attentions sur les inclusions animales et végétales ( les plus anciennes pour décrocher des "records"). Mais, bien d'autres choses peuvent être observées dans l'ambre. Examiner le brut, (l'ambre dit natif, tel qu'il est dans les roches encaissantes), c'est l'assurance de découvrir des choses assez inattendues...




Le nouveau procédé d'exploration
de l'ambre restitue le fluage !











 Le nouveau procédé d'observation
révèle les inclusions profondes.



Un ambre (marqué en surface) est scanné pour lire les
inclusions profondes autrement invisibles...













Un ambre écrasé par les roches encaissantes....










      Correspondance de Jonathan Maitrot.


      Bonjour Monsieur GEIRNAERT.

      Mon nom est Jonathan. Je suis un lecteur passionné de votre site Ambre.jaune ainsi que de vos nombreuses participations à divers forum. Vous êtes une source impressionnante d'informations sur l'ambre fossile -qui reste, je trouve, encore trop inexploré-. J'achète des lots de brut en petites quantités, que je poli à la main pour préserver les surfaces originelles, comme vous le conseillez. Je suis équipé d'un stéréoscope pour le confort d'observation. Merci pour le conseil d'utiliser l'eau sucrée, les résultats sont étonnants. J'aimerais maintenant pouvoir photographier mes inclusions pour dresser un catalogue qui me permettrait de solliciter des expertises et des identifications. Je suis un amateur, non entomologiste.

      Vous comprendrez facilement -comme spécialiste- que mes résultats photos ne sont pas concluants. Ils sont même inexploitables malgré le temps consacré. D'ou ma question : pourriez-vous produire une sorte de "tutoriel" ou évoquer les pistes pour débuter dans la macro de l'ambre? Je suis conscient qu'une partie de ces techniques seront, sans doute, secrètes. Ce sont vos travaux et vos inventions, tout le monde le comprend. J'imagine que vos méthodes sont longues, mais j'aimerai approcher même de loin vos résultats surprenants pour identifier mes inclusions. Pourriez-vous guider un amateur?

      Merci Monsieur pour vos implications pédagogiques et vos précisions nombreuses toujours pointues et précieuses. Merci pour la qualité générale des vos travaux disponibles -en consultation libres- sur l'ensemble de vos sites.

      Cordialement,

      Jonathan Maitrot,
      passionné suisse d'ambre perdu dans une "bouillie de pixels fossiles"...






      Réponse Eric GEIRNAERT :

      Bonjour Monsieur. Merci pour votre message.

      La technique macro des inclusions de l'ambre (domaine dans lequel j'ai surtout inventé) sans matériel onéreux m'a valu quelques "échanges" houleux avec les spécialistes de la grande institution qui découpent leurs échantillons pour faciliter l'observation...
J'ai publié dans mon ouvrage "Ambre Miel de Fortune et Mémoire de Vie", quelques informations, j'ai publié un mag (sur mon cd-rom). Et, en accédant à cette page, vous devriez avoir des pistes pour essayer plusieurs techniques. Regardez surtout les informations ici qui montrent l'utilisation des lumières avec les réflecteurs et la lame de verre apposée sur de l'eau sucrée...

      Bien à vous.

      Eric G.